« Serigne Abdoul Aziz Sy Dabbâkh : itinéraire et enseignements » est le titre de l’ouvrage postfacé par l’historien Iba Der Thiam et préfacé par l’ancien ministre et écrivain Cheikh Hamidou Kâne.
Ce portrait, le premier de la collection Mémoires et biographies des éditions L’Harmattan ne retrace qu’une partie de la vie de Dabbâkh. L’auteur n’a souhaité, en effet, peindre que la vie spirituelle de celui que les Sénégalais appelaient affectueusement Mame Abdou. Le rôle politique joué par ce dernier n’a donc pas été pris en compte même si elle est très importante. Mais comme l’indique M. Kebe « le portrait essaie de suivre les traces de l’itinéraire spirituel d’El hadji Abdoul Aziz Sy Dabbâkh pour comprendre l’arrière plan culturel qui l’a forgé ». Ceci permettrait aux lecteurs de comprendre pourquoi Dabbâkh était tel qu’il était. Un homme aimé de tous parce que large d’esprit et cultivé. L’islamologue convaincu que dans la façon de faire de son modèle il y a la main de Dieu derrière ne s’empêche pas quand même de chercher dans l’entourage de ce dernier les facteurs déterminant son caractère.
Ainsi, Abdoul Aziz Kébé a, dans cet ouvrage, « essayé d’interroger Dabbâkh dans ce qui l’a formé, qu’est ce qui a fait qu’il soit comme ça ». Dans cette perspective les ainés parmi lesquels Khalifa Ababacar Sy sont interrogés ainsi que la base de la tidjaniya qu’est le soufisme. Car, faut le relever dans cet ouvrage « l’auteur met en relief les ressources importantes du soufisme et l’application qu’en font la confrérie de la tidjaniya et la zawiya de Tivaouane dans les domaines spirituels et social ». En outre après avoir revisité les sources ayant abreuvé Mame Abdou, « je me suis rendu compte qu’en plus de la main de Dieu il y a tout un ensemble d’éducation, de formation et d’orientation », affirme l’auteur.
Voila, la quintessence de ce que le professeur Kébé offre à ses lecteurs. Et comme il le dit lui-même « El hadji Abdoul Aziz Sy est une figure marquante pour la société sénégalaise ». Ceci est par ailleurs, l’une des raisons qui ont poussé M. Kébé à écrire sur cet homme dont « l’expérience de sa vie ne pouvait pas ne pas être documenté pour les générations actuelles et celle futures ».
Bigué BOB
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Ce portrait, le premier de la collection Mémoires et biographies des éditions L’Harmattan ne retrace qu’une partie de la vie de Dabbâkh. L’auteur n’a souhaité, en effet, peindre que la vie spirituelle de celui que les Sénégalais appelaient affectueusement Mame Abdou. Le rôle politique joué par ce dernier n’a donc pas été pris en compte même si elle est très importante. Mais comme l’indique M. Kebe « le portrait essaie de suivre les traces de l’itinéraire spirituel d’El hadji Abdoul Aziz Sy Dabbâkh pour comprendre l’arrière plan culturel qui l’a forgé ». Ceci permettrait aux lecteurs de comprendre pourquoi Dabbâkh était tel qu’il était. Un homme aimé de tous parce que large d’esprit et cultivé. L’islamologue convaincu que dans la façon de faire de son modèle il y a la main de Dieu derrière ne s’empêche pas quand même de chercher dans l’entourage de ce dernier les facteurs déterminant son caractère.
Ainsi, Abdoul Aziz Kébé a, dans cet ouvrage, « essayé d’interroger Dabbâkh dans ce qui l’a formé, qu’est ce qui a fait qu’il soit comme ça ». Dans cette perspective les ainés parmi lesquels Khalifa Ababacar Sy sont interrogés ainsi que la base de la tidjaniya qu’est le soufisme. Car, faut le relever dans cet ouvrage « l’auteur met en relief les ressources importantes du soufisme et l’application qu’en font la confrérie de la tidjaniya et la zawiya de Tivaouane dans les domaines spirituels et social ». En outre après avoir revisité les sources ayant abreuvé Mame Abdou, « je me suis rendu compte qu’en plus de la main de Dieu il y a tout un ensemble d’éducation, de formation et d’orientation », affirme l’auteur.
Voila, la quintessence de ce que le professeur Kébé offre à ses lecteurs. Et comme il le dit lui-même « El hadji Abdoul Aziz Sy est une figure marquante pour la société sénégalaise ». Ceci est par ailleurs, l’une des raisons qui ont poussé M. Kébé à écrire sur cet homme dont « l’expérience de sa vie ne pouvait pas ne pas être documenté pour les générations actuelles et celle futures ».
Bigué BOB
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