Une intervention d’un ex-Premier Ministre qui traduit également l’indifférence totale des responsables algériens face aux crimes qui se déroulent depuis décembre 2013 dans le Sud algérien et frappant de plein fouet les Mozabites, des Berbères musulmans de rite ibadite.
En effet, la ville de Ghardaïa, inscrite par l'UNESCO au patrimoine mondial de l'humanité, a été, le 15 mars 2014, le théâtre de violents affrontements opposant Mozabites (Berbères) et Chaâmbas (Arabes).
Des heurts qui ont fait trois morts par balles, des dizaines de blessés, dont plusieurs gravement brûlés à l’acide, et plus d’une centaine de commerces et maisons appartenant à des Mozabites pillés et incendiés.
A noter que ce nouvel épisode tragique qui touche la communauté Amazigh a pu se dérouler à la faveur d’un allègement des effectifs sécuritaires, repositionnés au Nord de l’Algérie en prévision de la présidentielle, et à la libération par les autorités algériennes de prisonniers, sous condition de massacrer du Mozabite et de s’attaquer à leurs commerces avec l’aide de voyous et de repris de justice payés grassement par de riches personnes chaâmbas.
A relever que ces tristes individus, qui rappellent les sinistres S.A allemands, ont été, également, épaulés par les sbires du célèbre terroriste et trafiquant Mokhtar Belmokhtar dit Belllaouar sous l’œil attentif et complice des responsables algériens.
Aujourd’hui, et compte-tenu de la réalité des faits, ces violences qui secouent Ghardaïa, sont des signes incontestables d’une défaillance de l’Etat algérien qui continue à nier tout différend communautaire et ne cesse de rappeler la «coexistence harmonieuse et pacifique» ancestrale qui prévalait jusqu'ici dans la vallée du Mzab.
Un climat de tension extrême et inquiétant qui frappe une composante du peuple algérien dont le seul tort est sa spécificité ethnique et religieuse, amazighe et ibadite.
C’est pourquoi, les Mozabites, redoutant, à raison, être l’objet d’une solution finale à la nazi, lancent un appel urgent au monde pour qu’il intervienne avant qu’il ne soit trop tard.
Il est à rappeler que la France, suite aux violentes interventions des forces de l’ordre pour disperser les manifestations anti-Bouteflika, a enjoint l’Algérie à respecter les libertés et droits de l’opposition. Ce qui fut constaté pour celles du samedi 15 mars 2014. Elle devrait donc réitérer son injonction aux responsables algériens pour que tous les droits, dont celui à la vie, du peuple Mozabite, soient garantis et protégés.
Le droit d’ingérence est dans ce cas légitime et légal au regard du droit international car une population est menacée d’extermination.
Il est certain, que si la communauté internationale ne réagit pas vivement, les Kabyles seront les prochaines victimes ; les Mozabites ayant disparu de la carte ethnographique, sociologique et religieuse de l’Algérie.
A ce jour, on assiste, incrédule et impuissant, à l’extermination d’un peuple à huis clos sans que l’ONU, l’Union Européenne, la communauté internationale, les gouvernements européens, les ONG’s spécialisées en matière de défense des droits de l’homme, les députés, les groupes d’amitiés parlementaires, les eurodéputés, n’interviennent pour y mettre un terme.
Au fait que sont devenues les organisations de défense des droits de l’homme sous influence des autorités algériennes et promptes à défendre l’organisation terroriste qu’est le polisario qui, avec ses mentors algériens, séquestre, humilie et torture depuis plus de 50 ans des sahraouis marocains dans les camps de la honte de Tindouf ?
La fondation de Kerry Kennedy, Human Right Watch, l’Action des Chrétiens pour l’abolition de la Torture (ACAT), la Fédération Nationale des Associations de Soutien au Sahara (CEAS) et bien d’autres ainsi que des élus européens et américains se sont honteusement mis en mode silence quant au sort réservé par les responsables algériens aux Mozabites !
Farid Mnebhi
En effet, la ville de Ghardaïa, inscrite par l'UNESCO au patrimoine mondial de l'humanité, a été, le 15 mars 2014, le théâtre de violents affrontements opposant Mozabites (Berbères) et Chaâmbas (Arabes).
Des heurts qui ont fait trois morts par balles, des dizaines de blessés, dont plusieurs gravement brûlés à l’acide, et plus d’une centaine de commerces et maisons appartenant à des Mozabites pillés et incendiés.
A noter que ce nouvel épisode tragique qui touche la communauté Amazigh a pu se dérouler à la faveur d’un allègement des effectifs sécuritaires, repositionnés au Nord de l’Algérie en prévision de la présidentielle, et à la libération par les autorités algériennes de prisonniers, sous condition de massacrer du Mozabite et de s’attaquer à leurs commerces avec l’aide de voyous et de repris de justice payés grassement par de riches personnes chaâmbas.
A relever que ces tristes individus, qui rappellent les sinistres S.A allemands, ont été, également, épaulés par les sbires du célèbre terroriste et trafiquant Mokhtar Belmokhtar dit Belllaouar sous l’œil attentif et complice des responsables algériens.
Aujourd’hui, et compte-tenu de la réalité des faits, ces violences qui secouent Ghardaïa, sont des signes incontestables d’une défaillance de l’Etat algérien qui continue à nier tout différend communautaire et ne cesse de rappeler la «coexistence harmonieuse et pacifique» ancestrale qui prévalait jusqu'ici dans la vallée du Mzab.
Un climat de tension extrême et inquiétant qui frappe une composante du peuple algérien dont le seul tort est sa spécificité ethnique et religieuse, amazighe et ibadite.
C’est pourquoi, les Mozabites, redoutant, à raison, être l’objet d’une solution finale à la nazi, lancent un appel urgent au monde pour qu’il intervienne avant qu’il ne soit trop tard.
Il est à rappeler que la France, suite aux violentes interventions des forces de l’ordre pour disperser les manifestations anti-Bouteflika, a enjoint l’Algérie à respecter les libertés et droits de l’opposition. Ce qui fut constaté pour celles du samedi 15 mars 2014. Elle devrait donc réitérer son injonction aux responsables algériens pour que tous les droits, dont celui à la vie, du peuple Mozabite, soient garantis et protégés.
Le droit d’ingérence est dans ce cas légitime et légal au regard du droit international car une population est menacée d’extermination.
Il est certain, que si la communauté internationale ne réagit pas vivement, les Kabyles seront les prochaines victimes ; les Mozabites ayant disparu de la carte ethnographique, sociologique et religieuse de l’Algérie.
A ce jour, on assiste, incrédule et impuissant, à l’extermination d’un peuple à huis clos sans que l’ONU, l’Union Européenne, la communauté internationale, les gouvernements européens, les ONG’s spécialisées en matière de défense des droits de l’homme, les députés, les groupes d’amitiés parlementaires, les eurodéputés, n’interviennent pour y mettre un terme.
Au fait que sont devenues les organisations de défense des droits de l’homme sous influence des autorités algériennes et promptes à défendre l’organisation terroriste qu’est le polisario qui, avec ses mentors algériens, séquestre, humilie et torture depuis plus de 50 ans des sahraouis marocains dans les camps de la honte de Tindouf ?
La fondation de Kerry Kennedy, Human Right Watch, l’Action des Chrétiens pour l’abolition de la Torture (ACAT), la Fédération Nationale des Associations de Soutien au Sahara (CEAS) et bien d’autres ainsi que des élus européens et américains se sont honteusement mis en mode silence quant au sort réservé par les responsables algériens aux Mozabites !
Farid Mnebhi