REUTERS - La police sud-africaine enquête sur l'éventualité d'un contexte homosexuel dans la mort il y a huit jours du dirigeant d'extrême droite Eugene Terreblanche, inhumé vendredi dans la petite ville de Ventersdorp, à cent kilomètres à l'ouest de Johannesburg.
Deux jeunes employés agricoles noirs ont été inculpés pour ce meurtre et l'avocat de l'un d'eux a affirmé que Terreblanche, dirigeant de l'AWB (Afrikaner Weerstandsbeweging, Mouvement de résistance afrikaner), avait été tué parce qu'il voulait avoir des relations sexuelles avec au moins l'un des suspects.
"Mon client m'a parlé d'un acte de sodomie en cours, qui a provoqué le meurtre de M. Terreblanche", a déclaré au Sunday Times Puna Moroko, avocat de Chris Mahlangu, 28 ans. L'autre suspect est âgé de 15 ans.
Un porte-parole de la police a confirmé que cette piste n'était pas écartée, parmi plusieurs autres.
Les enquêteurs avaient dans un premier temps évoqué comme possible mobile un différend salarial entre le fermier blanc et ses employés.
"Nous explorons plusieurs voies, nous ne nous focalisons pas sur une seule piste", a dit Musa Zondi, l'un des policiers chargés de l'enquête sur cette mort qui a avivé les tensions raciales dans le pays, seize ans après la fin de l'apartheid.
L'AWB REJETTE LA PISTE SEXUELLE
Le général Jan Mabula, qui dirige la police dans la province du Nord-Ouest, a déclaré au journal City Press que les vêtements des suspects allaient être analysés pour savoir si la thèse sexuelle pouvait être envisagée.
Terreblanche, 69 ans, a été battu à mort le 3 avril dans sa ferme près de Ventersdorp. Son corps a été retrouvé pantalon baissé.
L'AWB a rejeté la thèse sexuelle dans la mort de son ancien chef et pense que cette affaire a des motifs politiques et raciaux.
Le président sud-africain Jacob Zuma a lancé un appel au calme après la mort de Terreblanche, à deux mois de la Coupe du monde de football que l'Afrique du Sud va accueillir.
L'AWB a officiellement exclu de mener des représailles pour venger son chef mais de nombreux militants ne cachent pas leur colère.
Les Blancs représentent environ 10% des 48 millions de Sud-Africains. Les partisans de l'AWB ne sont qu'une petite minorité mais beaucoup se sentent devenus les cibles du Congrès national africain (ANC), qui dirige le pays depuis 1994.
Julius Malema, le dirigeant de la branche jeunesse de l'ANC, a suscité le mois dernier une vive polémique en entonnant un chant de l'époque de la lutte contre l'apartheid, "Tuez les Boers", chant aujourd'hui interdit par la justice et considéré par l'AWB comme un appel au meurtre.
Samedi, le président sud-africain Jacob Zuma a prévenu Malema qu'il devait se soumettre à la discipline du parti.
Deux jeunes employés agricoles noirs ont été inculpés pour ce meurtre et l'avocat de l'un d'eux a affirmé que Terreblanche, dirigeant de l'AWB (Afrikaner Weerstandsbeweging, Mouvement de résistance afrikaner), avait été tué parce qu'il voulait avoir des relations sexuelles avec au moins l'un des suspects.
"Mon client m'a parlé d'un acte de sodomie en cours, qui a provoqué le meurtre de M. Terreblanche", a déclaré au Sunday Times Puna Moroko, avocat de Chris Mahlangu, 28 ans. L'autre suspect est âgé de 15 ans.
Un porte-parole de la police a confirmé que cette piste n'était pas écartée, parmi plusieurs autres.
Les enquêteurs avaient dans un premier temps évoqué comme possible mobile un différend salarial entre le fermier blanc et ses employés.
"Nous explorons plusieurs voies, nous ne nous focalisons pas sur une seule piste", a dit Musa Zondi, l'un des policiers chargés de l'enquête sur cette mort qui a avivé les tensions raciales dans le pays, seize ans après la fin de l'apartheid.
L'AWB REJETTE LA PISTE SEXUELLE
Le général Jan Mabula, qui dirige la police dans la province du Nord-Ouest, a déclaré au journal City Press que les vêtements des suspects allaient être analysés pour savoir si la thèse sexuelle pouvait être envisagée.
Terreblanche, 69 ans, a été battu à mort le 3 avril dans sa ferme près de Ventersdorp. Son corps a été retrouvé pantalon baissé.
L'AWB a rejeté la thèse sexuelle dans la mort de son ancien chef et pense que cette affaire a des motifs politiques et raciaux.
Le président sud-africain Jacob Zuma a lancé un appel au calme après la mort de Terreblanche, à deux mois de la Coupe du monde de football que l'Afrique du Sud va accueillir.
L'AWB a officiellement exclu de mener des représailles pour venger son chef mais de nombreux militants ne cachent pas leur colère.
Les Blancs représentent environ 10% des 48 millions de Sud-Africains. Les partisans de l'AWB ne sont qu'une petite minorité mais beaucoup se sentent devenus les cibles du Congrès national africain (ANC), qui dirige le pays depuis 1994.
Julius Malema, le dirigeant de la branche jeunesse de l'ANC, a suscité le mois dernier une vive polémique en entonnant un chant de l'époque de la lutte contre l'apartheid, "Tuez les Boers", chant aujourd'hui interdit par la justice et considéré par l'AWB comme un appel au meurtre.
Samedi, le président sud-africain Jacob Zuma a prévenu Malema qu'il devait se soumettre à la discipline du parti.