Tout le discours infect repose, en filigrane sur ce postulat. Libre à la presse de reprendre cette chronique ! L’objectif majeur, c’est de sauver nos sœurs, frères, la plupart fragiles, qui sont les principales victimes de cette secte condamnable et dangereuse. Puisqu’il s’agit bien de cela. Le gourou utilise un paravent imparable religieux et scotcher ses fidèles pour arriver à ses fins. Le modus operandi est le même partout : la religion pour copter sa clientèle fragile et non avertie, de façon à l’embrigader. Ici au Sénégal, il y a une analogie stupéfiante, car la religion constitue la voie la plus sûre pour tromper malheureusement des populations crédules.
Le gourou est peint sous les couleurs d’un être exceptionnel, alors qu’en réalité, il n’en est rien puisqu’il est maquillé sous un autre faux visage pour sortir ses fidèles de l’obscurantisme, alors que lui-même est potentiellement un obscurantiste. Il le sait-lui-même. Ce n’est pas parce qu’on est un intellectuel qu’on ne tombe pas sur l’émaille du filet. Qu’est- ce qu’une secte ?
L'auteur, professeur émérite à Paris I- Sorbonne, a commencé par rappeler un certain nombre de faits divers tragiques qui, depuis les années 80, ont marqué l'actualité (suicides en Guyanne de la secte Temple du peuple de Jim Jones, attentats au Japon, condamnations de 9 membres de la Scientologie, etc). Ces événements ont conduit le gouvernement français à se pencher sur le sujet (Rapport Vivien en 85, liste controversée de la mission ministérielle MILS 1999-2001, instauration de la MIVILUDES en 2002, rapport Fenech). L'Eglise catholique, elle-même, s'est interrogée sur le phénomène des sectes, comme nouveaux mouvements religieux générant un défi pastoral. La secte, désormais, apparait comme un fléau social. Mais quelle définition lui donner ? Tout le monde l'utilise, même les juristes, sans qu'aucune définition juridique n'existe... La confusion règne donc.
Dans l’Antiquité Philippe Sellier a choisi l’approche linguistique et historique.
- Le terme secte, dans son sens le plus ancien, vient de latin sequi, secutus, c'est-à-dire suivre. Commençons d’abord par citer cet adage. Qui se ressemble, s’assemble !
Communautarisme du banditisme, caste de rats paresseux, bande de danseurs, bavards, voleurs, fumeurs de chanvre indiens, maudits, vous inspirez le dégoût, le poison que vous incarnez, vous perdra-les thiantacounes-un embrouillamini ! Drogues, sexes, détrousseurs, voilà ce à quoi excelle le groupuscule ! Du Sénégal où ils prolifèrent dans les rues de Dakar, en passant par l’Europe jusqu’aux Etats-Unis, ils se reconnaissent par leur accoutrement de patchwork de tissu, drealocks sur leurs têtes teigneuses et crasseuses. Sur le prétexte
fallacieux de servir pour l’humilité, leur vie se résume exclusivement à la mendicité, à la danse et aux chants. Ils sont formatés tels des animaux. Tantôt, ils sont « baye fal », soi- disant pour se référer à leur unique dieu, tantôt, ils se déclarent « thiantacounes »- « baye fal des leurres »-un verbiage creux que personne ne peut comprendre.
Qui est béthio thioune ?
Un ancien administrateur civil atypique, controversé, né vers les années1938. IL est impliqué dans plusieurs affaires de détournements d’argent. Pour échapper à la justice, il se réfugie dans le mouridisme. Pendant les élections de 2012, arrosé de mallettes, il soutient WADE, son candidat. Sur une population de 13-14 millions, il déclarait 7 millions de disciples. Un délire. Béthio : "Si Wade ne gagne pas l’élection, qu’on ne me fasse plus acte d’allégeance !". On connaît la suite.
Le péril de la pieuvre s’érige en victime expiatoire.
Mais les victimes sont oubliées et leurs familles niées sur l’autel du mépris le plus démentiel. Non.
