Ce qui veut dire, selon M. Ousmane Ndoye, l'expert qui a procédé à la présentation des résultats de cette étude, que «l'alimentation n'est pas garantie pour quelque 57% des populations». Cette recherche scientifique qui a été accompagnée d'une prévision prospective effectuée sur les 25 prochaines années, prédit encore des hausses de prix des produits de première consommation. Pour M. Ndoye, «il n'y a l'ombre d'aucun doute, les tendances montrent que les prix du riz et du baril du pétrole vont davantage augmenter». En attendant que les décideurs du pays trouvent des solutions face à ce grand besoin de nourriture des Sénégalais et des mécanismes susceptibles d'atténuer le choc des hausses prévues de prix, un peu plus de 44% des populations ont exprimé le besoin d'être bien soignés.
La sécurité alimentaire n'est pas garantie pour plus de 42% des personnes
Et cette expression de besoin n'est pas fortuite. Parce que, révèle l'étude, il y a des difficultés réelles à couvrir les demandes de soins des masses, parce qu'il se pose un déficit de couverture géographique et de personnel à travers le pays en termes d'offre de services médicaux. C'est seulement après l'alimentation et la santé que les populations posent l'indispensable réponse à la question de l'habitat, la nécessité d'un emploi et la facilitation de l'accès à l'éducation. Et cette structuration des besoins, en fonction des priorités qui intéressent le peuple, démontre que «les Sénégalais qui placent l'emploi et l'éducation en dernière position, après l'alimentation et la santé, sont très optimistes dans la vie», d'après l'expert Ousmane Ndoye. Quoi qu'il en soit, 30% des populations veulent une maison. Les techniciens retiennent sur ce point précis que «la production de logements est très insuffisante par rapport à l'ampleur de la demande». Et le retrait progressif de l'Etat du secteur de l'habitat durant ces 30 dernières années a entrainé la démultiplication des bidonvilles, alors que les personnes enquêtées estiment que « l'Etat peut et doit régler le problème de l'habitat». Ladite étude a aussi démontré qu'au-delà de la diminution substantielle des offres d'emploi, dont les principaux pourvoyeurs sont le public, le privé et l'informel, «le système éducatif sénégalais est victime du piège de la massification qui pose une sérieuse contrainte quant à la réalisation d'une éducation de qualité à l'école». Et les statistiques sont effarantes, sur 65 enfants inscrits en classe d'initiation (Ci), seuls 32 arrivent en Cours moyen 2, 13 d'entre eux parviennent à accéder en classe de 6e, 7 au cycle moyen, 5 atteindront le cycle secondaire et 3 seulement feront la terminale. Le même document qui indique que le taux d'achèvement au Sénégal est de 52% ne perd pas de vue que 48% se retrouvent hors du circuit éducatif avant le niveau final.
xibar.net
La sécurité alimentaire n'est pas garantie pour plus de 42% des personnes
Et cette expression de besoin n'est pas fortuite. Parce que, révèle l'étude, il y a des difficultés réelles à couvrir les demandes de soins des masses, parce qu'il se pose un déficit de couverture géographique et de personnel à travers le pays en termes d'offre de services médicaux. C'est seulement après l'alimentation et la santé que les populations posent l'indispensable réponse à la question de l'habitat, la nécessité d'un emploi et la facilitation de l'accès à l'éducation. Et cette structuration des besoins, en fonction des priorités qui intéressent le peuple, démontre que «les Sénégalais qui placent l'emploi et l'éducation en dernière position, après l'alimentation et la santé, sont très optimistes dans la vie», d'après l'expert Ousmane Ndoye. Quoi qu'il en soit, 30% des populations veulent une maison. Les techniciens retiennent sur ce point précis que «la production de logements est très insuffisante par rapport à l'ampleur de la demande». Et le retrait progressif de l'Etat du secteur de l'habitat durant ces 30 dernières années a entrainé la démultiplication des bidonvilles, alors que les personnes enquêtées estiment que « l'Etat peut et doit régler le problème de l'habitat». Ladite étude a aussi démontré qu'au-delà de la diminution substantielle des offres d'emploi, dont les principaux pourvoyeurs sont le public, le privé et l'informel, «le système éducatif sénégalais est victime du piège de la massification qui pose une sérieuse contrainte quant à la réalisation d'une éducation de qualité à l'école». Et les statistiques sont effarantes, sur 65 enfants inscrits en classe d'initiation (Ci), seuls 32 arrivent en Cours moyen 2, 13 d'entre eux parviennent à accéder en classe de 6e, 7 au cycle moyen, 5 atteindront le cycle secondaire et 3 seulement feront la terminale. Le même document qui indique que le taux d'achèvement au Sénégal est de 52% ne perd pas de vue que 48% se retrouvent hors du circuit éducatif avant le niveau final.
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