La violence conjugale commence par des insultes, ensuite s’y greffent des coups de poing à la moindre occasion, avec n’importe quel prétexte, devant les amis, les enfants et parfois en public. Ce sont des faits vécus par des femmes et des hommes qui, le visage hagard et désespéré, s’efforcent d’afficher un sourire pour cacher une souffrance perçue par des voisins souvent impuissants et qui ne peuvent apporter assistance à la victime.
Les raisons inédites et profondes de ce comportement peuvent être recherchées dans la sociologie de nos sociétés et structures familiales où la soumission et la patience étaient toujours élevées au rang de vertus et de valeurs : plus on souffre, plus on a droit à des enfants bénis.
Cette croyance, jadis contrôlée dans les grandes concessions familiales où la cohésion et la conduite à tenir étaient régies par une autorité, ne peut prospérer avec les nouvelles modes de vie.
Les couples de nos jours s’isolent très tôt, prennent leur autonomie et, parfois, ne sont pas suffisamment préparés pour assumer leur contradiction et assurer harmonieusement et solidairement leur complémentarité. Ainsi, une petite mésentente peut aboutir à une querelle, suivie de châtiments corporels laissant des traces allant jusqu’à la mutilation physique.
Mais, il faut savoir que la violence n’est pas toujours physique ; certains mots très grossiers du conjoint violent finissent par causer une riposte sous diverses formes.
Quelquefois, l’animosité a une origine lointaine ; dans les premiers moments des fiançailles où certains hommes, rejetés dès le premier contact, acceptent difficilement leur échec surtout quand la proie est financièrement démunie. Par le « non » de la négation, ils déchiffrent une insulte ou voient un honneur à laver.
Généralement complexés et victimes d’handicapes divers, ils utilisent leur compte en banque et leur esprit tordu pour piéger celle qui a osé dire non. Patients, ils se donnent tous les moyens pour assouvir leur soif de vengeance. Les rendez-vous ignorés, les coups de fils enregistrés dans « appels en absence » et même la présence d’autres prétendants ne les ébranlent guère, ils s’octroient l’aval des parents à coup de cadeaux et de billets de banque pour réussir leur coup.
Leur objectif est clair et bien précis : Appâter, ramener à la maison et châtier.
Lorsque, finalement, le mariage est scellé, bonjour la maltraitance. La rancœur ainsi que la haine longtemps gardées seront enfin mises à jour. Affamées, frappées à la moindre occasion, ces femmes deviennent des esclaves qui tremblent dès qu’elles entendent la voix du conjoint.
Chez les hommes victimes de violence, le sujet est tellement gênant qu’ils préfèrent le souffrir en silence et accepter leur sort dramatique. Pourtant, avant le mariage, la femme affiche une bonté doublée d’une telle douceur, que l’homme fasciné est sous le charme. Mais, dès l’acquisition du titre de Mme, le vrai caractère apparaît.
Aussi, les couloirs des tribunaux départementaux sont-ils assiégés de conjoints attendant une décision juridique pour casser le mariage. Néanmoins, certains couples résistent et se maintiennent malgré ce climat explosif et détonnant, peut-être grâce à la force et la profondeur des sentiments. Qui sait ?
Ce qu’on oubli, c’est qu’au-delà du désespoir, il y a l’innocence volée aux enfants témoins des crimes. Marqués à vie, ils ont besoin de suivi pour neutraliser l’esprit criminel naissant ou l’apathie continue qu’ils usent comme moyen de défense devant tout problème.
ybodian3@gmail.com
Les raisons inédites et profondes de ce comportement peuvent être recherchées dans la sociologie de nos sociétés et structures familiales où la soumission et la patience étaient toujours élevées au rang de vertus et de valeurs : plus on souffre, plus on a droit à des enfants bénis.
Cette croyance, jadis contrôlée dans les grandes concessions familiales où la cohésion et la conduite à tenir étaient régies par une autorité, ne peut prospérer avec les nouvelles modes de vie.
Les couples de nos jours s’isolent très tôt, prennent leur autonomie et, parfois, ne sont pas suffisamment préparés pour assumer leur contradiction et assurer harmonieusement et solidairement leur complémentarité. Ainsi, une petite mésentente peut aboutir à une querelle, suivie de châtiments corporels laissant des traces allant jusqu’à la mutilation physique.
Mais, il faut savoir que la violence n’est pas toujours physique ; certains mots très grossiers du conjoint violent finissent par causer une riposte sous diverses formes.
Quelquefois, l’animosité a une origine lointaine ; dans les premiers moments des fiançailles où certains hommes, rejetés dès le premier contact, acceptent difficilement leur échec surtout quand la proie est financièrement démunie. Par le « non » de la négation, ils déchiffrent une insulte ou voient un honneur à laver.
Généralement complexés et victimes d’handicapes divers, ils utilisent leur compte en banque et leur esprit tordu pour piéger celle qui a osé dire non. Patients, ils se donnent tous les moyens pour assouvir leur soif de vengeance. Les rendez-vous ignorés, les coups de fils enregistrés dans « appels en absence » et même la présence d’autres prétendants ne les ébranlent guère, ils s’octroient l’aval des parents à coup de cadeaux et de billets de banque pour réussir leur coup.
Leur objectif est clair et bien précis : Appâter, ramener à la maison et châtier.
Lorsque, finalement, le mariage est scellé, bonjour la maltraitance. La rancœur ainsi que la haine longtemps gardées seront enfin mises à jour. Affamées, frappées à la moindre occasion, ces femmes deviennent des esclaves qui tremblent dès qu’elles entendent la voix du conjoint.
Chez les hommes victimes de violence, le sujet est tellement gênant qu’ils préfèrent le souffrir en silence et accepter leur sort dramatique. Pourtant, avant le mariage, la femme affiche une bonté doublée d’une telle douceur, que l’homme fasciné est sous le charme. Mais, dès l’acquisition du titre de Mme, le vrai caractère apparaît.
Aussi, les couloirs des tribunaux départementaux sont-ils assiégés de conjoints attendant une décision juridique pour casser le mariage. Néanmoins, certains couples résistent et se maintiennent malgré ce climat explosif et détonnant, peut-être grâce à la force et la profondeur des sentiments. Qui sait ?
Ce qu’on oubli, c’est qu’au-delà du désespoir, il y a l’innocence volée aux enfants témoins des crimes. Marqués à vie, ils ont besoin de suivi pour neutraliser l’esprit criminel naissant ou l’apathie continue qu’ils usent comme moyen de défense devant tout problème.
ybodian3@gmail.com