Les adeptes de la peste rivalisent d’audace et aux titres burlesques dans les journaux :
« Béthio couloir de la mort », « Face à l’oppression, l’existence est un droit, la résistance un devoir », « S.O.S. Un régime réactionnaire - Un état orsec - un gouvernement arc-en-ciel»
Déformation, dénigrements des institutions et des nouvelles autorités politiques, manipulations, désinformations à tout vent, propagandes, mensonges et pures affabulations pour libérer un délinquant notoire. Idolâtrie d’un chef précepteur, manipulateur, sous les défroques victimaires, en inversant les rôles pour faire avaler une supercherie gigantesque et justifier des inepties monstrueuses. Les victimes ne comptent plus. L’existence du gourou prime sur la mémoire des victimes. Faire croire coûte que coûte à un complot du plus haut sommet de l’état. Une stratégie improductive. Béthio, le coupable est obligatoirement la sempiternelle victime. La pieuvre : le gourou de la secte n’en est pour rien, au contraire, il est persécuté sous de faux postulats. Et l’état est le coupable idéal, l’organisateur principal des coups tordus montés de toute pièce. Ce n’est pas Bethio, complaisamment exalté, « la sainteté », qui a commis le double meurtre, mais c’est bien l’état. Béthio L’état est le vrai commanditaire, fait porter le chapeau à Bethio, le sauveur des ténèbres.
Bref, on dénature tout. On invente des histoires pour discréditer la justice et innocenter un criminel. On ne parle plus des complices directs, les exécuteurs, que sont les adeptes de la secte font l’objet d’abstraction systématique. Parler d’eux, c’est condamner le commanditaire principal, c’est à dire Bethio C’est la personne du gourou qui compte après tout. C’est le paroxysme d’une criminalité qu’on tient « à légaliser » à tout prix, en blanchissant le voyou. Mais les faits prouvent une culpabilité du gangster pris dans son
propre piège. Mais Jusqu’où iront-ils pour sauver leur maitre, leur soldat ? Ce qui est sûr, c’est que la justice ne lâchera jamais le morceau, au risque de pérenniser l’impunité.
Après les auditions remarquablement menées par les enquêtes minutieusement diligentées par le procureur et malgré les dénégations et les incohérences foudroyantes à répétitions du gourou, qui est directement impliqué dans cette affaire rocambolesque, pour avoir été le commanditaire principal du double meurtre à keur samba Laobé, baptisé sous le nom emphatique «Médinatoul Salam »-relève assurément’ d’une supercherie extraordinairement grotesque, est depuis lors sous les verrous, de même que sa bande de malfrats, lesquels interrogés, l’accablent sèchement comme étant l’organisateur de la tuerie barbare. Force reste à la loi. Ils sont sous bonne garde. Ce ne sont pas des attardés psychiques, formatés par cette chapelle ordurière qui doivent dicter leur musique satanique. C’est sous le magistère de Macky sall que nous avons vu qu’un criminel encagoulé sous la casquette d’un prétendu « cheikh » est arrêté pour ses crimes. Et les masques tombent. La semaine dernière, à toute fin utile, sur ma chronique « l’apologie vulgaire d’un médiocre perroquet de service aux ordres d’un criminel notoire », j’ai reproduit en fac-similé le rapport du parquet de Thiès sur le double meurtre de keur Samba Laobé l’affaire béthio thioune, A Z
[DAOUDA MINE ET OUSSEYNOU MASSERIGNE GUEYE SOURCE LOBSERVATEUR]. Une pièce à conviction.
D’ailleurs le grade de « cheikh » ne s’octroie nullement. C’est bien Béthioune, le commanditaire principal. Il doit rester au cachot. Le gouvernement gouverne, mais les opposants s’opposent conformément aux institutions. Mais quand même ! C’est un simple citoyen, il est justiciable et un non un justicier qui agit selon ses propres pulsions névrotiques. Venir nous sortir des inepties au prétexte d’un MBA bidon, cette peau d’âne, qui s’achète à la pelle comme au marché rime à la petitesse d’esprit de cet homme improductif.
Cet individu est le prototype même du mythe des diplômes. C’est un pauvre type, un affabulateur, un vulgaire arriviste attaché au culte de personnalité et qui cherche piteusement une place pour se vendre. Un vrai intellectuel digne de ce nom ne peut être inféodé à une quelconque secte, parce qu’il est digne, libre d’esprit et agit en toute conscience, en faisant part de ses analyses sur la question publique, de par son expertise et prenant position pour l’intérêt général à son intime conviction. Là il est juge et partie, donc il n’est pas neutre. Son discours est totalement décousu, car il fait preuve de nullité absolue et de platitude manifestes. Il est loin d’être ce qu’il croit être. Un abruti, un drogué de son
espèce. C’est un abrogé parfait, passé maître du ridicule. Il défend des dividendes crypto personnels sur des bases mensongères.
