La polygamie peut se définir comme le lien de mariage entre un homme et plus d’une femme. Elle est souvent associée aux clichés, d’où a priori, l’indignation et le débat dans les sociétés occidentales.
La polygamie est encore très répondue en Afrique occidentale, particulièrement dans les pays francophones (Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali, etc.).
En ce qu’il concerne la cadence du mariage polygame par rapport au mariage monogame, le Bénin et le Cameroun restent constants. Citons l’exemple du Ghana (pays anglophone) où l’on constante une diminution forte de la polygamie ; un cas exceptionnel parmi les pays subsahariens.
Toutefois, il n’est pas démontré qu’il y un rapport entre l’histoire coloniale de l’Afrique subsaharienne, l’évolution ou le taux de polygamie.
Par contre, il est certain que là où il y a développement social et économique, la polygamie est en baisse. Et, par conséquent, le nombre d’enfants par famille est moins important, en dépit des problèmes économiques, les bouleversements sociaux et culturels liés à la mondialisation, l’évolution de la polygamie ne semble pas affectée en Afrique de l’Ouest en général.
Les motifs souvent évoqués en matière de polygamie sont la religion, (tout particulièrement l’islam), la tradition et l’agriculture. L’islam tolère la polygamie, à condition que l’homme traite toutes les épouses de la même manière.
Dans la tradition africaine, celui qui a plusieurs femmes et enfants est respecté. Une autre explication fréquemment avancée par les anthropologues est la nécessité de constituer une manœuvre suffisante pour cultiver la terre, dans des familles polygames.
Il semble que les pays pauvres ou dits en voie de développement constituent un terrain particulièrement favorable à la pratique de la polygamie, en dépit de l’influence du christianisme et du modernisme. En Afrique noire, la polygamie est quasi généralisée, malgré des variations géographiques liées aux spécificités locales.
La question qu’on se pose aujourd’hui dans notre société moderne est les suivants : les mutations économiques, socio-économiques et démographiques, ont-elles des conséquences significatives et durables sur le devenir de la polygamie en Afrique noire ? Quelles seraient les variables qui déterminent l’évolution de la polygamie en temps et espace ? Quelles sont les conséquences sur le devenir de la femme africaine ?
Le modernisme crée des nouveaux besoins et des charges jadis inconnues. Le citadin polygame a de plus en plus du mal à assumer ses responsabilités. Il y a aussi l’effritement de la solidarité légendaire des Africaines à cause de la pauvreté.
Certaines femmes profitent de la conjoncture économique pour nouer des relations basées sur l’argent avec des hommes. Qu’il s’agisse de la prostitution stricto sensu, de la prostitution déguisée ou de l’amitié intéressée, beaucoup de femmes en tirent profit à cause de la pauvreté grandissante. Ce phénomène est hélas repérable dans beaucoup de pays en développement où la pauvreté sévit.
Les conséquences de la rigueur économique démontrent que lorsqu’une société est contrainte à subir des difficultés, elle s’adapte un mode de vie qui lui permet d’atténuer les difficultés. C’est la seule raison qui expliquerait la baisse progressive de la polygame au Ghana.
La baisse de la polygamie ne signifiera pas forcément que la condition de la femme changera subitement. Non seulement elle doit remplir son rôle d’épouse en assumant toutes les tâches qui lui reviennent par la coutume, elle doit aussi être mère et pourvoyeuse.
C’est dire que l’évolution en cours ne lui est guère favorable, qu’elle soit en foyer polygame ou monogame. La polygame n’est que le sommet de l’iceberg, car les difficultés de la condition féminine sont plus complexes. Ces difficultés semblent liées, ses rôles sexués. Le modernisme en tant que nouvelle idéologie des sociétés en développement ne fait qu’aggraver la condition féminine puisque parce qu’elle n’a guère changée depuis des siècles.
La polygamie est certainement en train de subir les mutations en cours. Le meilleur espoir pour la femme serait l’éducation. Ce sont les couples instruits qui se respectent le plus qui sont farouchement contre la polygamie.
