Mais s’était mal connaître le Gorgui. Dans un entretien accordé au quotidien privé sénégalais «Le Pays», il pousse le bouchon de la défiance jusqu’à prédire un victoire, la sienne, au premier tour. Non content de marteler qu’il sera «bel et bien candidat», il croit dur comme fer qu’il «va tous les terrasser dès le premier tour». Rien que ça.
Visiblement, le président sortant prend très peu au sérieux l’action la déferlante jeunesse regroupée au sein du mouvement «Y en a marre» qui lui demande instamment de «dégager». C’est donc clair, le bras de fer est engagé. Face à une contestation qui a prouvé ces derniers mois qu’elle pouvait laisser épandre sa colère jusque sur le parvis de l’Assemblée nationale, Me Abdoulaye Wade, âgé-officiellement-de 85 ans, veut jouer son va-tout. Il met ses opposants au défi, et le Sénégal sous une pression qui en inquiète déjà plus d’un.
Mais au-delà des intentions, il y a un troisième larron dont l’arbitrage est très attendu le 27 janvier prochain. Il s’agit du Conseil constitutionnel sénégalais à qui revient la validation ou non de la candidature annoncée du président sortant. Cette structure aura-t-elle les coudées franches pour trancher sur la rétroactivité de la réforme de 2001 qui fixe le «mandat présidentiel à deux mandats de 7 ans, renouvelable, une fois»? Ou balancera-t-elle la patate chaude au peuple sénégalais qui devra, en février 2012, départager tous les candidats, y compris Wade? Telles sont les questions qui brûlent les lèvres actuellement au pays de la Teranga. Quand la waderie est tirée, il faut la boire, jusqu’à la lie.
Visiblement, le président sortant prend très peu au sérieux l’action la déferlante jeunesse regroupée au sein du mouvement «Y en a marre» qui lui demande instamment de «dégager». C’est donc clair, le bras de fer est engagé. Face à une contestation qui a prouvé ces derniers mois qu’elle pouvait laisser épandre sa colère jusque sur le parvis de l’Assemblée nationale, Me Abdoulaye Wade, âgé-officiellement-de 85 ans, veut jouer son va-tout. Il met ses opposants au défi, et le Sénégal sous une pression qui en inquiète déjà plus d’un.
Mais au-delà des intentions, il y a un troisième larron dont l’arbitrage est très attendu le 27 janvier prochain. Il s’agit du Conseil constitutionnel sénégalais à qui revient la validation ou non de la candidature annoncée du président sortant. Cette structure aura-t-elle les coudées franches pour trancher sur la rétroactivité de la réforme de 2001 qui fixe le «mandat présidentiel à deux mandats de 7 ans, renouvelable, une fois»? Ou balancera-t-elle la patate chaude au peuple sénégalais qui devra, en février 2012, départager tous les candidats, y compris Wade? Telles sont les questions qui brûlent les lèvres actuellement au pays de la Teranga. Quand la waderie est tirée, il faut la boire, jusqu’à la lie.