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La réplique de Bathily à Talla Sylla

Si l’Alliance Sopi pour toujours a réussi à gérer le différend qui opposait le camp de Mamadou Diop Decroix à celui du professeur Iba Der Thiam, la coalition Bennoo Siggil Senegaal, elle, semble s’enfoncer dans la crise. Et la Ligue démocratique (Ld) n’a pas perdu de temps pour apporter la réplique à Talla Sylla après les accusations qu’il a brandies contre le professeur Abdoulaye Bathily.


Rédigé par leral.net le Lundi 28 Juin 2010 à 15:07 | | 5 commentaire(s)|

La réplique de Bathily à Talla Sylla

Abdoulaye Bathily ne veut pas d’une entente entre Moustapha Niasse de l’Alliance des forces de progrès (Afp) et Ousmane Tanor Dieng du Parti socialiste (Ps) parce qu’il veut devenir Premier ministre. C’est du moins l’accusation brandie par Talla Sylla en réaction à un communiqué de Ligue démocratique (Ld) jugeant suspecte sa position sur la candidature unique. Le président de l’Alliance Jëf-Jël a égratigné Abdoulaye Bathily au cours de l’émission « le Grand Jury » de la Rfm dont il était l’invité, dimanche. Mais la réplique des Jallarbistes ne s’est pas fait attendre.

AudioTalla Sylla : « Le problème de Bss, c’est entre Tanor et Niasse…, Bathily fait du « Ngaralé » entre eux… »

Dans une déclaration rendue publique dimanche dans la soirée, la Ld rappelle d’abord sa position selon laquelle il faudrait d’abord, au sein de Bennoo Siggil Senegaal, débattre des institutions et du programme avant de parler candidat. Dans le communiqué signé par la commission communication de la Ld, il est ensuite indiqué que Bathily et Cie considèrent que toute autre démarche procède d’un certain empressement et devient, de ce fait, suspecte. Et d’enfoncer le clou : « Tout gel d’activités de la part d’un parti se réclamant de Bennoo à partir d’un malentendu sur l’ordre des priorités en débat, relève beaucoup plus de la surenchère ou d’une tentative de déstabilisation que de la recherche de l’unité chère à Bennoo et au peuple. »

Selon les Jallarbistes, c’est dans ce sens et dans ce sens seulement qu’il faut comprendre « les accusations quelque peu infantiles et immatures » proférées à l’endroit du secrétaire général de leur parti par Talla Sylla. Et ce qui est curieux, selon la Ld, c’est que ces accusations rappellent celles déjà brandies par le pouvoir libéral. Et pour Bathily et compagnie la méthode et la rigueur requises en pareilles circonstances ne sauraient aller avec « un activisme puéril et un volontarisme guerrier de façade ».

- Mis en ligne par Abdou Salam Touré -

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1.Posté par Kheuch le 28/06/2010 15:31 | Alerter
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C'est bien parti, ça montre votre appétie pouvoiriste , vous n'etez pas au pouvoir et vous commencez le partage du butin. Désolé.

2.Posté par hamidou dia le 28/06/2010 18:47 | Alerter
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arrêtez de parler de Benno ! le bss était seulement pour les élections locales du 22 mars 2009 ! la victoire du bss a aiguisé les appétits ! tout le monde croit que le bss va également gagner d'autres compétitions ! quelle erreur monumentale ! il faut plutôt analyser avec plus de sérieux les raisons qui ont aidé à la victoire du bss . les guerres de positionnnement, l'égoisme des uns et des autres, le désordre dans le pds, etc.. font partie des causes de la victoire du bss. maintenant que seul Abdoulaye Wade est candidat à sa propre succession il n'y a plus de confrontation entre frères de parti ! l'opposition ne peut absolument rien gagner contre Abdoulaye Wade ! le candidat du pds remportera lmes élections au 1er tour de scrutin ! Talla Sylla ferait d'ailleurs mieux de revenire au PDS. il perd son temps avec les "opposants" qui sont tous m$us par leurs propres intérêts ! Abdoulaye Bathily et Dansokho ne peuvent pas se séparer de Niasse; ils ne voteront jamais pour un candidat autre que Niasse ! OTD n'acceptera jamais de voter pour Niasse comme ce dernier ne donnera jamais sa carte à Tanor !

