Les résultats sont probants. L’engagement dans une dynamique d’organisation et de méthode a prévalu. Des produits respectant les normes de qualité et d’hygiène permettant de trouver une place dans les rayons des grandes surfaces et autres espaces commerciales. Le Collectif des femmes pour la lutte contre l’émigration clandestine/Gie Natangué de Pikine et de la Commune d’arrondissement de Thiaroye sur mer, a pris son destin en main. Dans cette zone frappée par l’immigration clandestine, ces dames qui, auparavant étaient regroupées au sein du Gie Natangué de Pikine qui était créé en 1994, ont par la suite étendu leur domaine de compétence en devenant collectif en 2006. Ces femmes s’activent aujourd’hui dans la transformation des produits halieutiques, des fruits, céréales locales. Des produits conservés dans des emballages de qualités qui donnent une bonne image. A l’origine de cette prouesse, un encadrement approprié assuré par des techniciens agricole et rural de l’Agence nationale de conseil agricole et rural (Ancar).
Lors d’une mission de prospection de la direction générale de l’Ancar effectué le lundi 15 septembre dans la région de Dakar, la présidente du Collectif des femmes pour la lutte contre l’émigration clandestine, Yayou Bayame Diouf, a fait savoir que : « avant, on investissait tout notre argent sur nos fils pour qu’ils puissent se rendre en Espagne à l’aide des pirogues de fortune. Avec les conseils des agents de l’Ancar, on a changé d’objectif en investissant dans la transformation de produits locaux ». Dans ce même cadre, Mme Yayou Bayame Diouf d’affirmer que : « Entre octobre 2007 et septembre 2008, 55 femmes ont été formées par l’Ancar sur les techniques de transformation des produits halieutiques et des céréales locales ». Une initiation qui, selon elle, leur a permis d’installer une unité de transformation. A l’en croire, « nos produits ont été présentés aux foires et salons nationaux et internationaux. Nous avons participé à la Fiara, au Siagro et au salon international de Paris ». La détermination et le perfectionnisme leur a valu des retombés satisfaisants. Mme Yayou Bayame Diouf a confié que le collectif a également reçu des financements de partenaires à l’image de l’Ong belge Solidarity couleur café. A cela, elle a ajouté que cette organisation de femmes a été primée par le Président de la République avec une récompense de 2 millions de F Cfa et du matériel de transformation des céréales locales.
C’est la même satisfaction relevée au complexe agro-alimentaire des femmes de Guédiawaye, situé dans la Commune d’arrondissement de Sam Notaire. Avec un air de satisfaction, la présidente, Mme Khady Sylla a lié les résultats obtenus à la « bonne formation » que leur ont servi les agents de l’Ancar. « 25 femmes ont été formées et ce qui fait que nous avons la meilleure qualité de la production ». Même son de cloche au village de Beunoba, situé dans la communauté rurale de Sangalkam. Cette localité est sur le point de venir à bout au problème de salinisation des sols et l’avancée du sable qui menace leurs champs et habitations. Les techniciens agricoles qui exercent dans la zone encadrent les populations organisées autour des Gie Wurtindé et Gie Jaaga Ndiral Naforé dans des activités de reboisement. A côté de ce volet environnemental, l’apport de l’Ancar a, selon les populations, été de taille. Assane Ba du Cadre local de concertation des organisations de producteurs (Clcop) de Sangalkam a fait savoir que : « avec les conseils de l’Ancar, les conflits entre bergers et agriculteurs ont été apaisés en encourageant la pratique de l’élevage intensif ».
Le problème de financement, encore et toujours…
Se réjouissant des résultats obtenus, les populations ont profité de cette visite de la direction l’Ancar pour soulever les difficultés qu’ils rencontrent quotidiennement. Le Collectif des femmes pour la lutte contre l’émigration clandestine/Gie Natangué de Pikine et de la Commune d’arrondissement de Thiaroye sur mer où l’Ancar vient de renforcer son dispositif, a exprimé un besoin en matériel de transformation. Une requête qui, selon l’une des membres trouvée dans l’atelier de transformation, une fois résolue va permettre d’augmenter le rendement. Même son de cloche pour Assane Ba du Clcop de Sangalkam. Selon lui, « les matériels utilisés durant les séances de formation avec l’Ancar doivent être laissé aux populations pour qu’elles puissent continuer normalement les activités ».
