La lutte sénégalaise compte des milliers de pratiquants qui n’ont pas toujours la chance de s’illustrer. «5h du Matin», sociétaire de Rock Energie peut faire partie de ces lutteurs qui ont marqué leur époque car ce dernier a intégré l’écurie de son quartier, la même année (2002) que Modou Lô et quasiment à la même date.
A l’instar de son ami qui est populaire, millionnaire et qui a une vingtaine de combats à son actif, «5h du Matin» ne compte qu’un combat officiel et médiatisé. Il le doit au promoteur Luc Nicolaï en 2010-2011 à Mbour. Comme le sobriquet qu’il porte, il s’est toujours levé tôt, mais c’était plus pour se concentrer sur son boulot de menuisier métallique qu’à des espoirs de combats utopiques.
Que dire des Boy Pambal, Zazou Ndiaye, Thérèse Ndiir, Médoune Khoulé, Boy Naar Fall, Ousmane Ngom ? Cette citation n’est pas arbitraire, mais que de lutteurs qui ont fait parler d’eux ! Ambroise Sarr, Mor Fadam, Pape Diop Boston, qui ont représenté à plusieurs reprises le Sénégal dans les tournois mondiaux. Djally Birama Thior, Malick Niang, Demba Thiaw, Pape Kane (l’un des meilleurs frappeurs de sa génération), Lang Sané, Docteur Faye, Ibou Ndappa, Cheikh Mbaaba, Mor Nguer, Dame Soughère, Balla Bèye N°1 (le premier à battre Moustapha Guèye), ont eu leur jour de gloire.
Mame Ndiambane qui a révolutionné la façon de lutter des lourds avec une agilité déconcertante s’est aussi illustré par des défaites devant Zale Lô (détenteur du drapeau du Chef de l’Etat en 1996), Commando ou encore Lac de Guiers N°1.
Balla Bèye N°2, le «Mbarodi» compte près d’un quart de siècle (20 ans) dans l’arène avec une carrière bien remplie. Il affronté quatre (4) rois des arènes pour cinq (5) défaites (3 contre Yékini, 1 contre Balla Gaye N°2 et 1 contre Bombardier à Bercy) et une victoire sur Bombardier en 2006. Courage et abnégation lui ont permis d’écrire son nom en lettres majuscules, alors qu’il n’a aucun parent lutteur.
Avec seize (16) victoires pour vingt six (26) combats, le mohican Hal Pulaar veut finir en beauté sa carrière avec des succès incontestables. Naar Touré, fils de Toubabou Dior, qui avait les atouts physiques pour réussir comme son champion de père, disait toujours que ses études (maitrise en commerce international) étaient plus importantes pour lui que la lutte. Ama Baldé, Siteu, Armée, Yanda, Modou Anta, Ambulance (Thiès), Malick Niang, Sa Thiès, Demba Thiaw, Douboune, Marley, Diégane, Général Waly Faye, Abdoulaye Ndiaye, pour ne citer que ceux-là incarnent l’avenir de la lutte. Les futurs rois des arènes pourraient sortir de ce groupe, comme certains qui ne figurent pas dans ce lot.
Ces extraits sont tirés du livre sur la lutte sénégalaise "Au-delà des millions et des passions", du journaliste Omar Sharif Ndao. *
A l’instar de son ami qui est populaire, millionnaire et qui a une vingtaine de combats à son actif, «5h du Matin» ne compte qu’un combat officiel et médiatisé. Il le doit au promoteur Luc Nicolaï en 2010-2011 à Mbour. Comme le sobriquet qu’il porte, il s’est toujours levé tôt, mais c’était plus pour se concentrer sur son boulot de menuisier métallique qu’à des espoirs de combats utopiques.
Que dire des Boy Pambal, Zazou Ndiaye, Thérèse Ndiir, Médoune Khoulé, Boy Naar Fall, Ousmane Ngom ? Cette citation n’est pas arbitraire, mais que de lutteurs qui ont fait parler d’eux ! Ambroise Sarr, Mor Fadam, Pape Diop Boston, qui ont représenté à plusieurs reprises le Sénégal dans les tournois mondiaux. Djally Birama Thior, Malick Niang, Demba Thiaw, Pape Kane (l’un des meilleurs frappeurs de sa génération), Lang Sané, Docteur Faye, Ibou Ndappa, Cheikh Mbaaba, Mor Nguer, Dame Soughère, Balla Bèye N°1 (le premier à battre Moustapha Guèye), ont eu leur jour de gloire.
Mame Ndiambane qui a révolutionné la façon de lutter des lourds avec une agilité déconcertante s’est aussi illustré par des défaites devant Zale Lô (détenteur du drapeau du Chef de l’Etat en 1996), Commando ou encore Lac de Guiers N°1.
Balla Bèye N°2, le «Mbarodi» compte près d’un quart de siècle (20 ans) dans l’arène avec une carrière bien remplie. Il affronté quatre (4) rois des arènes pour cinq (5) défaites (3 contre Yékini, 1 contre Balla Gaye N°2 et 1 contre Bombardier à Bercy) et une victoire sur Bombardier en 2006. Courage et abnégation lui ont permis d’écrire son nom en lettres majuscules, alors qu’il n’a aucun parent lutteur.
Avec seize (16) victoires pour vingt six (26) combats, le mohican Hal Pulaar veut finir en beauté sa carrière avec des succès incontestables. Naar Touré, fils de Toubabou Dior, qui avait les atouts physiques pour réussir comme son champion de père, disait toujours que ses études (maitrise en commerce international) étaient plus importantes pour lui que la lutte. Ama Baldé, Siteu, Armée, Yanda, Modou Anta, Ambulance (Thiès), Malick Niang, Sa Thiès, Demba Thiaw, Douboune, Marley, Diégane, Général Waly Faye, Abdoulaye Ndiaye, pour ne citer que ceux-là incarnent l’avenir de la lutte. Les futurs rois des arènes pourraient sortir de ce groupe, comme certains qui ne figurent pas dans ce lot.
Ces extraits sont tirés du livre sur la lutte sénégalaise "Au-delà des millions et des passions", du journaliste Omar Sharif Ndao. *