3.Posté par Bozz le 28/06/2010 19:50 | Alerter
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Le temps n'est pas à la polémique;Mais juste à préparer ensemble les élections 2012.Merci.

4.Posté par ZIGUE le 28/06/2010 20:01 | Alerter
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En vérité, l’opposition roupille gravement


Plus nous nous rapprochons de l’élection présidentielle de 2012, plus nous nous rendons compte, de façon amère, que l’opposition manque de stratégies convaincantes pour venir à bout du régime de WADE. Le temps presse et Benno Siggil Sénégal prêche la patience et prend tout son temps pour discuter de la pluie et du beau temps. Nous avions participé, bien avant les élections locales de 2009, juste au lendemain de la marche historique des imams de Guédiawaye, à une rencontre à laquelle un leader de l’opposition nous avait convié. C’était à l’Ecole Nationale de Développement Sanitaire.

Ce jour, en prenant la parole, nous avions dit que c’est à cause de la léthargie inquiétante de l’opposition que les imams ont pris leur responsabilité sur la question lancinante de l’électricité qui est un véritable casse-tête chinois pour les populations de leur localité. Nous avions souligné aux partis présents que, certes, ils voulaient s’unir pour les élections locales, ce qui était très bien ; cependant, il fallait que cette unité, une fois scellée, puisse continuer jusqu’à l’élection présidentielle de 2012 car le mal du Sénégal, ce n’étaient pas en réalité nos maires, nos présidents de conseils ruraux et régionaux de l’époque.

Certains d’entre eux faisaient partie du mal. C’est indéniable. Mais la racine du problème de ce pays c’est WADE et sa gestion monarchique du pouvoir. Et tant qu’il sera à la tête du pays, remporter des élections locales n’aura aucun sens car il peut dissoudre, selon son humeur et ses calculs politiciens, des conseils municipaux, ruraux ou régionaux, sans état d’âme et mettre à la place des délégations spéciales ou conditionner le rythme de travail des collectivités locales à sa guise puisse que le trésor public dépend de son ministère des finances. La preuve est là; aujourd’hui, certains maires et présidents de conseils régionaux ou ruraux de l’opposition ont mis de l’eau dans leur vin afin de ne pas avoir de blocages financiers dans le cadre de l’exécution de leur budget. Leurs discours ont changé remarquablement.

Depuis les élections de 2009, l’opposition tarde à régler un problème fondamental : celle de la stratégie à mettre en place pour nous débarrasser de WADE. Elle oublie certainement que nous sommes à dix huit mois de la date fixée pour la présidentielle. Il nous semble que l’unité de l’opposition n’est que de façade. Le dire n’est pas servir WADE, c’est être rationnel. Aujourd’hui, les états-majors politiques de l’opposition peinent à nous dire réellement ce qu’ils veulent. Pire, ils commencent à se tirer dessus, les uns les autres. Chaque parti, selon ses calculs politiciens du moment, affute ses armes contre son voisin de façon sournoise tout en criant haut et fort sa volonté d’aller aux élections dans l’unité.

Et le peuple, dépité, agacé par autant de mesquinerie qu’on maquille sous le seau du realpolitik, observe ce cinéma en réservant sa réponse comme il l’avait fait en 2007. C’est le même scénario qui est en train de se répéter. En 2007, les partis d’opposition se réunissaient, palabraient de long en large sur la situation du pays, sur les dérives du régime de WADE que le monde entier sait déjà… sur le danger à laisser WADE aux commandes de notre pays. Ils s’adonnaient à cette gymnastique politicienne en formulant des vœux pieux d’agir ensemble pour le débarquer. Et au sortir de telles palabres, ils publiaient des communiqués dans la presse. Cependant, au bout du compte, les partis sont partis à l’élection présidentielle en ordre dispersé et ont été battus par leur adversaire au premier tour. La suite, nous le savons tous ; rien ne s’est passé. Après des « cris au voleur », WADE a continué sa bamboula au palais.

