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Abdou Karim Diop, l’ex-procureur de la République adjoint du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, devient procureur de la République de ladite juridiction. Il remplace Amady Diouf, le nouveau premier président de la cour d'appel de Dakar.
Les décisions prises par le président de la République et le garde des Sceaux sont tellement importantes qu’elles ‘’secouent en profondeur le temple de Thémis’’, commente Le Quotidien qui parle de ‘’mesures fortes’’, ‘’peut-être mêmes révolutionnaires’’.
Macky Sall et le ministre de la Justice ont procédé à ‘’un chamboulement de l’essentiel des juridictions du pays, notamment de la Cour suprême’’, note L’info. ‘’Un vaste mouvement est survenu hier au sein de la magistrature’’, commente Libération.
‘’Un esprit libre au service du droit’’
Les nouvelles décisions ont été prises dans un contexte où ‘’la non-transmission à la justice de rapports des corps de contrôle et la diligence à des fins de poursuite d’affaires concernant des opposants font penser que la justice traverse une tempête’’, fait remarquer Tribune.
‘’L’arbre judiciaire a été fortement secoué’’, écrit L’Observateur en présentant le nouveau procureur général de la cour d’appel de Dakar, Ibrahima Bakhoum, comme ‘’un esprit libre au service du droit’’.
Quant au nouveau procureur de la République du tribunal hors classe de Dakar, Abdou Karim Diop, il est, selon le même journal, ‘’un excellent parquetier [et] un redoutable contradicteur’’.
Ibrahima Bakhoum est ‘’l’un des magistrats les plus chevronnés et les plus brillants de sa génération’’, ‘’un magistrat (…) très respecté’’, affirme Vox Populi. Néanmoins, EnQuête rappelle qu’il a été frappé par l’Inspection générale de l’administration de la justice (IGAJ) d’une interdiction d’exercer les fonctions de procureur de la République, de juge d’instruction ou de président de juridiction pendant cinq ans.
Le nouveau procureur général de la cour d’appel de Dakar avait saisi la commission anticorruption pour ‘’protester contre cette sanction’’ liée à des faits de corruption, souligne EnQuête.
C’est ‘’un retour aux affaires, parmi les plus hauts niveaux de l’appareil judiciaire, pour ce magistrat – Ibrahima Bakhoum – qui a une réputation de tête brûlée et d’excellent technicien du droit’’, lit-on dans Le Témoin Quotidien.
Des ‘’changements décriés’’
Il existe des ‘’changements décriés au sein de la magistrature’’, parmi les nominations rendues publiques lundi par le CSM, affirme EnQuête. De tels changements ‘’remettent sur la table le lancinant débat de la gestion des carrières des magistrats et du statut du Conseil supérieur de la magistrature’’, commente-t-il.
A la suite des nouvelles décisions, ‘’le garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall, tient sa team pour rendre paisible le temps de Thémis souvent secoué par des procès aux relents politiques’’, lit-on dans L’As.
Sur un autre terrain, Libération s’attaque à Eiffage qui « joue au délinquant foncier ». Le journal fait état d’une « occupation illégale de 3900 mètres carrés d’autrui à Ngor-Almadies » par l’autoroutier. Manque de pot, « le juge ordonne son expulsion mais aussi la destruction des constructions édifiées sur le terrain », rapporte le journal.
« Plus de 100 otages politiques croupissent en prison », titre Yoor-Yoor. Le journal montre à sa Une les photos de quatre militants du parti Pastef (Fadilou Keïta, Nitt Doff, Hannibal Djim et Amy Dia) « cibles d’un pouvoir peureux et finissant ». (IMPACT.SN avec APS)
Les décisions prises par le président de la République et le garde des Sceaux sont tellement importantes qu’elles ‘’secouent en profondeur le temple de Thémis’’, commente Le Quotidien qui parle de ‘’mesures fortes’’, ‘’peut-être mêmes révolutionnaires’’.
Macky Sall et le ministre de la Justice ont procédé à ‘’un chamboulement de l’essentiel des juridictions du pays, notamment de la Cour suprême’’, note L’info. ‘’Un vaste mouvement est survenu hier au sein de la magistrature’’, commente Libération.
‘’Un esprit libre au service du droit’’
Les nouvelles décisions ont été prises dans un contexte où ‘’la non-transmission à la justice de rapports des corps de contrôle et la diligence à des fins de poursuite d’affaires concernant des opposants font penser que la justice traverse une tempête’’, fait remarquer Tribune.
‘’L’arbre judiciaire a été fortement secoué’’, écrit L’Observateur en présentant le nouveau procureur général de la cour d’appel de Dakar, Ibrahima Bakhoum, comme ‘’un esprit libre au service du droit’’.
Quant au nouveau procureur de la République du tribunal hors classe de Dakar, Abdou Karim Diop, il est, selon le même journal, ‘’un excellent parquetier [et] un redoutable contradicteur’’.
Ibrahima Bakhoum est ‘’l’un des magistrats les plus chevronnés et les plus brillants de sa génération’’, ‘’un magistrat (…) très respecté’’, affirme Vox Populi. Néanmoins, EnQuête rappelle qu’il a été frappé par l’Inspection générale de l’administration de la justice (IGAJ) d’une interdiction d’exercer les fonctions de procureur de la République, de juge d’instruction ou de président de juridiction pendant cinq ans.
Le nouveau procureur général de la cour d’appel de Dakar avait saisi la commission anticorruption pour ‘’protester contre cette sanction’’ liée à des faits de corruption, souligne EnQuête.
C’est ‘’un retour aux affaires, parmi les plus hauts niveaux de l’appareil judiciaire, pour ce magistrat – Ibrahima Bakhoum – qui a une réputation de tête brûlée et d’excellent technicien du droit’’, lit-on dans Le Témoin Quotidien.
Des ‘’changements décriés’’
Il existe des ‘’changements décriés au sein de la magistrature’’, parmi les nominations rendues publiques lundi par le CSM, affirme EnQuête. De tels changements ‘’remettent sur la table le lancinant débat de la gestion des carrières des magistrats et du statut du Conseil supérieur de la magistrature’’, commente-t-il.
A la suite des nouvelles décisions, ‘’le garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall, tient sa team pour rendre paisible le temps de Thémis souvent secoué par des procès aux relents politiques’’, lit-on dans L’As.
Sur un autre terrain, Libération s’attaque à Eiffage qui « joue au délinquant foncier ». Le journal fait état d’une « occupation illégale de 3900 mètres carrés d’autrui à Ngor-Almadies » par l’autoroutier. Manque de pot, « le juge ordonne son expulsion mais aussi la destruction des constructions édifiées sur le terrain », rapporte le journal.
« Plus de 100 otages politiques croupissent en prison », titre Yoor-Yoor. Le journal montre à sa Une les photos de quatre militants du parti Pastef (Fadilou Keïta, Nitt Doff, Hannibal Djim et Amy Dia) « cibles d’un pouvoir peureux et finissant ». (IMPACT.SN avec APS)
