‘’Le gouvernement doit aller vers la réforme du Conseil supérieur de la magistrature. Il doit être le garant de l’indépendance des juges’’, a indiqué Me Nidaye, dans un entretien avec l’APS.
Réagissant à la nomination du nouveau ministre de la Justice, Aminatou Touré, il a souligné que ‘’ le Sénégal attend des ruptures fortes dans le domaine judiciaire notamment en cessant d’avec les interventions intempestives de l’exécutif, les ingérences et surtout l’instrumentalisation de la justice’’ pour définitivement asseoir la démocratie.
Des ‘’défis structurels et conjoncturels’’ attendent le nouveau ministre de la Justice qui, selon Assane Dioma Ndiaye, ‘’est une femme du sérail qui sera à la hauteur de la tâche’’.
‘’200 dossiers de la CENTIF (Cellule nationale de traitement des informations financières) attendent sur la table du procureur de la République qui a actuellement les mains liées’’, a précisé Me Ndiaye. ‘’Les Sénégalais ne supportent plus l’injustice’’, a-t-il ajouté.
En outre, le président de la LSDH a regretté que le terme ‘’droits humains’’ n’est pas ressorti dans la terminologie du ministère de la Justice. ‘’On a été orphelin d’une réelle politique de droits humains au Sénégal depuis l’alternance. Cela a été un mépris souverain à l’égard des droits humains’’ a-t-il affirmé.
‘’De 2000 à 2012, 26 rencontres sur les droits humains ont été tenues, mais le Sénégal n’en a abrité aucune alors la Charte des droits de l’homme a été théorisée ici’’, a-t-il indiqué.
Aussi l’arrivée de Aminatou Touré au département de la justice ‘’bénéficie’’ de préjugés favorables de la part de certains avocats interrogés par l’APS.
Me Mbaye Sène, membre du bâtonnat, a dit ne pas connaître cette dame ’’mais attend de voir’’. ‘’On a des préjugés favorables, on lui souhaite plein succès’’, a-t-il ajouté.
Pour Me Amadou Aly Kane, avocat à la Cour ‘’le nouveau ministre de la Justice a le profil adéquat pour occuper le poste en tant qu’intellectuelle et militante des droits humains’’.
‘’On espère qu’elle va faire preuve d’écoute à l’endroit des acteurs car il se dit que les progrès réalisés dans le domaine de la justice sont l’œuvre de personnes extérieures au secteur’’, a précisé Me Kane.
Par ailleurs, le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), Abdou Aziz Seck , interrogé sur l’arrivée d’un nouveau ministre de la Justice a affirmé que il n’avait ’’pas de réaction à faire car cela relève de la politique’’.
SOURCE:APS
Réagissant à la nomination du nouveau ministre de la Justice, Aminatou Touré, il a souligné que ‘’ le Sénégal attend des ruptures fortes dans le domaine judiciaire notamment en cessant d’avec les interventions intempestives de l’exécutif, les ingérences et surtout l’instrumentalisation de la justice’’ pour définitivement asseoir la démocratie.
Des ‘’défis structurels et conjoncturels’’ attendent le nouveau ministre de la Justice qui, selon Assane Dioma Ndiaye, ‘’est une femme du sérail qui sera à la hauteur de la tâche’’.
‘’200 dossiers de la CENTIF (Cellule nationale de traitement des informations financières) attendent sur la table du procureur de la République qui a actuellement les mains liées’’, a précisé Me Ndiaye. ‘’Les Sénégalais ne supportent plus l’injustice’’, a-t-il ajouté.
En outre, le président de la LSDH a regretté que le terme ‘’droits humains’’ n’est pas ressorti dans la terminologie du ministère de la Justice. ‘’On a été orphelin d’une réelle politique de droits humains au Sénégal depuis l’alternance. Cela a été un mépris souverain à l’égard des droits humains’’ a-t-il affirmé.
‘’De 2000 à 2012, 26 rencontres sur les droits humains ont été tenues, mais le Sénégal n’en a abrité aucune alors la Charte des droits de l’homme a été théorisée ici’’, a-t-il indiqué.
Aussi l’arrivée de Aminatou Touré au département de la justice ‘’bénéficie’’ de préjugés favorables de la part de certains avocats interrogés par l’APS.
Me Mbaye Sène, membre du bâtonnat, a dit ne pas connaître cette dame ’’mais attend de voir’’. ‘’On a des préjugés favorables, on lui souhaite plein succès’’, a-t-il ajouté.
Pour Me Amadou Aly Kane, avocat à la Cour ‘’le nouveau ministre de la Justice a le profil adéquat pour occuper le poste en tant qu’intellectuelle et militante des droits humains’’.
‘’On espère qu’elle va faire preuve d’écoute à l’endroit des acteurs car il se dit que les progrès réalisés dans le domaine de la justice sont l’œuvre de personnes extérieures au secteur’’, a précisé Me Kane.
Par ailleurs, le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), Abdou Aziz Seck , interrogé sur l’arrivée d’un nouveau ministre de la Justice a affirmé que il n’avait ’’pas de réaction à faire car cela relève de la politique’’.
SOURCE:APS