Balla Gaye N°2, en sept ans, est passé des combats préliminaires aux grandes affiches. Il a battu des lutteurs de renom à l’image de Mohamed Ndao Tyson, Moustapha Guèye, Baboye, Modou Lô... Le dimanche 22 avril 2012 restera une date historique, car il a terrassé Yékini, le roi des arènes. Pour lui prendre la place. Qui l’eût cru ? Lui, Balla, le Lion.
Balla Gaye N°2 connaît une ascension fulgurante. En janvier 2005, lorsqu’il dominait Samba Laobé, nul ne pouvait imaginer son parcours brillant, sept ans après. «Quand je l’ai accueilli dans l’école, il pesait à peine 65 kg. On le surnommait mécanicien, car il exerçait cette profession. Grâce à sa volonté et les dispositions dont il faisait montre, j’ai eu raison de le couver», s’emballe son mentor, Balla Gaye N°1.
Depuis, le temps est passé vite. En 2005, il livre six (6) combats, tous victorieux. L’année suivante, il en effectue trois (3) autres. Après s’être débarrassé de Moustapha Guèye, Balla Gaye N° 2 fait face à Modou Lô, l’un des combats les plus risqués de sa carrière. Une rivalité légendaire opposait les deux lutteurs. Il en sortira vainqueur, après avoir concédé le deuxième revers de sa carrière devant Eumeu Sène. Il a déjà pris sa revanche sur son premier vainqueur Issa Pouye et le second l’a une nouvelle fois battu, le 5 avril 2015.
Toutefois, le fils de Double Less qui faisait face à un challenge insurmontable à priori, n’a pas tremblé. Il a même crée un tsunami dans l’arène car il a dominé Yékini, désormais ex-roi des arènes. «Il n’est pas mon roi des arènes, je suis mon propre roi et le jour-J, je le lui montrerai», disait Balla Gaye N°2 quand le combat fut scellé. Pour Yékini, il acceptait de concéder volontiers ce titre à son adversaire jusqu’après le combat. «Je le lui accorde volontiers, d’ailleurs appelez-le roi des arènes et après le combat, je reprendrai mon dû», répliquait ce dernier. Il ne le reverra plus, le Lion de Guédiawaye s’étant autoproclamé Roi des arènes après un combat palpitant, où il a malmené de bout en bout Yékini. Cependant, le fils de Double Less n’a conservé le titre qu’une saison de plus, après sa victoire sur Tapha Tine. Depuis, il a perdu deux combats successifs devant Bombardier et Eumeu Sène, ce dernier devenant sa véritable bête noire.
Si Modou Lô est le lutteur le plus populaire de l’arène, Balla Gaye N°2 le talonne de très près. Quarante mille (40.000 FCFA), c’est le montant de son premier cachet. Sept ans après, Balla Gaye N°2 vient de toucher le jackpot ! Pour faire face à Mohamed Ndao Tyson, il empoche soixante-quinze millions (75.000.000 FCFA). Après s’être débarrassé de l’ex-roi des arènes de 1997 à 2001, Balla Gaye N°2 a augmenté sa valeur marchande, en touchant près du double de son dernier cachet.
Et quand le promoteur Gaston Mbengue l’apostrophait sur son combat contre Moustapha Guèye, sur l’apport des sponsors, la réponse ne se fit pas attendre : «Et les sponsors, que pensent-ils de moi ? Je suis un produit vendable. Je pense que je mérite ce qu’ils me donnent et j’espère qu’ils ne sont pas déçus du spectacle que je leur propose», avait-il répondu. Les prémices de cette forte personnalité étaient visibles depuis ses débuts, où il ne se laissait pas faire.
Ces extraits sont tirés du livre sur la lutte sénégalaise "Au-delà des millions et des passions", du journaliste Omar Sharif Ndao. *
Balla Gaye N°2 connaît une ascension fulgurante. En janvier 2005, lorsqu’il dominait Samba Laobé, nul ne pouvait imaginer son parcours brillant, sept ans après. «Quand je l’ai accueilli dans l’école, il pesait à peine 65 kg. On le surnommait mécanicien, car il exerçait cette profession. Grâce à sa volonté et les dispositions dont il faisait montre, j’ai eu raison de le couver», s’emballe son mentor, Balla Gaye N°1.
Depuis, le temps est passé vite. En 2005, il livre six (6) combats, tous victorieux. L’année suivante, il en effectue trois (3) autres. Après s’être débarrassé de Moustapha Guèye, Balla Gaye N° 2 fait face à Modou Lô, l’un des combats les plus risqués de sa carrière. Une rivalité légendaire opposait les deux lutteurs. Il en sortira vainqueur, après avoir concédé le deuxième revers de sa carrière devant Eumeu Sène. Il a déjà pris sa revanche sur son premier vainqueur Issa Pouye et le second l’a une nouvelle fois battu, le 5 avril 2015.
Toutefois, le fils de Double Less qui faisait face à un challenge insurmontable à priori, n’a pas tremblé. Il a même crée un tsunami dans l’arène car il a dominé Yékini, désormais ex-roi des arènes. «Il n’est pas mon roi des arènes, je suis mon propre roi et le jour-J, je le lui montrerai», disait Balla Gaye N°2 quand le combat fut scellé. Pour Yékini, il acceptait de concéder volontiers ce titre à son adversaire jusqu’après le combat. «Je le lui accorde volontiers, d’ailleurs appelez-le roi des arènes et après le combat, je reprendrai mon dû», répliquait ce dernier. Il ne le reverra plus, le Lion de Guédiawaye s’étant autoproclamé Roi des arènes après un combat palpitant, où il a malmené de bout en bout Yékini. Cependant, le fils de Double Less n’a conservé le titre qu’une saison de plus, après sa victoire sur Tapha Tine. Depuis, il a perdu deux combats successifs devant Bombardier et Eumeu Sène, ce dernier devenant sa véritable bête noire.
Si Modou Lô est le lutteur le plus populaire de l’arène, Balla Gaye N°2 le talonne de très près. Quarante mille (40.000 FCFA), c’est le montant de son premier cachet. Sept ans après, Balla Gaye N°2 vient de toucher le jackpot ! Pour faire face à Mohamed Ndao Tyson, il empoche soixante-quinze millions (75.000.000 FCFA). Après s’être débarrassé de l’ex-roi des arènes de 1997 à 2001, Balla Gaye N°2 a augmenté sa valeur marchande, en touchant près du double de son dernier cachet.
Et quand le promoteur Gaston Mbengue l’apostrophait sur son combat contre Moustapha Guèye, sur l’apport des sponsors, la réponse ne se fit pas attendre : «Et les sponsors, que pensent-ils de moi ? Je suis un produit vendable. Je pense que je mérite ce qu’ils me donnent et j’espère qu’ils ne sont pas déçus du spectacle que je leur propose», avait-il répondu. Les prémices de cette forte personnalité étaient visibles depuis ses débuts, où il ne se laissait pas faire.
Ces extraits sont tirés du livre sur la lutte sénégalaise "Au-delà des millions et des passions", du journaliste Omar Sharif Ndao. *