Il est à noter que la lancinante question du financement est revenue d’une manière récurrente durant toute la tournée que la Direction générale de l’Ancar a effectué dans la région de Dakar. Un état de fait qui doit amener l’Agence et ses partenaires financiers à plancher sur cette question même si pour le moment l’Ancar n’a pas pour vocation de financer des projets.
Lors d’une mission de prospection de la direction générale de l’Ancar effectué le lundi 15 septembre dans la région de Dakar, la présidente du Collectif des femmes pour la lutte contre l’émigration clandestine, Yayou Bayame Diouf, a fait savoir que : « avant, on investissait tout notre argent sur nos fils pour qu’ils puissent se rendre en Espagne à l’aide des pirogues de fortune. Avec les conseils des agents de l’Ancar, on a changé d’objectif en investissant dans la transformation de produits locaux ». Dans ce même cadre, Mme Yayou Bayame Diouf d’affirmer que : « Entre octobre 2007 et septembre 2008, 55 femmes ont été formées par l’Ancar sur les techniques de transformation des produits halieutiques et des céréales locales ». Une initiation qui, selon elle, leur a permis d’installer une unité de transformation. A l’en croire, « nos produits ont été présentés aux foires et salons nationaux et internationaux. Nous avons participé à la Fiara, au Siagro et au salon international de Paris ». La détermination et le perfectionnisme leur a valu des retombés satisfaisants. Mme Yayou Bayame Diouf a confié que le collectif a également reçu des financements de partenaires à l’image de l’Ong belge Solidarity couleur café. A cela, elle a ajouté que cette organisation de femmes a été primée par le Président de la République avec une récompense de 2 millions de F Cfa et du matériel de transformation des céréales locales.
C’est la même satisfaction relevée au complexe agro-alimentaire des femmes de Guédiawaye, situé dans la Commune d’arrondissement de Sam Notaire. Avec un air de satisfaction, la présidente, Mme Khady Sylla a lié les résultats obtenus à la « bonne formation » que leur ont servi les agents de l’Ancar. « 25 femmes ont été formées et ce qui fait que nous avons la meilleure qualité de la production ». Même son de cloche au village de Beunoba, situé dans la communauté rurale de Sangalkam. Cette localité est sur le point de venir à bout au problème de salinisation des sols et l’avancée du sable qui menace leurs champs et habitations. Les techniciens agricoles qui exercent dans la zone encadrent les populations organisées autour des Gie Wurtindé et Gie Jaaga Ndiral Naforé dans des activités de reboisement. A côté de ce volet environnemental, l’apport de l’Ancar a, selon les populations, été de taille. Assane Ba du Cadre local de concertation des organisations de producteurs (Clcop) de Sangalkam a fait savoir que : « avec les conseils de l’Ancar, les conflits entre bergers et agriculteurs ont été apaisés en encourageant la pratique de l’élevage intensif ».
Le problème de financement, encore et toujours…
Se réjouissant des résultats obtenus, les populations ont profité de cette visite de la direction l’Ancar pour soulever les difficultés qu’ils rencontrent quotidiennement. Le Collectif des femmes pour la lutte contre l’émigration clandestine/Gie Natangué de Pikine et de la Commune d’arrondissement de Thiaroye sur mer où l’Ancar vient de renforcer son dispositif, a exprimé un besoin en matériel de transformation. Une requête qui, selon l’une des membres trouvée dans l’atelier de transformation, une fois résolue va permettre d’augmenter le rendement. Même son de cloche pour Assane Ba du Clcop de Sangalkam. Selon lui, « les matériels utilisés durant les séances de formation avec l’Ancar doivent être laissé aux populations pour qu’elles puissent continuer normalement les activités ».
Il est à noter que la lancinante question du financement est revenue d’une manière récurrente durant toute la tournée que la Direction générale de l’Ancar a effectué dans la région de Dakar. Un état de fait qui doit amener l’Agence et ses partenaires financiers à plancher sur cette question même si pour le moment l’Ancar n’a pas pour vocation de financer des projets.