D’ailleurs, le lendemain, nous avions publié un article dans la presse pour dire aux uns et aux autres de respecter le verdict des urnes. L’opposition avait poussé le peuple à douter de sa sincérité, elle avait récolté les pots cassés et la vie continua son petit bout de chemin. Nous avions dit à l’époque, dans une radio étrangère, qui voulait savoir notre commentaire sur ce qui venait de se passer, qu’en réalité, le coup qui terrasse l’adversaire, on le prépare bien avant le jour du combat. Nous disions que l’erreur de l’opposition était de croire que, pour faire partir WADE, le mécontentement populaire, l’énumération des bêtises du régime, le travail d’éclairage sur la gestion patrimoniale de WADE mené de façon extraordinaire par Abdou Latif COULIBALY, Mody NIANG, Abdou Aziz DIOP, Souleymane Jules DIOP, Madiembal DIAGNE, Tamsir Jupiter NDIAYE, Jacques Habib SY et les autres, pouvaient leur épargner l’effort d’être unis autour d’un candidat consensuel pour battre la mouvance présidentielle. Chacun se croyait être le messie envoyé par le bon Dieu pour débarrasser le Sénégal de sa plaie béante : le régime de l’Alternance. Ils se calculaient entre leaders en oubliant un point fondamental : la réaction des populations que seule leur unité sincère pouvait rassurer.

L’autre disait que le comble de l’optimisme c’est d’entrée dans un grand restaurant et de compter sur la perle qu’on va trouver dans une huitre pour payer la note. Avec toutes ces voix discordantes au sein de l’opposition, nous risquons d’assister à un remake de 2007. Ils doivent tous éviter de se tromper d’adversaire et d’époque. Les polémiques pimentées ne les avanceront en rien. Au contraire, elles les discréditent aux yeux des populations qui finiront par dire que tous les hommes politiques de ce pays sont pareils. Ce qui est tout à fait faux. Mais une telle conclusion ferait l’affaire de WADE.
En 2009, quelqu’un l’a dit récemment, je crois que c’est Talla SYLLA, partout où la coalition Benno Siggil Sénégal est partie dans l’unité, elle a remporté les élections. Là où elle est partie en ordre dispersé, elle a été laminée. C’est une leçon que le peuple a donnée à l’opposition. Elle doit en tirer, très vite, toutes les conséquences. C’est d’ailleurs pourquoi Abdou Latif Coulibaly approuve Talla SYLLA sur sa volonté de pousser les leaders de l’opposition à quitter le dilatoire. Ce dernier veut faire signer aux leaders de l’opposition une déclaration dont l’objectif est de formaliser leur engagement à s’unir autour d’un candidat consensuel pour battre WADE.

Toutefois, ce que nous disons à Talla SYLLA, c’est de relire le propos de Jean Jacques Rousseau qui disait que pour intéresser l’enfant à ce qui t’intéresse, il faut, tout d’abord, savoir s’intéresser à ce qui l’intéresse. C’est à une approche pédagogique que nous le convions, cela ne signifie point que ses collègues sont des enfants. En tout cas, ils ne sont pas des enfants de chœur. Ousmane Tanor DIENG disait à Thiès que si la coalition Benno Siggil Sénégal existe, c’est, essentiellement, grâce à Talla SYLLA. Il a du mérite, personne n’en disconvient. Monsieur DIENG l’avait dit lors du meeting de clôture du cinquième congrès du Jëf-Jël. C’est pourquoi nous comprenons parfaitement l’engagement du leader du Jëf-Jël à trouver une issue heureuse à la question de la candidature unique de Benno Siggil Sénégal. Cependant, le débat n’est pas de savoir qui a raison et qui a tort. Chacun a sa vérité comme on dit en Peuhl. C’est la vérité du peuple qui nous intéresse. Et cette vérité se trouve dans la volonté que ce peuple a exprimée lors des élections locales de 2009 en élisant la liste de Benno partout où les partis se sont unis. Donc, la place de tous les leaders de l’opposition est dans Benno Siggil Sénégal et nul-part-ailleurs, y compris Talla SYLLA qui fut l’artisan de cette grande coalition de l’opposition.

