Promoteurs, managers, amateurs, sponsors, lutteurs. Plusieurs entités différentes, mais complémentaires. L’une ne peut aller sans l’autre, mais la plupart, des conflits d’intérêt les opposent. Les sponsors qui ont pris du «poids» dans le milieu n’hésitent pas à dicter leur loi sur certaines rencontres, sous la complicité muette de ces promoteurs qui défendent leurs intérêts, pour ne rien perdre au change. Les managers, malgré une taxation de 10% sur les revenus du lutteur, peinent dès fois à rentrer dans leurs fonds. Les amateurs qui ont changé de président continuent leur combat de toujours, la diminution des tickets d’entrée au stade.
Les managers
A l’origine, le manager est la personne qui est chargée de trouver des combats aux lutteurs engagés à son nom. Le manager discute aussi du cachet de son protégé et une fois un accord trouvé, il bénéfice de 10% du cachet du lutteur. Cet accord fait suite à la fronde des managers dans les années 1990 quand le manager de Manga N°2 avait reçu cent mille francs (100.000 F CFA) sur les trente millions de francs (30.000.000 F CFA) que son lutteur avait touché contre Mohamed Ndao Tyson. Le regroupement des managers s’est concerté et a arrêté les 10% sur chaque cachet de lutteur.
L’histoire a bégayé quand on affirmait que Ibnou Diop, manager de Tyson avait reçu moins de 10% sur le cachet de cent millions de francs (100.000.000 F CFA). Parmi cette génération de managers, l’on peut citer feus jacques Diène, Mamadou Ndao (écurie sérère), Yéri Diakhaté (Bombardier), Pape Mbaye (Fass) entre autres. L’actuel président des managers Bassirou Babou qui gère les destinées de Modou Lô, a succédé à Cheikh Diop qui avait accepté ce poste pour la énième fois, mais juste pour une transition.
Avec l’évolution de la lutte, les managers seraient-ils contraints à avoir des connaissances intellectuelles pour créer de nouvelles choses et donner un autre sens à leur profession ? Mbaye Fall de «Tiger Production » avait soulevé un tollé lors de l’assemblée générale pour l’élection du futur manager. Il a avait déclaré que la rupture devait se faire car des managers qui ne savent ni lire ni signer des contrats n’est pas compatible avec l’avancée de la discipline. Une médiation a finalement eu lieu pour le faire revenir sur sa décision de se présenter à l’élection. Un point qui peut toujours faire débat car, il fut un temps où certains managers étaient incontournables.
Le manager faisait office de bon samaritain des lutteurs qu’il gérait car il assurait la dépense quotidienne, les frais d’hôpital, la scolarité de ses enfants. A l’époque, quand le manager parlait, le lutteur se taisait. Actuellement, peut-être gagne-t-il mieux sa vie si son protégé est un champion, mais son rôle est-t-il aussi important qu’avant ?
Les managers
A l’origine, le manager est la personne qui est chargée de trouver des combats aux lutteurs engagés à son nom. Le manager discute aussi du cachet de son protégé et une fois un accord trouvé, il bénéfice de 10% du cachet du lutteur. Cet accord fait suite à la fronde des managers dans les années 1990 quand le manager de Manga N°2 avait reçu cent mille francs (100.000 F CFA) sur les trente millions de francs (30.000.000 F CFA) que son lutteur avait touché contre Mohamed Ndao Tyson. Le regroupement des managers s’est concerté et a arrêté les 10% sur chaque cachet de lutteur.
L’histoire a bégayé quand on affirmait que Ibnou Diop, manager de Tyson avait reçu moins de 10% sur le cachet de cent millions de francs (100.000.000 F CFA). Parmi cette génération de managers, l’on peut citer feus jacques Diène, Mamadou Ndao (écurie sérère), Yéri Diakhaté (Bombardier), Pape Mbaye (Fass) entre autres. L’actuel président des managers Bassirou Babou qui gère les destinées de Modou Lô, a succédé à Cheikh Diop qui avait accepté ce poste pour la énième fois, mais juste pour une transition.
Avec l’évolution de la lutte, les managers seraient-ils contraints à avoir des connaissances intellectuelles pour créer de nouvelles choses et donner un autre sens à leur profession ? Mbaye Fall de «Tiger Production » avait soulevé un tollé lors de l’assemblée générale pour l’élection du futur manager. Il a avait déclaré que la rupture devait se faire car des managers qui ne savent ni lire ni signer des contrats n’est pas compatible avec l’avancée de la discipline. Une médiation a finalement eu lieu pour le faire revenir sur sa décision de se présenter à l’élection. Un point qui peut toujours faire débat car, il fut un temps où certains managers étaient incontournables.
Le manager faisait office de bon samaritain des lutteurs qu’il gérait car il assurait la dépense quotidienne, les frais d’hôpital, la scolarité de ses enfants. A l’époque, quand le manager parlait, le lutteur se taisait. Actuellement, peut-être gagne-t-il mieux sa vie si son protégé est un champion, mais son rôle est-t-il aussi important qu’avant ?
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