Adama Gueye (Stagiaire Times24.info)
La polygamie est encore très répondue en Afrique occidentale, particulièrement dans les pays francophones (Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali, etc.).
En ce qu’il concerne la cadence du mariage polygame par rapport au mariage monogame, le Bénin et le Cameroun restent constants. Citons l’exemple du Ghana (pays anglophone) où l’on constante une diminution forte de la polygamie ; un cas exceptionnel parmi les pays subsahariens.
Toutefois, il n’est pas démontré qu’il y un rapport entre l’histoire coloniale de l’Afrique subsaharienne, l’évolution ou le taux de polygamie.
Par contre, il est certain que là où il y a développement social et économique, la polygamie est en baisse. Et, par conséquent, le nombre d’enfants par famille est moins important, en dépit des problèmes économiques, les bouleversements sociaux et culturels liés à la mondialisation, l’évolution de la polygamie ne semble pas affectée en Afrique de l’Ouest en général.
Les motifs souvent évoqués en matière de polygamie sont la religion, (tout particulièrement l’islam), la tradition et l’agriculture. L’islam tolère la polygamie, à condition que l’homme traite toutes les épouses de la même manière.
Dans la tradition africaine, celui qui a plusieurs femmes et enfants est respecté. Une autre explication fréquemment avancée par les anthropologues est la nécessité de constituer une manœuvre suffisante pour cultiver la terre, dans des familles polygames.
Il semble que les pays pauvres ou dits en voie de développement constituent un terrain particulièrement favorable à la pratique de la polygamie, en dépit de l’influence du christianisme et du modernisme. En Afrique noire, la polygamie est quasi généralisée, malgré des variations géographiques liées aux spécificités locales.
La question qu’on se pose aujourd’hui dans notre société moderne est les suivants : les mutations économiques, socio-économiques et démographiques, ont-elles des conséquences significatives et durables sur le devenir de la polygamie en Afrique noire ? Quelles seraient les variables qui déterminent l’évolution de la polygamie en temps et espace ? Quelles sont les conséquences sur le devenir de la femme africaine ?
Le modernisme crée des nouveaux besoins et des charges jadis inconnues. Le citadin polygame a de plus en plus du mal à assumer ses responsabilités. Il y a aussi l’effritement de la solidarité légendaire des Africaines à cause de la pauvreté.
Certaines femmes profitent de la conjoncture économique pour nouer des relations basées sur l’argent avec des hommes. Qu’il s’agisse de la prostitution stricto sensu, de la prostitution déguisée ou de l’amitié intéressée, beaucoup de femmes en tirent profit à cause de la pauvreté grandissante. Ce phénomène est hélas repérable dans beaucoup de pays en développement où la pauvreté sévit.
Les conséquences de la rigueur économique démontrent que lorsqu’une société est contrainte à subir des difficultés, elle s’adapte un mode de vie qui lui permet d’atténuer les difficultés. C’est la seule raison qui expliquerait la baisse progressive de la polygame au Ghana.
La baisse de la polygamie ne signifiera pas forcément que la condition de la femme changera subitement. Non seulement elle doit remplir son rôle d’épouse en assumant toutes les tâches qui lui reviennent par la coutume, elle doit aussi être mère et pourvoyeuse.
C’est dire que l’évolution en cours ne lui est guère favorable, qu’elle soit en foyer polygame ou monogame. La polygame n’est que le sommet de l’iceberg, car les difficultés de la condition féminine sont plus complexes. Ces difficultés semblent liées, ses rôles sexués. Le modernisme en tant que nouvelle idéologie des sociétés en développement ne fait qu’aggraver la condition féminine puisque parce qu’elle n’a guère changée depuis des siècles.
La polygamie est certainement en train de subir les mutations en cours. Le meilleur espoir pour la femme serait l’éducation. Ce sont les couples instruits qui se respectent le plus qui sont farouchement contre la polygamie.
Adama Gueye (Stagiaire Times24.info)