« Qui aime bien châtie bien» Dit-on. Alors, puisque nous aimons bien l’opposition, nous n’allons pas faire dans la langue de bois face à ses atermoiements. Benno Siggil Sénégal est en train de passer à côté de l’essentiel. Et la responsabilité d’une victoire future de WADE incombera à tous les leaders de cette coalition de partis, sans exception. Quittez vos certitudes débridées, vos ambitions démesurées. Aucun parti, pris isolément, dans ce pays, ne peut remporter l’élection de 2012. Autant nous avertissions en 2007 en affirmant que le monstre chancelle mais, a plus d’un tour dans son arc ; autant nous disons aujourd’hui que WADE et son camp savent ce qu’ils veulent et ne ménageront aucun effort pour y parvenir.

Seul un mouvement national fort, réunissant les mouvements citoyens, l’écrasante majorité des partis politiques, la société civile dans son ensemble, les démocrates et patriotes de notre pays, pourrait venir à bout de cette oligarchie bien organisée malgré les apparences qu’elle laisse apparaître. Ils font du pilotage à vue dans leur façon de gérer le pays, mais, pour ce qui concerne leur projet monarchique, ils sont en train de tout planifier avec dextérité.

Nous pouvons nous tromper, c’est ce que nous souhaitons, mais ne les sous-estimons pas.
Lorsqu’on est capable de pousser le peuple à douter de la sincérité d’un citoyen comme Youssou NDOUR, lorsqu’on est en mesure de pousser un leader d’opinion comme Moubarak LÔ à être méconnaissable, avec ses sondages curieux, lorsqu’on réussit à faire douter sur la neutralité du journaliste Sidy Lamine NIASS et de son groupe de presse, entre autres… on est en mesure de réussir d’autres coups tordus. Ils sont en train de faire un travail remarquable de neutralisation subtile de certains médias et leaders d’opinion.

Nous ne voulons pas prêcher dans le désert, nous disons franchement à la coalition Benno Siggil Sénégal d’être conséquente avec elle-même ou de changer son nom pour devenir tout de suite du « Tassaro Seugueul Sénégal », ce qui n’est pas souhaitable. Cette coalition ne peut avoir qu’une seule couleur, un seul prototype de carte à mettre dans l’urne à la présidentielle. Donc elle ne peut être portée que par un seul candidat. Les autres seront leurs propres candidats et ceux de leurs partis. Ça au moins c’est clair. Nom de Dieu !

Les Assises nationales ont fait une partie très importante du chemin pour aider le peuple à trouver des solutions à ses problèmes. Et jusqu’à présent, des plateformes continuent de travailler à l’amélioration de ses résolutions. Puisque les partis d’oppositions de Benno figurent en bonne place dans ces Assises nationales, mieux, ont participé aux travaux et signé la Charte qui en est ressortie, nous trouvons indécent qu’un jeune responsable politique dont le leader a eu à les défendre farouchement, cherche à les tourner en dérision en disant qu’elles ne sont ni le Saint Coran ni la Sainte Bible… une évidence que tout le monde sait du reste. Si ce blasphème regrettable, cette sortie maladroite de ce jeune, qui ne manque pas de mérite dans sa façon de s’opposer, lui est personnelle, nous demandons à son leader de le corriger. Il a encore besoin d’expérience politique. Ce langage desserve son parti. Toutefois, si son leader partage sa raillerie qui va jusqu’à dire que les travaux des Assises nationales ne constituent ni « un programme » ni « une constitution », cela serait grave du point de vue de l’éthique et du respect que son parti, le PS, doit au peuple sénégalais, à toutes les personnes ressources et aux organisations qui ont pris part à ses consultations citoyennes nationales.

Nous devons rappeler que c’est un travail de réflexion mené pendant une année par de dignes fils de ce pays pour sauver leur peuple face aux difficultés dans lesquelles l’ont plongé des années de gabegie et de pilotage à vue, à la fois du régime actuel et du régime sortant. Par respect au peuple et à ces patriotes qui espèrent beaucoup de l’application de ces dites conclusions, ce jeune responsable politique doit moduler son langage la prochaine fois. Encore une fois, nous osons croire que son ironie n’engage pas son parti sinon, nous aurons vraiment des raisons de désespérer de

son leader qui aspire à nous diriger demain.