Cette horde d’énergumènes phagocytés sans foi ni loi ne dispose d’aucune prise réelle sur les décisions d’une justice libre et libérée, qui agira en conséquence contre les délinquants, quel que soient les auteurs; d’où qu’ils puissent venir. Finie l’impunité. Ses avocats, qui demandent en vain sa liberté provisoire pour raison médicale, ne s’en lassent pas et continuent de solliciter des demandes déclarées irrecevables.
Questions.
Est-ce parce que les juges ont l’intime conviction que derrière cette sauvagerie indescriptible, que rien ne justifie, se cachent les preuves matérielles d’une secte incorrigible, manifestement dangereuses, aux apparences religieuses obscures, s’autorisant tout ?
Deuxième hypothèse possible : si le chef de gang était réellement malade, comme l’expliquent mordicus, ses avocats, pourquoi alors, a-t-il donc l’énergie nécessaire de se déplacer en 4 X 4 en pleine nuit, pour accompagner ses complices à la seule fin de dissimuler les corps, sans autorisation ? Troisième hypothèse : alors qu’il dispose d’une autorité, qu’a-t-il fait pour empêcher le massacre ?
Le wadisme décrié de ces douze dernières années ont-elles donc crée les conditions de l’impunité ? En tant que président de la république, sa préférence spirituelle et son allégeance à une certaine communauté religieuse ont- elles ouvert la boîte de pandore,
jusqu’à porter son propre marabout sur la liste des députés ? Dans une république normale, la sagesse aurait voulu que même si le président est libre de son choix, mais qu’il puisse le faire de façon discrète, sans qu’il soit obligé d’en faire une quelconque publicité, au risque de heurter l’unité nationale. wade était-il vraiment sincère lorsqu’il s’accroupissait devant son guide, sous l’œil des caméras qui immortalisaient l’événement à chaque déplacement célébré en grande pompe à Touba, la ville sainte des mourides ? Wade était-il le président d’une communauté ou du Sénégal ?
Au prétexte qu’ils appartiennent au mouridisme, les adeptes « thiantacounes »- on ne sait ce que cela signifie, ostensiblement armés de gourdins et portant une photo à l’effigie de leur chef, bethio thioune, paradent quotidiennement dans les rues de Dakar et dans le reste du pays, crient : « dieureujef cheikh béthio thioune » avec un tapage démoniaque ,comme pour montrer leur force, alors que celui-ci s’autorisait à célébrer à longueur de journées des mariages, sans nécessairement avertir les parents des nouveaux mariés, ceci dans un brouhaha infernal, pis encore, il lui suffisait de réciter simplement 7 fois le nom de son guide. Ces gens-là ne sont ni des mourides, ni des musulmans, mais une bande de malfaiteurs terroristes, qui n’est autre qu’une secte moribonde, qui utilise bassement la confrérie mouride, comme échappatoire, à dessein de créer l’arbitraire.
L’arrestation du voyou mettra un terme à cette secte inique. Wade n’étant ni immortel, encore moins invincible, est parti par la petite porte, comme l’ont décidé vaillamment l’ensemble des sénégalais le 25 mars 2012 au soir. Les incantations d’un garnement en quête de notoriété ne peuvent modifier guère le cours de l’histoire. Le mentor pour lequel il se bat n’est qu’un usurpateur, un détrousseur qui doit moisir derrière les barreaux jusqu’à la fin de ses jours pour avoir l’outrecuidance de commettre un sacrilège. La justice doit être rendue proportionnellement selon le degré de gravité du double meurtre qu’il a délibérément
commis en toute conscience. Aucune excuse n’est autorisée. La vie est sacrée. Aucune Liberté provisoire n’est pas négociable sur ce plan là. Quiconque décidera d’enlever la vie à quelqu’un répondra de ses actes. La pègre pleurnicharde, satanique représentée par ce clan diabolique devra s’attendre au pire, si d’aventure, des actes délictueux seraient commis n’importe où dans tout le territoire. Il n’y a nullement dans ce pays un no man’s land. Le laxisme clientéliste de l’état a conduit trop d’injustices. Aucune ville, ni aucun village, ne peuvent être des titres fonciers privés. La république est une et indivisible. Si elle l’estime nécessaire, la justice peut bel et bien s’attaquer à des intentions lorsque celles-ci menacent l’unité nationale. Dans ces conditions, peut-on dire que « La révolution Macky sallienne » menace-t-elle la secte satanique ? Les gesticulations ombreuses d’un guignol ne peuvent arrêter les bras d’une mer.
