Aujourd’hui, grâce à la maturité du peuple, il est parti comme à son arrivée c’est-à-dire par la puissance des urnes. Au demeurant, les blessures de son régime laissent encore des traces. Car, le deuxième tour qui lui opposer à son ancien mentor, nous faisait courir un danger plus grave : « la disparition de la République ». Autrement dit, sa dernière flèche empoisonnée à été de taxer l’actuel président d’être ethnocentrique (heureusement que ce dernier a eu l’intelligence de balayer d’un revers de main toutes ces accusations) alors que lui, était en train de miser au même moment sur la carte confrérique. Ce qui veut dire qu’on risquait d’avoir en face de nous soit un régime confrérique, soit une république ethnique. Le destin en a joué autrement.
Mais comme Wade, l’actuel président est aussi un président par défaut. En d’autres termes, nous nous sommes retrouvés dans les mêmes circonstances que 2000. Le changement de régime était imminent et inéluctable ; peu importe celui qui vient, la priorité, c’est que « l’autre » s’en aille au risque d’installer le pays dans un état ingouvernable. Maître Wade a mis du temps mais il a fini par comprendre et donc par céder le pouvoir.
Actuellement, Macky Sall est, de ce fait, plébiscité dans les mêmes conditions comme pour dire que l’histoire se répète deux fois. Sauf que cette fois-ci, le peuple est vigilant et suffisamment aguerrit pour ne pas se faire voler sa seconde révolution. Les politiciens promettent la rose et le beau temps à leurs électeurs. Cependant, le pouvoir à ses réalités. Macky Sall doit comprendre qu’il a une grande charge et un devoir historique de relever le défi. Le monde entier a les yeux rivés vers le Sénégal. Cette grande nation dont tous les observateurs prédisaient la décadence, vient de montrer et de démontrer qu’il demeure une démocratie inébranlable. Mais la démocratie en soi n’est pas une fin. Il ne suffit pas de prouver qu’on est des démocrates et de s’en tenir à ça. Le temps est venu d’allier le développement économique et social à cette démocratie exemplaire.
MALAO KANTE SOCIOLOGUE.
Mais comme Wade, l’actuel président est aussi un président par défaut. En d’autres termes, nous nous sommes retrouvés dans les mêmes circonstances que 2000. Le changement de régime était imminent et inéluctable ; peu importe celui qui vient, la priorité, c’est que « l’autre » s’en aille au risque d’installer le pays dans un état ingouvernable. Maître Wade a mis du temps mais il a fini par comprendre et donc par céder le pouvoir.
Actuellement, Macky Sall est, de ce fait, plébiscité dans les mêmes conditions comme pour dire que l’histoire se répète deux fois. Sauf que cette fois-ci, le peuple est vigilant et suffisamment aguerrit pour ne pas se faire voler sa seconde révolution. Les politiciens promettent la rose et le beau temps à leurs électeurs. Cependant, le pouvoir à ses réalités. Macky Sall doit comprendre qu’il a une grande charge et un devoir historique de relever le défi. Le monde entier a les yeux rivés vers le Sénégal. Cette grande nation dont tous les observateurs prédisaient la décadence, vient de montrer et de démontrer qu’il demeure une démocratie inébranlable. Mais la démocratie en soi n’est pas une fin. Il ne suffit pas de prouver qu’on est des démocrates et de s’en tenir à ça. Le temps est venu d’allier le développement économique et social à cette démocratie exemplaire.
MALAO KANTE SOCIOLOGUE.