La sagesse affichée par des leaders tels que Moustapha NIASS et Amath Dansokho concernant ce débat sur les Assises nationales et sur la candidature unique de Benno est à méditer par tous. Le moment n’est pas à la polémique stérile, un esprit responsable ne polémique pas. Nous le répétons souvent. La folie-des-grandeurs est le pire ennemi d’un homme publique. C’est une maladie qui risque d’affecter certains leaders de Benno Siggil Sénégal s’ils ne font pas attention. Leurs proches collaborateurs leur font croire qu’ils sont, chacun pour ce qui le concerne, l’Homme de la situation, le plus beau, le plus gentil, le plus intelligent, le faiseur de miracle… C’est un leurre monumental. Et des sondages comme ceux réalisés par notre cher Moubarak LÔ, « sacré Moubarak LÔ », ne font que semer la zizanie au sein de l’opposition en faisant croire à un leader, déjà infatué de soi, qu’il pourrait facilement remporter l’élection présidentielle. L’illusion est toujours au bout du tunnel de l’ambition en croissance démesurée.

« Je ne crois pas au conte de fée même si cela vient de moi » Disait James WEST. L’époque du leader providentiel est révolue. Ce qu’il faut à ce pays, c’est une équipe dynamique, soudée, bien solide et sincère pour une application des conclusions des Assises nationales qui pourront être améliorées si nécessaires. C’est désolant de constater qu’en vérité l’opposition roupille.

Dépassez vite cette question de candidature de l’opposition pour secouer ce régime sur des problèmes qui intéressent les citoyens et la prochaine élection présidentielle: les cartes d’identité nationales, le fichier électoral etc. Si cette polémique continue, WADE, à qui la constitution ne donne même pas la possibilité de se présenter en 2012, d’après certains analystes politiques qui n’ont pas tout à fait torts puisqu’il est en train de finir son deuxième mandat, risque de rempiler et de permettre ainsi à son fils et sa bande de larbins de diriger ce pays par procuration. Qu’on ne nous parle pas, demain, de peuple indolent. Si l’opposition fait bloc face à WADE, le peuple la suivra. Autrement, bonjour les dégâts !

Tafsir Ndické DIEYE
Auteur de polars et de poésie dont :
Odeur de sang (polar), Silence ! On s’aime (poésie)
Editions Le Manuscrit Paris mars 2008
E-mail : ndickedieye@yahoo.fr


5.Posté par hamedin le 28/06/2010 22:14 | Alerter
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Bitimrew.com : Lundi 28 Juin 2010
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Commentaires [ 2 ]









DEUX ANS A LA COOPÉRATION : Karim mobilise prés de 2.000 milliards de Cfa



Il est souvent critiqué par ses détracteurs. Mais la vérité c’est que le Ministre d’Etat, Karim Wade est un homme au service de son pays. Certains lui collent l’image d’un fils à papa sous la protection du Président. Une belle fausse image. La preuve, Karim Wade a mobilisé plus de 2.000 milliards de Fcfa qui constituent des programmes à réaliser dans des domaines aussi nombreux que variés.

Pour la réalisation des Chantiers de l’Oci, Karim Wade et son équipe ont mobilisé prés de 432 milliards de FCfa. Ces fonds ont servi à construire des hôtels, des routes, des échangeurs etc… Dés qu’il a été nommé Ministre dans le Gouvernement, il a posé des jalons pour un Sénégal émergent. Dans le cadre des infrastructures, Karim Wade a trouvé un financement de d’un montant de prés de 307 milliards de FCfa dégagé pour la réalisation des chantiers suivants : Les routes : Diamniadio – Kaolack, Kolda-Dianamalary, Sokone-Karang, Bignona -Séléty, Cap-Skirring-Ziguinchor-Mpak, Diamniadio- Thiès et Mbour-Joal. A cela s’ajoute la construction des ponts de Médina Ndiathbé, de Diaroumé, de Ngouye et Gouloumbou qui commande l’accès à la route du Sud ainsi que des passerelles de Joal-Fadiouth. Il est évident que les populations vivants dans ses zones seront reconnaissantes à l’endroit du réalisateur de ces travaux. D’autres projets sont en cours de réalisation. Le montant mobilisé s’élève à 580 milliards Fcfa pour la construction de la route Matam - Linguère. C’est avec les Fonds Koweitien, la BID et des démarches entreprises auprès de la BIDC que tout le financement a été bouclé.

