La cour du Warc a accueilli, vendredi, un aréopage de gradés de l’armée et d’hommes politiques de tout bord à l’occasion de la présentation du livre du général Mamadou Mansour Seck : « La Nécessité d’une armée ».
L’ouvrage compte 104 pages et est structuré en deux chapitres. Certes, il n’est pas volumineux, mais il est dense vue sa contenue, car beaucoup de questions y sont évoquées.
Dans le prologue, l’auteur expose la problématique de son sujet qui est à contre-courant de l’atmosphère ambiante qui a caractérisé l’année 1974. En effet, cette année-là, a expliqué le Pr. Abdoulaye Bathily qui présentait le livre, un vaste mouvement pacifiste pour le désarmement s’était développé en Europe et aux Etats-Unis contre la guerre du Vietnam. Prenant le contrepied du mouvement pacifiste, Mamadou Mansour Seck a voulu démontrer que les armées étaient utiles, qu’elles n’étaient pas budgétivores, comme le soutenait certains, et qu’elles ne servaient pas seulement à faire la guerre.
Le premier chapitre est une esquisse de l’histoire militaire du monde depuis la plus haute Antiquité, en montrant en quoi les armées ont été les instruments de constructions des Etats et des nations à travers l’histoire de l’Humanité. Ainsi, il a essayé de démontrer que l’armée a toujours été une institution non seulement utile, mais aussi indispensable dans le déroulement du processus des civilisations à l’échelle de l’univers. Le chapitre deux est consacré à la différence entre les armées des pays industrialisés et les pays en développement.
L’auteur a soutenu que, dans les pays industrialisés, les doctrines militaires et les armées, dans le contexte de la guerre froide, utilisaient leur armement, leur surarmement pour dissuader leurs adversaires et affirmer leur hégémonie. Quant aux pays en voie de développement, en plus de leur devoir d’être prêts à se défendre, ils trouvent dans l’armée le symbole et le creuset de l’intégration nationale, mais aussi un outil de développement économique. Pour lui, il est encore plus utile d’avoir une armée comme institution dans les pays en développement pour plusieurs raisons. Le général Seck a cité le rôle économique de l’armée, son rôle social avec le Génie militaire impliqué dans la réalisation de nombreux travaux d’intérêts publics, sans oublier les nombreux cadres issus de structures scolaires de l’armée comme le Prytanée, l’Ensoa… Pour le Pr. Abdoulaye Bathily, le livre du général Seck nous plonge au cœur de questions de grand intérêt. « C’est une contribution remarquable à un débat d’importance nationale et mondiale », a-t-il dit.
L’ouvrage compte 104 pages et est structuré en deux chapitres. Certes, il n’est pas volumineux, mais il est dense vue sa contenue, car beaucoup de questions y sont évoquées.
Dans le prologue, l’auteur expose la problématique de son sujet qui est à contre-courant de l’atmosphère ambiante qui a caractérisé l’année 1974. En effet, cette année-là, a expliqué le Pr. Abdoulaye Bathily qui présentait le livre, un vaste mouvement pacifiste pour le désarmement s’était développé en Europe et aux Etats-Unis contre la guerre du Vietnam. Prenant le contrepied du mouvement pacifiste, Mamadou Mansour Seck a voulu démontrer que les armées étaient utiles, qu’elles n’étaient pas budgétivores, comme le soutenait certains, et qu’elles ne servaient pas seulement à faire la guerre.
Le premier chapitre est une esquisse de l’histoire militaire du monde depuis la plus haute Antiquité, en montrant en quoi les armées ont été les instruments de constructions des Etats et des nations à travers l’histoire de l’Humanité. Ainsi, il a essayé de démontrer que l’armée a toujours été une institution non seulement utile, mais aussi indispensable dans le déroulement du processus des civilisations à l’échelle de l’univers. Le chapitre deux est consacré à la différence entre les armées des pays industrialisés et les pays en développement.
L’auteur a soutenu que, dans les pays industrialisés, les doctrines militaires et les armées, dans le contexte de la guerre froide, utilisaient leur armement, leur surarmement pour dissuader leurs adversaires et affirmer leur hégémonie. Quant aux pays en voie de développement, en plus de leur devoir d’être prêts à se défendre, ils trouvent dans l’armée le symbole et le creuset de l’intégration nationale, mais aussi un outil de développement économique. Pour lui, il est encore plus utile d’avoir une armée comme institution dans les pays en développement pour plusieurs raisons. Le général Seck a cité le rôle économique de l’armée, son rôle social avec le Génie militaire impliqué dans la réalisation de nombreux travaux d’intérêts publics, sans oublier les nombreux cadres issus de structures scolaires de l’armée comme le Prytanée, l’Ensoa… Pour le Pr. Abdoulaye Bathily, le livre du général Seck nous plonge au cœur de questions de grand intérêt. « C’est une contribution remarquable à un débat d’importance nationale et mondiale », a-t-il dit.