Modou ngoné Fall DéguèneNdiaye
Les vérités d’un internaute Africain solitaire
Le gourou est peint sous les couleurs d’un être exceptionnel, alors qu’en réalité, il n’en est rien puisqu’il est maquillé sous un autre faux visage pour sortir ses fidèles de l’obscurantisme, alors que lui-même est potentiellement un obscurantiste. Il le sait-lui-même. Ce n’est pas parce qu’on est un intellectuel qu’on ne tombe pas sur l’émaille du filet. Qu’est- ce qu’une secte ?
L'auteur, professeur émérite à Paris I- Sorbonne, a commencé par rappeler un certain nombre de faits divers tragiques qui, depuis les années 80, ont marqué l'actualité (suicides en Guyanne de la secte Temple du peuple de Jim Jones, attentats au Japon, condamnations de 9 membres de la Scientologie, etc). Ces événements ont conduit le gouvernement français à se pencher sur le sujet (Rapport Vivien en 85, liste controversée de la mission ministérielle MILS 1999-2001, instauration de la MIVILUDES en 2002, rapport Fenech). L'Eglise catholique, elle-même, s'est interrogée sur le phénomène des sectes, comme nouveaux mouvements religieux générant un défi pastoral. La secte, désormais, apparait comme un fléau social. Mais quelle définition lui donner ? Tout le monde l'utilise, même les juristes, sans qu'aucune définition juridique n'existe... La confusion règne donc.
Dans l’Antiquité Philippe Sellier a choisi l’approche linguistique et historique.
- Le terme secte, dans son sens le plus ancien, vient de latin sequi, secutus, c'est-à-dire suivre. Commençons d’abord par citer cet adage. Qui se ressemble, s’assemble !
Communautarisme du banditisme, caste de rats paresseux, bande de danseurs, bavards, voleurs, fumeurs de chanvre indiens, maudits, vous inspirez le dégoût, le poison que vous incarnez, vous perdra-les thiantacounes-un embrouillamini ! Drogues, sexes, détrousseurs, voilà ce à quoi excelle le groupuscule ! Du Sénégal où ils prolifèrent dans les rues de Dakar, en passant par l’Europe jusqu’aux Etats-Unis, ils se reconnaissent par leur accoutrement de patchwork de tissu, drealocks sur leurs têtes teigneuses et crasseuses. Sur le prétexte
fallacieux de servir pour l’humilité, leur vie se résume exclusivement à la mendicité, à la danse et aux chants. Ils sont formatés tels des animaux. Tantôt, ils sont « baye fal », soi- disant pour se référer à leur unique dieu, tantôt, ils se déclarent « thiantacounes »- « baye fal des leurres »-un verbiage creux que personne ne peut comprendre.
Qui est béthio thioune ?
Un ancien administrateur civil atypique, controversé, né vers les années1938. IL est impliqué dans plusieurs affaires de détournements d’argent. Pour échapper à la justice, il se réfugie dans le mouridisme. Pendant les élections de 2012, arrosé de mallettes, il soutient WADE, son candidat. Sur une population de 13-14 millions, il déclarait 7 millions de disciples. Un délire. Béthio : "Si Wade ne gagne pas l’élection, qu’on ne me fasse plus acte d’allégeance !". On connaît la suite.
Le péril de la pieuvre s’érige en victime expiatoire.
Mais les victimes sont oubliées et leurs familles niées sur l’autel du mépris le plus démentiel. Non.
Les adeptes de la peste rivalisent d’audace et aux titres burlesques dans les journaux :
« Béthio couloir de la mort », « Face à l’oppression, l’existence est un droit, la résistance un devoir », « S.O.S. Un régime réactionnaire - Un état orsec - un gouvernement arc-en-ciel»
Déformation, dénigrements des institutions et des nouvelles autorités politiques, manipulations, désinformations à tout vent, propagandes, mensonges et pures affabulations pour libérer un délinquant notoire. Idolâtrie d’un chef précepteur, manipulateur, sous les défroques victimaires, en inversant les rôles pour faire avaler une supercherie gigantesque et justifier des inepties monstrueuses. Les victimes ne comptent plus. L’existence du gourou prime sur la mémoire des victimes. Faire croire coûte que coûte à un complot du plus haut sommet de l’état. Une stratégie improductive. Béthio, le coupable est obligatoirement la sempiternelle victime. La pieuvre : le gourou de la secte n’en est pour rien, au contraire, il est persécuté sous de faux postulats. Et l’état est le coupable idéal, l’organisateur principal des coups tordus montés de toute pièce. Ce n’est pas Bethio, complaisamment exalté, « la sainteté », qui a commis le double meurtre, mais c’est bien l’état. Béthio L’état est le vrai commanditaire, fait porter le chapeau à Bethio, le sauveur des ténèbres.