DES ROUTES PARTOUT

Par ailleurs, d’autres financements ont été acquis pour la réhabilitation de la route Kaolack-Tambacounda et Kédougou-Saraya-frontière Mali avec la construction du pont de la Falémé, sur financement de l’UE, de la BAD, de la BOAD, de la BID et du Japon pour un montant de 110 Milliards FCFA. Il y a aussi la construction de la route Tambacounda- Médina Gounass-Labé. Sans oublier la mise à niveau de la partie urbaine de la RN1 entre Seven Up – Thiaroye – Fass Mbao qui permettra d’améliorer l’accès de Dakar en attendant l’achèvement de l’autoroute à péage. Toujours dans le cadre des grands travaux, il y a le Projet Urbain à haute intensité de main d’œuvre (PUHIMO), sur financement de l’UE pour un montant de 20 milliards FCFA et qui concerne les villes de Dakar et Ziguinchor, la réhabilitation des routes de « Kaolack Etoile » avec les axes Kaolack – Ndoffane, Kaolack – Keur Madiabel et Kaolack – Passy, la construction des Boucles du Blouf et du Boudié, des routes Oussouye – Mlomp – Elinkine – Djiromaye dans les régions de Ziguinchor et Kolda. D’ailleurs, Karim Wade a lancé un programme visant la réhabilitation des ponts : Faidherbe de Saint-Louis et Emile Badiane de Ziguinchor. La réhabilitation de la route Saint-Louis -Rosso-Richard-Toll a démarré cette année pour 30 milliards FCFA. L’Etat va entreprendre cette année, la réhabilitation de la route Tambacounda – Kédougou et la 2ème phase de la Boucle du Blouf. Il en sera de même, pour les travaux d’élargissement en 2X2 voies de l’axe Diamniadio – Mbour pour assurer la connectivité de l’Aéroport de Ndiass et de la DISEZ. Ce n’est pas tout. Dans un autre registre, au niveau de Dakar, les hôtels ont mobilisé un financement global de 194,5 milliards de FCFA. Le ministre d’Etat, Karim Wade avait annoncé à Touba la mise sur pied d’un grand plan d’aménagement urbain de la cité religieuse destiné à faire face aux grands problèmes de développement auxquels elle est appelée à faire face. «Nous allons initier un grand plan d’aménagement pour penser au Touba de demain, aux problèmes d’aménagement urbain, d’assainissement et d’accessibilité » a notamment dit M. Wade au terme de visite de quelques heures consacrée aux grands travaux de la ville, menés par l’Agence autonome des travaux routiers (AATR) et Henan Chine. Pour ce programme lancé dans la ville de Touban 100 milliards ont été dégagés. Karim Wade a par ailleurs mobilisé un milliard de francs CFA pour financer les travaux périodiques de la route qui va de Khombole à Darou Alpha, en passant par Touba Toul, Tivaoune, Pombal et Darou Alpha, longue de 54 km. Ce financement a été fait à travers l’Agence autonome des travaux routiers (AATR). Les travaux sur cette route consistent en un rechargement généralisé de la piste pour permettre aux automobilistes de pouvoir circuler facilement avant son bitumage en 2011. Une partie de la somme dégagée, soit 200 millions de francs CFA, a été utilisée pour les travaux d’entretien de la voirie et d’extension de cette route, sur 1,6 Km à l’intérieur de la commune de Tivaoune.

