Les marcheurs souhaitent se rendre devant les locaux du ministère de l’Intérieur, dans le centre ville de Dakar, mais les policiers leur ont opposé un refus catégorique. Ces derniers ont en effet bloqué l’avenue Blaise Diagne. Il s’en est suivi un face-à-face tendu entre les deux parties.
Un responsable de la police est en train de négocier avec les manifestants, déterminés à poursuivre leur route.
Les marcheurs dans les rangs desquels se trouvent plusieurs candidats à la présidentielle, membres du M23, ont pris le départ devant l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), peu après 12 heures.
Ces candidats, qui contestent la légalité de la candidature du président sortant, Abdoulaye Wade, ont décidé d’organiser des rassemblements communs depuis le début de la campagne électorale.
Le M23, mis en place au lendemain des manifestations contre le ticket présidentiel en juin, s’oppose à la candidature du président Wade à un nouveau mandat.
Selon le mouvement, la Constitution ne lui permet pas de briguer à nouveau les suffrages des Sénégalais. Mais le Conseil constitutionnel, dont la décision était très attendue, a validé puis confirmé la candidature du leader du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), poussant les opposants et les acteurs de la société civile à intensifier la lutte par la multiplication de manifestations à travers le pays.
Des actions qui n’ont encore produit aucun effet, car le président sortant, qui a maintenu sa candidature, a commencé à battre campagne. Mieux, il s’est même dit persuadé de gagner au premier tour.
Quatre personnes ont été tuées depuis le 27 janvier, jour où le Conseil constitutionnel a publié une liste de 14 candidats dont celle du président sortant.
Aps
Un responsable de la police est en train de négocier avec les manifestants, déterminés à poursuivre leur route.
Les marcheurs dans les rangs desquels se trouvent plusieurs candidats à la présidentielle, membres du M23, ont pris le départ devant l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), peu après 12 heures.
Ces candidats, qui contestent la légalité de la candidature du président sortant, Abdoulaye Wade, ont décidé d’organiser des rassemblements communs depuis le début de la campagne électorale.
Le M23, mis en place au lendemain des manifestations contre le ticket présidentiel en juin, s’oppose à la candidature du président Wade à un nouveau mandat.
Selon le mouvement, la Constitution ne lui permet pas de briguer à nouveau les suffrages des Sénégalais. Mais le Conseil constitutionnel, dont la décision était très attendue, a validé puis confirmé la candidature du leader du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), poussant les opposants et les acteurs de la société civile à intensifier la lutte par la multiplication de manifestations à travers le pays.
Des actions qui n’ont encore produit aucun effet, car le président sortant, qui a maintenu sa candidature, a commencé à battre campagne. Mieux, il s’est même dit persuadé de gagner au premier tour.
Quatre personnes ont été tuées depuis le 27 janvier, jour où le Conseil constitutionnel a publié une liste de 14 candidats dont celle du président sortant.
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