Bref, on dénature tout. On invente des histoires pour discréditer la justice et innocenter un criminel. On ne parle plus des complices directs, les exécuteurs, que sont les adeptes de la secte font l’objet d’abstraction systématique. Parler d’eux, c’est condamner le commanditaire principal, c’est à dire Bethio C’est la personne du gourou qui compte après tout. C’est le paroxysme d’une criminalité qu’on tient « à légaliser » à tout prix, en blanchissant le voyou. Mais les faits prouvent une culpabilité du gangster pris dans son
propre piège. Mais Jusqu’où iront-ils pour sauver leur maitre, leur soldat ? Ce qui est sûr, c’est que la justice ne lâchera jamais le morceau, au risque de pérenniser l’impunité.
Après les auditions remarquablement menées par les enquêtes minutieusement diligentées par le procureur et malgré les dénégations et les incohérences foudroyantes à répétitions du gourou, qui est directement impliqué dans cette affaire rocambolesque, pour avoir été le commanditaire principal du double meurtre à keur samba Laobé, baptisé sous le nom emphatique «Médinatoul Salam »-relève assurément’ d’une supercherie extraordinairement grotesque, est depuis lors sous les verrous, de même que sa bande de malfrats, lesquels interrogés, l’accablent sèchement comme étant l’organisateur de la tuerie barbare. Force reste à la loi. Ils sont sous bonne garde. Ce ne sont pas des attardés psychiques, formatés par cette chapelle ordurière qui doivent dicter leur musique satanique. C’est sous le magistère de Macky sall que nous avons vu qu’un criminel encagoulé sous la casquette d’un prétendu « cheikh » est arrêté pour ses crimes. Et les masques tombent. La semaine dernière, à toute fin utile, sur ma chronique « l’apologie vulgaire d’un médiocre perroquet de service aux ordres d’un criminel notoire », j’ai reproduit en fac-similé le rapport du parquet de Thiès sur le double meurtre de keur Samba Laobé l’affaire béthio thioune, A Z
[DAOUDA MINE ET OUSSEYNOU MASSERIGNE GUEYE SOURCE LOBSERVATEUR]. Une pièce à conviction.
D’ailleurs le grade de « cheikh » ne s’octroie nullement. C’est bien Béthioune, le commanditaire principal. Il doit rester au cachot. Le gouvernement gouverne, mais les opposants s’opposent conformément aux institutions. Mais quand même ! C’est un simple citoyen, il est justiciable et un non un justicier qui agit selon ses propres pulsions névrotiques. Venir nous sortir des inepties au prétexte d’un MBA bidon, cette peau d’âne, qui s’achète à la pelle comme au marché rime à la petitesse d’esprit de cet homme improductif.
Cet individu est le prototype même du mythe des diplômes. C’est un pauvre type, un affabulateur, un vulgaire arriviste attaché au culte de personnalité et qui cherche piteusement une place pour se vendre. Un vrai intellectuel digne de ce nom ne peut être inféodé à une quelconque secte, parce qu’il est digne, libre d’esprit et agit en toute conscience, en faisant part de ses analyses sur la question publique, de par son expertise et prenant position pour l’intérêt général à son intime conviction. Là il est juge et partie, donc il n’est pas neutre. Son discours est totalement décousu, car il fait preuve de nullité absolue et de platitude manifestes. Il est loin d’être ce qu’il croit être. Un abruti, un drogué de son
espèce. C’est un abrogé parfait, passé maître du ridicule. Il défend des dividendes crypto personnels sur des bases mensongères.
Cette horde d’énergumènes phagocytés sans foi ni loi ne dispose d’aucune prise réelle sur les décisions d’une justice libre et libérée, qui agira en conséquence contre les délinquants, quel que soient les auteurs; d’où qu’ils puissent venir. Finie l’impunité. Ses avocats, qui demandent en vain sa liberté provisoire pour raison médicale, ne s’en lassent pas et continuent de solliciter des demandes déclarées irrecevables.
