La séance plénière des assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et du groupe de la Banque mondiale (BM) s’est ouverte ce vendredi 13 octobre 2023 à Marrakech, au Maroc, en présence de la directrice du Fonds Monétaire International (FMI), Mme. Kristalina Georgieva, et du président de la Banque Mondiale (BM) , M. Ajay Banga, et des représentants des délégations participantes.
Source : https://www.lejecos.com/La-nouvelle-dynamique-de-l...
La délégation marocaine à cette grande messe mondiale, était conduite par le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, et comprenait en outre Mme Nadia Fettah, ministre de l’Economie et des Finances, ainsi que plusieurs autres membres du gouvernement marocain.
A l’ouverture de la session, le ministre ukrainien des Finances Serhiy Marchenkoa, par ailleurs président des Assemblées annuelles 2023, a fait observer une minute de silence pour rendre hommage à toutes les victimes du séisme d’Al Haouz.
A sa suite, M. Omar Kabbaj, Conseiller du roi Mohammed VI, et ancien Président de la BAD, a prononcé son discours au nom de sa Majesté en présence des gouverneurs des 190 pays participants à l’évènement .
Dans le message royal , M. Kabbaj a indiqué au nom du roi du Maroc que son pays « souhaite vivement que le Continent, dont la voix est désormais audible au sein du Groupe des 20 à travers l’Union africaine, puisse trouver la place qui lui revient dans les autres instances internationales, et ainsi mettre en œuvre ses agendas économiques et sociaux ».
Il rappelle à ce propos que « les pays du Continent sont parmi ceux qui sont le plus touchés par le changement climatique, alors que leurs contributions aux activités à l’origine du réchauffement de la planète sont parmi les plus faibles ».
La séance plénière a, par ailleurs, été marquée par le discours du président de la Banque mondiale, Ajay Banga . En effet, il a souligné l’importante nécessité d’améliorer la période d’approbation de la BM. A ce titre, il souhaite que les mécanismes de financement de la Banque soient plus effectifs, afin d’aider plus rapidement les pays à faible croissance. La Banque Mondiale a connu beaucoup de succès reconnait-il en matière d’éducation, d’emplois et de réduction de l’empreinte carbone, mais selon M. Ajay Banga, « peu de personnes bénéficient de ces succès ». En outre, il souhaite encourager, c’est important, les pays en difficulté en modifiant les prêts et en leur apportant de nouvelles ressources à tous les niveaux.
Dégageant les perspectives en termes d’objectifs de la Banque, le président de la BM insiste sur l’implication du secteur privé afin d’augmenter la capacité de financement et donc d’obtenir « des ressources à la hauteur de nos ambitions ».
La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva a, quant à elle, exprimé d’emblée, sa compassion aux victimes du monde entier touchés par les guerres et les récentes catastrophes naturelles : « Nous plaçons tous nos espoirs dans le retour de la paix ». Elle a toutefois reconnu les progrès et les évolutions du monde moderne en matière de santé, d’éducation et de croissance. Cependant elle fait noter que ces réussites n’ont pas profité à tous les pays, et que les mesures mises en place après les différentes crises mondiales restent inégales, en défaveur principalement des pays en développement.
Le gap entre les pays en développement et ceux émergents s’est accrue sous l’effet du réchauffement climatique et les différentes crises qui touchent le continent africain. « Au cours des cinquante prochaines années, il sera essentiel de réduire l’écart de revenus avec les pays avancés et de générer une croissance créatrice d’emplois » selon Kristalina Georgieva.
Elle a dans son discours rappelé qu’il était primordial que les mesures envisagées à l’avenir soient aptes à réguler les différences entre les pays en développement et les pays émergents.
Victime des effets du changement climatique et des différentes crises, l’Afrique reste le continent le plus vulnérable de la planète et le FMI et la Banque mondiale tendent à prendre en compte ces inégalités dans leurs prises de décision.
Luana Paulineau, envoyée spéciale à Marrakech
A l’ouverture de la session, le ministre ukrainien des Finances Serhiy Marchenkoa, par ailleurs président des Assemblées annuelles 2023, a fait observer une minute de silence pour rendre hommage à toutes les victimes du séisme d’Al Haouz.
A sa suite, M. Omar Kabbaj, Conseiller du roi Mohammed VI, et ancien Président de la BAD, a prononcé son discours au nom de sa Majesté en présence des gouverneurs des 190 pays participants à l’évènement .
Dans le message royal , M. Kabbaj a indiqué au nom du roi du Maroc que son pays « souhaite vivement que le Continent, dont la voix est désormais audible au sein du Groupe des 20 à travers l’Union africaine, puisse trouver la place qui lui revient dans les autres instances internationales, et ainsi mettre en œuvre ses agendas économiques et sociaux ».
Il rappelle à ce propos que « les pays du Continent sont parmi ceux qui sont le plus touchés par le changement climatique, alors que leurs contributions aux activités à l’origine du réchauffement de la planète sont parmi les plus faibles ».
La séance plénière a, par ailleurs, été marquée par le discours du président de la Banque mondiale, Ajay Banga . En effet, il a souligné l’importante nécessité d’améliorer la période d’approbation de la BM. A ce titre, il souhaite que les mécanismes de financement de la Banque soient plus effectifs, afin d’aider plus rapidement les pays à faible croissance. La Banque Mondiale a connu beaucoup de succès reconnait-il en matière d’éducation, d’emplois et de réduction de l’empreinte carbone, mais selon M. Ajay Banga, « peu de personnes bénéficient de ces succès ». En outre, il souhaite encourager, c’est important, les pays en difficulté en modifiant les prêts et en leur apportant de nouvelles ressources à tous les niveaux.
Dégageant les perspectives en termes d’objectifs de la Banque, le président de la BM insiste sur l’implication du secteur privé afin d’augmenter la capacité de financement et donc d’obtenir « des ressources à la hauteur de nos ambitions ».
La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva a, quant à elle, exprimé d’emblée, sa compassion aux victimes du monde entier touchés par les guerres et les récentes catastrophes naturelles : « Nous plaçons tous nos espoirs dans le retour de la paix ». Elle a toutefois reconnu les progrès et les évolutions du monde moderne en matière de santé, d’éducation et de croissance. Cependant elle fait noter que ces réussites n’ont pas profité à tous les pays, et que les mesures mises en place après les différentes crises mondiales restent inégales, en défaveur principalement des pays en développement.
Le gap entre les pays en développement et ceux émergents s’est accrue sous l’effet du réchauffement climatique et les différentes crises qui touchent le continent africain. « Au cours des cinquante prochaines années, il sera essentiel de réduire l’écart de revenus avec les pays avancés et de générer une croissance créatrice d’emplois » selon Kristalina Georgieva.
Elle a dans son discours rappelé qu’il était primordial que les mesures envisagées à l’avenir soient aptes à réguler les différences entre les pays en développement et les pays émergents.
Victime des effets du changement climatique et des différentes crises, l’Afrique reste le continent le plus vulnérable de la planète et le FMI et la Banque mondiale tendent à prendre en compte ces inégalités dans leurs prises de décision.
Luana Paulineau, envoyée spéciale à Marrakech
Source : https://www.lejecos.com/La-nouvelle-dynamique-de-l...