Car désormais le vase a débordé, la journée de jeudi ayant été le théâtre de violentes émeutes à Dakar en vue de protester contre le passage en force à l'Assemblée d'un projet controversé de révision de la constitution. Les Sénégalais sont déçus voire même se sentent trompés, et n'ont plus confiance dans leur Président.
C'est dans un tel contexte que plus de 60 partis politiques et organisations de la société civile du Sénégal viennent de former un mouvement, lequel demande au président Abdoulaye Wade de renoncer à sa candidature à l'élection présidentielle de 2012.
"Nous sommes largement plus de 60" partis, associations, ONG de la société civile à avoir créé vendredi "le Mouvement du 23 juin" 2011, "notre première exigence, c'est que Wade déclare publiquement qu'il renonce à sa candidature" à la présidentielle, a ainsi déclaré Me Aissata Tall Sall, porte-parole du Parti socialiste (PS, opposition).
Une date pour le moins symbolique, faisant référence à la journée de jeudi, marquée par d'importantes manifestations dans le pays, le mouvement ayant même tourné à l'émeute à Dakar.
Selon une source policière, l'attaque ou l'incendie de véhicules, édifices publics et domiciles de responsables du pouvoir, ont fait 102 blessés jeudi à Dakar dont 13 policiers.
Face à l'ampleur des protestations, Abdoulaye Wade s'est résigné à retirer un projet de loi controversé visant à permettre permis l'élection simultanée du président et du vice-président avec seulement 25 % des voix.
Déjà vendredi, l'opposition et la société civile ont exhorté Abdoulaye Wade à renoncer à un nouveau mandat en 2012.
Une candidature de Wade en 2012 serait "illégale, illégitime, inopportune et dangereuse pour la paix et la stabilité du Sénégal et de la sous-région", a estimé vendredi le Comité de coordination des forces vives de la nation, qui réunit opposition et société civile.
Affirmant que le chef de l'Etat a épuisé ses deux mandats légaux, le Comité regrette par ailleurs "qu'il ait fallu une journée de feu et de sang, de souffrances et de violences pour que le président Wade et son gouvernement ouvrent les yeux et voient la réalité".
C'est dans un tel contexte que plus de 60 partis politiques et organisations de la société civile du Sénégal viennent de former un mouvement, lequel demande au président Abdoulaye Wade de renoncer à sa candidature à l'élection présidentielle de 2012.
"Nous sommes largement plus de 60" partis, associations, ONG de la société civile à avoir créé vendredi "le Mouvement du 23 juin" 2011, "notre première exigence, c'est que Wade déclare publiquement qu'il renonce à sa candidature" à la présidentielle, a ainsi déclaré Me Aissata Tall Sall, porte-parole du Parti socialiste (PS, opposition).
Une date pour le moins symbolique, faisant référence à la journée de jeudi, marquée par d'importantes manifestations dans le pays, le mouvement ayant même tourné à l'émeute à Dakar.
Selon une source policière, l'attaque ou l'incendie de véhicules, édifices publics et domiciles de responsables du pouvoir, ont fait 102 blessés jeudi à Dakar dont 13 policiers.
Face à l'ampleur des protestations, Abdoulaye Wade s'est résigné à retirer un projet de loi controversé visant à permettre permis l'élection simultanée du président et du vice-président avec seulement 25 % des voix.
Déjà vendredi, l'opposition et la société civile ont exhorté Abdoulaye Wade à renoncer à un nouveau mandat en 2012.
Une candidature de Wade en 2012 serait "illégale, illégitime, inopportune et dangereuse pour la paix et la stabilité du Sénégal et de la sous-région", a estimé vendredi le Comité de coordination des forces vives de la nation, qui réunit opposition et société civile.
Affirmant que le chef de l'Etat a épuisé ses deux mandats légaux, le Comité regrette par ailleurs "qu'il ait fallu une journée de feu et de sang, de souffrances et de violences pour que le président Wade et son gouvernement ouvrent les yeux et voient la réalité".