Questions.
Est-ce parce que les juges ont l’intime conviction que derrière cette sauvagerie indescriptible, que rien ne justifie, se cachent les preuves matérielles d’une secte incorrigible, manifestement dangereuses, aux apparences religieuses obscures, s’autorisant tout ?
Deuxième hypothèse possible : si le chef de gang était réellement malade, comme l’expliquent mordicus, ses avocats, pourquoi alors, a-t-il donc l’énergie nécessaire de se déplacer en 4 X 4 en pleine nuit, pour accompagner ses complices à la seule fin de dissimuler les corps, sans autorisation ? Troisième hypothèse : alors qu’il dispose d’une autorité, qu’a-t-il fait pour empêcher le massacre ?
Le wadisme décrié de ces douze dernières années ont-elles donc crée les conditions de l’impunité ? En tant que président de la république, sa préférence spirituelle et son allégeance à une certaine communauté religieuse ont- elles ouvert la boîte de pandore,
jusqu’à porter son propre marabout sur la liste des députés ? Dans une république normale, la sagesse aurait voulu que même si le président est libre de son choix, mais qu’il puisse le faire de façon discrète, sans qu’il soit obligé d’en faire une quelconque publicité, au risque de heurter l’unité nationale. wade était-il vraiment sincère lorsqu’il s’accroupissait devant son guide, sous l’œil des caméras qui immortalisaient l’événement à chaque déplacement célébré en grande pompe à Touba, la ville sainte des mourides ? Wade était-il le président d’une communauté ou du Sénégal ?
Au prétexte qu’ils appartiennent au mouridisme, les adeptes « thiantacounes »- on ne sait ce que cela signifie, ostensiblement armés de gourdins et portant une photo à l’effigie de leur chef, bethio thioune, paradent quotidiennement dans les rues de Dakar et dans le reste du pays, crient : « dieureujef cheikh béthio thioune » avec un tapage démoniaque ,comme pour montrer leur force, alors que celui-ci s’autorisait à célébrer à longueur de journées des mariages, sans nécessairement avertir les parents des nouveaux mariés, ceci dans un brouhaha infernal, pis encore, il lui suffisait de réciter simplement 7 fois le nom de son guide. Ces gens-là ne sont ni des mourides, ni des musulmans, mais une bande de malfaiteurs terroristes, qui n’est autre qu’une secte moribonde, qui utilise bassement la confrérie mouride, comme échappatoire, à dessein de créer l’arbitraire.
L’arrestation du voyou mettra un terme à cette secte inique. Wade n’étant ni immortel, encore moins invincible, est parti par la petite porte, comme l’ont décidé vaillamment l’ensemble des sénégalais le 25 mars 2012 au soir. Les incantations d’un garnement en quête de notoriété ne peuvent modifier guère le cours de l’histoire. Le mentor pour lequel il se bat n’est qu’un usurpateur, un détrousseur qui doit moisir derrière les barreaux jusqu’à la fin de ses jours pour avoir l’outrecuidance de commettre un sacrilège. La justice doit être rendue proportionnellement selon le degré de gravité du double meurtre qu’il a délibérément
commis en toute conscience. Aucune excuse n’est autorisée. La vie est sacrée. Aucune Liberté provisoire n’est pas négociable sur ce plan là. Quiconque décidera d’enlever la vie à quelqu’un répondra de ses actes. La pègre pleurnicharde, satanique représentée par ce clan diabolique devra s’attendre au pire, si d’aventure, des actes délictueux seraient commis n’importe où dans tout le territoire. Il n’y a nullement dans ce pays un no man’s land. Le laxisme clientéliste de l’état a conduit trop d’injustices. Aucune ville, ni aucun village, ne peuvent être des titres fonciers privés. La république est une et indivisible. Si elle l’estime nécessaire, la justice peut bel et bien s’attaquer à des intentions lorsque celles-ci menacent l’unité nationale. Dans ces conditions, peut-on dire que « La révolution Macky sallienne » menace-t-elle la secte satanique ? Les gesticulations ombreuses d’un guignol ne peuvent arrêter les bras d’une mer.
Modou ngoné Fall DéguèneNdiaye
Les vérités d’un internaute Africain solitaire