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Laissés en rade par les pouvoirs publics : Les patrons de sites arabes, ruent dans les brancards...

Oubliés dans les projets d’insertion socio-professionnelle, les patrons de sites arabes revendiquent leurs droits. Selon eux, l'Etat n’accorde aucune importance à ces organes de presse sénégalaise, traitant et diffusant des informations en langue arabe. C’est du moins, l’avis de Khadim Bousso, représentant d'administrateurs de sites d’information en langue arabe. Il s’exprimait en ce mois sacré de Ramadan.


Rédigé par leral.net le Samedi 16 Avril 2022 à 07:10 | | 0 commentaire(s)|

Selon lui, "les arabophones ne méritent pas un tel traitement de la part des autorités étatiques. Nous sommes des citoyens sénégalais au même titre que tout le monde. Nous dénonçons avec la plus grande énergie, cet ostracisme qui ne dit pas son nom. Nous n'avons accès à aucun financement alloué par l’Etat, contrairement aux francophones. Les arabophones devraient bénéficier du même traitement".

Khadim Bousso de poursuivre:"les entreprises dites arabophones vivent des jours calamiteux, sombres et incertains. Beaucoup vont fermer boutique si rien n'est fait pour leur tendre la perche. De nombreuses personnes pensent qu’ils reçoivent de l’aide venant des Ambassades de pays arabes présentes au Sénégal, alors qu’il n’en est rien de tout cela.

Ces organes de presse participent au développement économique, social et culturel du Sénégal. Malheureusement, des pères de famille sont, aujourd’hui, sans revenu aucun. Ce qui est une véritable bombe à retardement. Nous demandons au président de la République Macky Sall de nous impliquer davantage dans le programme de relance mis en place par l’Etat, en accompagnant leurs structures par des financements. Pour finir, Khadim Bousso invite le Président Macky Sall, à leur prêter une oreille attentive"
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Ces patrons de sites arabes comptent mener, dans les jours qui viennent, des actions fortes pour une meilleure considération de leurs membres.

Mr Ndao B