Celui d’abord de ceux qui ont intérêt à contrecarrer les velléités résurgentes de ce colonel aigri et conquérant. Ils étaient à l’affût d’un cadeau du ciel Celui là même qui ternit une image, achève son auteur en lui ôtant toute légitimité et toute crédibilité. L’occasion était trop belle Comme l’était celle de Biram et ses compagnons de l’IRA. Grosse moisson pour un pouvoir acculé ! O / Abdel Aziz ne pouvait espérer mieux !
Par sites interposés, l’exploitation .médiatique fut totale .Il fallait tirer le maximum de prébendes de cette bévue langagière ; si tenté que c’est en une !
Il faut la présenter comme une opinion, une conviction qui doit heurter les consciences, raviver les plaies, justifier les ruptures et les postures. Celui ensuite de ceux dont les douleurs ont servi à construire des carrières, forgé des renommées. Cette vraie fausse sortie est pour les négro-africains une énième offense. Celle d’un vulgaire déni de réalité. Un déni qui sert, promeut.
Pour beaucoup hélas, déportations, exactions et exécutions ne sont que de simples « points » de politique générale brandis pour justifier des postures et solder des comptes.. Pour beaucoup, il ne s’agit là que de simples slogans, de vulgaires mots creux destinés à alimenter la liturgie de l’unité nationale .Que de la littérature politique pour public en quête « d’attaches » face à un déficit de sens et d’idées. La politique dans toute sa cruauté.
Le cynisme des hommes, la froideur des convictions. On en oublie presque Inal, Jreida ,les fosses communes de sori malé, les viols de fin de soirées, les convois de départs forcés, les états de siége, les nuits blanches,la terre rouge de sang… Pour nous cette souffrance porte des noms, des visages, des espoirs et des affections. Ce ne sont pas des numéros, pas des slogans, surtout pas des faire- valoir .
C’est le prix que des hommes et des femmes ont injustement payé sur la terre natale. Le prix du sang. Le sang de nos martyrs. Avant d’être un passif, il est donc l’expression d’une souffrance endurée, d’une injustice subie et d’une réparation qui tarde à se faire… Alors qu’importe ce qu’en dira ou ne dira pas Ely ! Q’importe l’utilisation qu’on en fera. Il apparaîtra toujours puéril à nos consciences meurtries de devoir compter sur des morts pour asseoir des carrières et forger (forcer) des destins….
Ibrahima Falilou
Professeur
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Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.
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Il faut la présenter comme une opinion, une conviction qui doit heurter les consciences, raviver les plaies, justifier les ruptures et les postures. Celui ensuite de ceux dont les douleurs ont servi à construire des carrières, forgé des renommées. Cette vraie fausse sortie est pour les négro-africains une énième offense. Celle d’un vulgaire déni de réalité. Un déni qui sert, promeut.
Pour beaucoup hélas, déportations, exactions et exécutions ne sont que de simples « points » de politique générale brandis pour justifier des postures et solder des comptes.. Pour beaucoup, il ne s’agit là que de simples slogans, de vulgaires mots creux destinés à alimenter la liturgie de l’unité nationale .Que de la littérature politique pour public en quête « d’attaches » face à un déficit de sens et d’idées. La politique dans toute sa cruauté.
Le cynisme des hommes, la froideur des convictions. On en oublie presque Inal, Jreida ,les fosses communes de sori malé, les viols de fin de soirées, les convois de départs forcés, les états de siége, les nuits blanches,la terre rouge de sang… Pour nous cette souffrance porte des noms, des visages, des espoirs et des affections. Ce ne sont pas des numéros, pas des slogans, surtout pas des faire- valoir .
C’est le prix que des hommes et des femmes ont injustement payé sur la terre natale. Le prix du sang. Le sang de nos martyrs. Avant d’être un passif, il est donc l’expression d’une souffrance endurée, d’une injustice subie et d’une réparation qui tarde à se faire… Alors qu’importe ce qu’en dira ou ne dira pas Ely ! Q’importe l’utilisation qu’on en fera. Il apparaîtra toujours puéril à nos consciences meurtries de devoir compter sur des morts pour asseoir des carrières et forger (forcer) des destins….
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