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La ministre Thérèse Coumba Diop huée à Kaolack, le Sutsas désapprouve !

NETTALI.NET- En marge d’une réunion qui a eu pour cadre le ministère de la Fonction publique, de l’Emploi, du Travail, et des Organisations professionnelles, Mballo Dia Thiam, le secrétaire général du Sutsas a abordé l’actualité marquée par les huées dont a fait l’objet à Kaolack le ministre de la Santé, Thérèse Coumba Diop.


Rédigé par leral.net le Jeudi 9 Juillet 2009 à 03:20 | | 0 commentaire(s)|

La ministre Thérèse Coumba Diop huée à Kaolack, le Sutsas désapprouve !
Les huées et les brassards rouges qui ont émaillé la visite du ministre de la Santé à l’hôpital régional EL hadj Ibrahima Niasse de Kaolack n’agrée pas Mballo Dia Thiam.

Commentant la mésaventure de Thérèse Coumba Diop à Kaolack, il déclare :"nous ne cautionnons ni les huées, ni les ports de brassards rouges. Ce ne sont pas des formes de lutte syndicale pour le Sutsas".


La ministre Thérèse Coumba Diop huée à Kaolack, le Sutsas désapprouve !
Pour le programme de gratuité des soins médicaux aux personnes du troisième âge, Dia Thiam se montre sceptique :"le plan Sésame a un problème de ciblage. Pour 650 000 personnes âgées, l’Etat ne prévoit qu’un milliard réparti ainsi : 700 millions des pouvoirs publics et 300 millions de l’Ipres. Cela revient à octroyer 1500 francs à chaque bénéficiaire. Cela ne couvre pas les frais médicaux des personnes âgées qui souvent, souffrent de pathologies dont le traitement est coûteux".

Abordant la question relative à la dette due aux hôpitaux :"le gouvernement a fait la promesse de solder la dette connue et certifiée des hôpitaux d’ici le 31 juillet. Elle tourne autour de 12 milliards 500 millions. Il y a une partie qui fait l’objet d’un audit de l’Ige."

Pour rappel, le nouveau ministre de la Santé, de la prévention et de l’hygiène publique, Thérèse Coumba Diop a connu lundi une visite mouvementée à l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack.

L’hôpital régional de Kaolack a été un lieu d’expression du ras-le-bol général des médecins, de leurs patients et des parents de ceux-ci.

- Par Béatrice L. -

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