Le pape du Sopi dont la candidature est contestée par une bonne partie de la population est sûr de la recevabilité celle-ci. Mais Wade est aussi convaincu qu’il passera au premier tour. Sur quel argument s’appuie le président sortant pour faire croire qu’il sera le vainqueur de ces joutes électorales ? Ses partisans diront qu’il a un bilan solide (infrastructures routières, des avancées dans l’Education etc.). Mais il a suffisamment fait de frustrés dans les rangs du Pds que le réveil risque d’être brutal le lendemain des élections. Le Pds qui est le noyau dur de la coalition des Fal2012 subit une saignée extraordinaire. Et ce, à quelques semaines de la date des élections. Tous ses collaborateurs qui se sont sentis dépaysés ont quitté le navire qui à leurs yeux est dans une zone dépourvue de sécurité. Quelle autre option s’offre à eux sinon de partir pendant qu’il est temps ? Ils l’ont compris et c’est le sauve qui peut !
Abdou Fall, ministre d’Etat et directeur du cabinet politique de Wade a rendu le tablier. Sa direction n’est pas connue mais il est fort probable que l’ancien ministre de la Santé dépose ses baluchons au parti Rewmi d’Idrissa Seck.
Avant Abdou Fall, c’est l’ancien cacique du Ps devenu libéral avec l’avènement du Pds au pouvoir qui a quitté le navire libéral. Pour Abdourahmane Sow puisque c’est de lui qu’il s’agit, Wade n’a pas le droit à un troisième mandat. Il a rejoint Macky Sall.
Comme pour ne rien arranger à cette situation désastreuse qui secoue le parti libéral, Assane Diagne de Baba Garage a remis son mandat de député à qui de droit et ne tardera pas de décliner le nom du candidat de son choix.
Seckou Sambou, député libéral a placé la barre plus haut en prenant fait et cause pour Macky Sall au grand dam du Parti démocratique sénégalais.
Lamine Bâ, ancien ministre et vice-président de l’Internationale Libérale a été l’un des premiers à dénoncer le népotisme qui gangrène l’Etat. Et comme au Pds, la démocratie ne règne pas en maitre, la porte reste ouverte à tout maquisard. Le candidat malheureux aux élections locales de 2009 peut aller voir ailleurs. Lamine Bâ ne cherchera pas loin. Son point de chute, le Rewmi.
Que dire de Diombass Diaw qui a été humilié par les siens. Filmé en galante compagnie, il verra son honneur bafoué. L’ennemi d’Oumar Sarr à Dagana n’a plus rien à faire au Pds qu’il quitte pour rallier la cause de Benno Siggil Senegal.
Parmi ces frustrés du Pds, Abdoulaye Baldé dont la vie est menacée figure en bonne place. Moustapha Guirassy a montré des velléités de départ.
Le député Wack Ly de Nioro en sentinelle dans la marre à crocodile ne craint pas d’être « bouffé ». Tout dernièrement, il a élevé la voix pour dire toute son opposition à une dévolution monarchique du pouvoir.
L'ancien ministre de l'Information Bacar Dia a fait ses adieux avec le camp présidentiel en s'alignant aux cotés d'Idrissa Seck.
La liste est loin d’être exhaustive. La presse a relaté une fronde naissante à l’Assemblée nationale contre la candidature de « l’homme du 19 mars » au sein même du groupe parlementaire que dirige le neveu de celui-ci. Il faut l’admettre. Le Parti démocratique sénégalais n’a jamais été aussi proche d’une défaite électorale.
Abdou Fall, ministre d’Etat et directeur du cabinet politique de Wade a rendu le tablier. Sa direction n’est pas connue mais il est fort probable que l’ancien ministre de la Santé dépose ses baluchons au parti Rewmi d’Idrissa Seck.
Avant Abdou Fall, c’est l’ancien cacique du Ps devenu libéral avec l’avènement du Pds au pouvoir qui a quitté le navire libéral. Pour Abdourahmane Sow puisque c’est de lui qu’il s’agit, Wade n’a pas le droit à un troisième mandat. Il a rejoint Macky Sall.
Comme pour ne rien arranger à cette situation désastreuse qui secoue le parti libéral, Assane Diagne de Baba Garage a remis son mandat de député à qui de droit et ne tardera pas de décliner le nom du candidat de son choix.
Seckou Sambou, député libéral a placé la barre plus haut en prenant fait et cause pour Macky Sall au grand dam du Parti démocratique sénégalais.
Lamine Bâ, ancien ministre et vice-président de l’Internationale Libérale a été l’un des premiers à dénoncer le népotisme qui gangrène l’Etat. Et comme au Pds, la démocratie ne règne pas en maitre, la porte reste ouverte à tout maquisard. Le candidat malheureux aux élections locales de 2009 peut aller voir ailleurs. Lamine Bâ ne cherchera pas loin. Son point de chute, le Rewmi.
Que dire de Diombass Diaw qui a été humilié par les siens. Filmé en galante compagnie, il verra son honneur bafoué. L’ennemi d’Oumar Sarr à Dagana n’a plus rien à faire au Pds qu’il quitte pour rallier la cause de Benno Siggil Senegal.
Parmi ces frustrés du Pds, Abdoulaye Baldé dont la vie est menacée figure en bonne place. Moustapha Guirassy a montré des velléités de départ.
Le député Wack Ly de Nioro en sentinelle dans la marre à crocodile ne craint pas d’être « bouffé ». Tout dernièrement, il a élevé la voix pour dire toute son opposition à une dévolution monarchique du pouvoir.
L'ancien ministre de l'Information Bacar Dia a fait ses adieux avec le camp présidentiel en s'alignant aux cotés d'Idrissa Seck.
La liste est loin d’être exhaustive. La presse a relaté une fronde naissante à l’Assemblée nationale contre la candidature de « l’homme du 19 mars » au sein même du groupe parlementaire que dirige le neveu de celui-ci. Il faut l’admettre. Le Parti démocratique sénégalais n’a jamais été aussi proche d’une défaite électorale.