LA CHINE, L’INDE ET MEME LA COREE

Après la Chine et l’Inde, la Corée s’est engagée dans les grands travaux du Ministre de la Coopération internationale. Une étude a été faite sur les possibilités d’impliquer les entreprises coréennes dans la construction d’un train rapide entre l’aéroport de Diass et Dakar avec des connexions à Thiès et Mbour. Les autorités coréennes ont également accepté de lancer avec le Sénégal le processus des études pour la construction d’une centrale solaire de 300 mégawatts combinée à une usine de dessalement de l’eau de mer. Des accords ont été signés par le ministre d’Etat, Karim Wade, et l’ambassadeur de Chine au Sénégal, Gong Yanxing. Ce programme de coopération se chiffre à plus de 100 milliards de FCFA et touche les domaines de la culture (construction du grand Théâtre national et du Musée des civilisations noires), des sports (réhabilitation de 11 stades régionaux), de l’agriculture (renouvellement d’assistance technique agricole), de la santé (construction d’un hôpital de plus de 130 lits), etc. Un accord a été signé avec la «China communications construction» pour la construction des 11 ponts, la réhabilitation des ports secondaires de Kaolack, Saint-Louis et Ziguinchor, la réalisation de terminaux céréaliers, minéraliers ainsi que la construction d’aéroports régionaux. Un autre avec «China Railways International» pour la modernisation de la ligne de chemin de fer Dakar-Bamako. Un autre accord a été signé avec «China Electrics», le troisième accord vise la construction d’une centrale de production électrique de 50 Mégawatts. Le Petrosen a signé avec «Cnocc» sur l’exploration et la recherche pétrolière offshore et Onshore. Un accord a été aussi signé avec China SOF Industry pour la production de 300 mégawatts d’énergie solaire à Ranérou (région de Matam). Accord avec Eximbank pour la construction des 11 stades régionaux, du grand Théâtre national et du Musée des civilisations, entre autres. Le dernier accord signé concerne l’application des tarifs préférentiels sur 4721 produits sénégalais dont l’arachide et le coton qui, désormais, vont avoir accès au marché chinois.

LES INDIENS DANS L’AGRICULTURE

Sur le plan agricole, la partie sénégalaise lors de la dernier visite de Karim Wade en Inde, s’est félicitée du fait que l’assistance indienne a contribué au renforcement de l’autosuffisance alimentaire au Sénégal suite à l’augmentation de la production de riz qui est passée de 100.000 tonnes métriques en 2006 à 460.000 tonnes métriques en 2009, et qui est en passe d’atteindre 1.000.000 de tonnes dans les prochains 4-5 ans. La balance commerciale est en faveur du Sénégal par 71.46 millions de dollars US. Les chiffres provisoires pour 2009-10 (avril-septembre 2009) indiquent que durant cette période, le commerce bilatéral a atteint 216 ,26 millions de dollars US y compris les exportations indiennes de 84,21 millions et les importations indiennes de 131,95 millions. L’inde est aussi dans la Santé. Une convention de financement de 2,5 milliards de FCFA a été signée pour équiper les centres de santé afin de permettre aux Sénégalais d’avoir accès plus facilement aux soins de santé. Cette convention a été signée avec la Banque pour le commerce extérieur de l’Inde.

«UN TOIT POUR TOUS »

Sachant les difficultés qu’affrontent les travailleurs, Karim Wade s’est engouffré dans ce secteur pour chacun trouve un toit. Il a signé un protocole d’accord pour la réalisation et la construction 33.000 logements sociaux en faveur du Sénégal. Ce protocole a été signé avec le président exécutif et directeur général de la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID, bras financier de la Banque islamique de développement pour le secteur privé), Khalid Mohamed Al-Aboodi et le président exécutif de la société Foras International Investment Company, Dr Hatim Jamil Mukhtar. Quelques 150.000 foyers supplémentaires vont accéder à l’électricité, avait annoncé à Guédiawaye le Ministre d’Etat, Karim Wade. Cette performance sera réalisée par le Sénégal grâce à la convention de financement d’un montant total de 35 milliards de FCFA relative au projet de réhabilitation et d’extension du réseau de distribution du courant électrique à Dakar et sa banlieue. Le leader de la Génération du concret est suffisamment outillé pour affronter sur le terrain politique ses propres adversaires et ceux de son père. S’il arrive effectivement à réaliser tous ces grands travaux engagés avant 2012, il pourrait sans complexe porter sur ses épaules le bilan du candidat du Pds à la prochaine présidentielle et même après… (Nous reviendrons sur ses réalisations avec des projets comme Sénégal Airlines, Aéroport de Diass etc…)



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