Entretien
Le premier projet de l'association fut l'organisation, le 1 er octobre 2011, d'un mini-festival africain pour financer la réparation d'un puits. Les bilans de cette soirée.
Cette première manifestation a été une réussite...
Effectivement, une extraordinaire solidarité, spontanée et désintéressée, que nous avons rencontrée à chaque coin de rue, s'est dégagée autour du projet, avec comme simple postulat : aider les autres. Nous avons réuni des centaines de personnes autour de ce projet et l'implication de chacun, à sa manière, a été primordiale.
Quel était votre projet ?
Le village de Touba Linguère possédait un puits dont la pompe hydraulique et le groupe électrogène étaient défectueux. Le projet était donc de réunir les fonds nécessaires à la mise en route de ce puits qui permet d'alimenter en eau potable du village et des alentours, d'abreuver le bétail et d'irriguer les terrains de culture, pour éviter les enfants déscolarisés, la désertion du village, etc.
Où en êtes-vous ?
À la mi-novembre, alors que nous réunissions des devis pour intervenir sur le puits, nous avons reçu un coup de téléphone du village pour nous dire que le gouvernement dans sa grande mansuétude intervenait sur le puits et alimentait en eau d'autres villages de la région... Les élections approchaient. Ce fut une grande nouvelle et nous avons décidé de réorienter nos actions.
Comment avez-vous réorienté votre action ?
Nous avons décidé d'acheter sur place, pour 5 200 €, un broyeur de céréales et un décortiqueur, munis de moteurs. Ce sont des outils de développement formidable qui permettent un gain de temps et de force au quotidien, phénoménal. Ces outils permettront des échanges entre les villages et la mise en place d'une coopérative agricole. Les effets induits seront immédiats : développement des cultures, autosuffisance alimentaire, gain de temps pour l'éducation des enfants, davantage de culture. Les villageois retrouvent plus de dignité et ne sont plus préoccupés par la survie.
Prochaine manifestation le 22 septembre ; contact, Julien Bounoure, tél. 06 01 99 74 96.
Le premier projet de l'association fut l'organisation, le 1 er octobre 2011, d'un mini-festival africain pour financer la réparation d'un puits. Les bilans de cette soirée.
Cette première manifestation a été une réussite...
Effectivement, une extraordinaire solidarité, spontanée et désintéressée, que nous avons rencontrée à chaque coin de rue, s'est dégagée autour du projet, avec comme simple postulat : aider les autres. Nous avons réuni des centaines de personnes autour de ce projet et l'implication de chacun, à sa manière, a été primordiale.
Quel était votre projet ?
Le village de Touba Linguère possédait un puits dont la pompe hydraulique et le groupe électrogène étaient défectueux. Le projet était donc de réunir les fonds nécessaires à la mise en route de ce puits qui permet d'alimenter en eau potable du village et des alentours, d'abreuver le bétail et d'irriguer les terrains de culture, pour éviter les enfants déscolarisés, la désertion du village, etc.
Où en êtes-vous ?
À la mi-novembre, alors que nous réunissions des devis pour intervenir sur le puits, nous avons reçu un coup de téléphone du village pour nous dire que le gouvernement dans sa grande mansuétude intervenait sur le puits et alimentait en eau d'autres villages de la région... Les élections approchaient. Ce fut une grande nouvelle et nous avons décidé de réorienter nos actions.
Comment avez-vous réorienté votre action ?
Nous avons décidé d'acheter sur place, pour 5 200 €, un broyeur de céréales et un décortiqueur, munis de moteurs. Ce sont des outils de développement formidable qui permettent un gain de temps et de force au quotidien, phénoménal. Ces outils permettront des échanges entre les villages et la mise en place d'une coopérative agricole. Les effets induits seront immédiats : développement des cultures, autosuffisance alimentaire, gain de temps pour l'éducation des enfants, davantage de culture. Les villageois retrouvent plus de dignité et ne sont plus préoccupés par la survie.
Prochaine manifestation le 22 septembre ; contact, Julien Bounoure, tél. 06 01 99 74 96.