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La numéro deux de Face­book émeut la Toile

Rédigé par leral.net le Vendredi 12 Juin 2015 à 15:59 | | 0 commentaire(s)|

Après Mark Zucker­berg, c'est elle. A 45 ans, Sheryl Sand­berg est la numéro 2 du plus grand réseau social mondial, Face­book. Consi­dé­rée comme l’un des femmes les plus puis­santes du numé­rique, elle émeut depuis quelque jours les inter­nautes en diffu­sant sur son compte un véri­table carnet de bord de sa vie après la mort de son mari, Dave Gold­berg, fin mai.


La numéro deux de Face­book émeut la Toile

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Son nom était quasi­ment inconnu, caché sous celui de Mark Zucker­berg, le PDG de Face­book. Mais aujourd’­hui, c’est bien d’elle dont on parle le plus. Avec ses 900 000 j’aime, ses 400 000 partages et ses dizaines de milliers de commen­taires, le statut Face­book de Sheryl Sand­berg a profon­dé­ment touché les inter­nautes. La femme d’af­faires de 45 ans s’ex­prime sur son mur Face­book trente jours après la mort acci­den­telle  de son mari. Veuve et mère de deux enfants, elle a suivi le rite juif appelé “shelo­shim”, une période de deuil de trente jours.

Déjà consi­dé­rée comme le modèle fémi­nin de la réus­site aux Etats-Unis, Sheryl Sand­berg a démon­tré sa capa­cité à surmon­ter les épreuves. En expo­sant ses peines mais aussi sa volonté d’al­ler de l’avant, Sheryl Sand­berg a permis à des milliers de veuves de se retrou­ver dans son expé­rience et de reprendre confiance en l’ave­nir. Entre tomber dans le vide et se rele­ver, Sheryl Sand­berg a choisi la deuxième option.

J’ai compris de façon très profonde ce que voulais dire être une mère, à la fois en traver­sant la douleur et l’ago­nie que je ressens quand j’en­tends mes enfants pleu­rer et crier et aussi en ressen­tant les échos que ma douleur suscite chez ma mère.” En se dévoi­lant à la Toile comme elle l’au­rait fait à son jour­nal intime, Sheryl Sand­berg s’est emparé d’un sujet tabou, celui du deuil. Elle s’est expri­mée avec calme en soignant le choix de ses mots, libé­rée de l’em­prise de la colère et du chagrin. Sa sincé­rité est boule­ver­sante: “J’ai appris qu’on ne savait jamais quoi dire aux gens qui en ont besoin et que j’avais eu tout faux avant. J’es­sayais d’as­su­rer aux gens que tout irait bien (…) La vrai empa­thie, c’est parfois de dire aux gens que tout ne pas aller bien. Jusqu’à présent, j’ai été la grande soeur, la direc­trice d’ex­ploi­ta­tion, celle qui fait et plani­fie. Je n’avais pas plani­fié ça et quand c’est arrivé, j’étais inca­pable de faire quoi que ce soit,” écrit-elle.

De nombreuses person­na­li­tés, comme le fonda­teur de Face­book Mark Zucker­berg ou encore Ariana Huffing­ton, direc­trice du Huffing­ton Post, ont salué le courage de la femme d’af­faires. Mais c’est avant tout à son mari que Sheryl voulait s’adres­ser une dernière fois: “ Il n’y a pas de fin au chagrin, il n’y a pas de fin à l’amour. Je t’aime, Dave,” conclut-elle dans sa tribune.
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