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La requête »n’avait pas trop d’importance », selon El Hadj Amadou Sall

Rédigé par leral.net le Mardi 6 Mars 2012 à 20:52 | | 0 commentaire(s)|

La requête  »n’avait pas trop d’importance », selon El Hadj Amadou Sall
La requête introduite par le candidat des Forces allées pour la victoire (FAL 2012 )obéissait à une ‘’question de principe’’ et »n’avait pas trop d’importance », a estimé Me El Hadji Amadou Sall, soulignant que l’objectif était de permettre à 2.000 personnes de pouvoir voter, pour le cas de Bignona, lors du deuxième tour de l’élection présidentielle prévue le 25 mars.

Le Conseil constitutionnel a publié mardi les résultats officiels du premier tour du scrutin présidentiel, rejetant les requêtes introduites par le camp de Me Wade, concernant le vote des Sénégalais de l’extérieur et dans les villes de Bignona (sud), Touba, Mbacké et Kaolack (centre).

Contacté par l’APS, Me El Hadji Amadou Sall a déclaré que la requête ‘’n’avait pas trop d’importance. Elle ne visait pas à annuler les résultats de l’élection. C’est une question de principe. C’était pour permettre à 2.000 personnes de pouvoir voter au deuxième tour’’ concernant Bignona.

La requête présentée le 13 mars au greffe du Conseil constitutionnel tendait à l’annulation des résultats des votes des Sénégalais de l’extérieur, de certains bureaux de vote à Touba, Mbacké, et Kaolack (centre) et à la validation de certains bureaux de vote de Bignona (sud).

Pour le cas de Bignona, ‘’il y a lieu, selon le requérant, de valider les votes effectués dans des sites délocalisés, avec l’accord de tous les candidats, par le préfet, pour des raisons de sécurité dans le département de Bignona’’, rappelle le Conseil constitutionnel, dans son arrêt rendu mardi.

La juridiction souligne que conformément à l’article L68 du code électoral, ‘’la liste des bureaux de vote sur l’ensemble du territoire national est définitivement arrêtée et publiée trente jours avant le scrutin par le ministère chargé des Elections sous la supervision et le contrôle de la CENA (Commission nationale électorale autonome). Elle ne peut faire l’objet d’aucune modification’’.

Pour le Conseil constitutionnel, ‘’il ne résulte ni de ce texte, ni d’aucune autre disposition légale pour le préfet de déplacer un lieu vote et que la force majeure ou l’état de nécessité invoqués, faute d’éléments constitutifs ne saurait prospérer’’.

»L’arrêt du Conseil constitutionnel aura pour conséquence de priver 2.000 personnes du droit de vote », selon le porte-parole du candidat des FAL 2012 qui pense déjà à la victoire de son camp le 25 mars.

‘’On va gagner, on espère gagner. Ce n’est pas indigne de gagner au second tour’’, a dit Me Sall, soulignant que le deuxième tour ‘’ne sera pas un référendum’’ pour ou contre Wade.

Il s’agit, a dit Me Sall, d’un ‘’choix entre deux projets de société’’ présentés par les candidats Macky Sall et Me Abdoulaye Wade.

Le Conseil constitutionnel a publié mardi les résultats définitifs de l’élection présidentielle du 26 février. Les candidats Abdoulaye Wade (34,81%) et Macky Sall (26,58%) sont arrivés en tête au premier tour.



de de Aps.sn