Juan, la «Lucha canaria» dans tous ses états !
Juan Francisco Spinoza alias Juan est un espagnol qui, depuis 2008 est l’une des attractions de l’arène sénégalaise. Cependant, son précurseur est Marc Pierre, un lutteur français qui pesait près de deux cents (200) kilos. Il ne disputait que des combats de lutte simple et son adversaire préféré était Fodé Doussou Bah dans les années 1960. La particularité de Juan est qu’il est européen, mais d’autres étrangers sont dans l’arène, mais ne sont pas outillés comme ce dernier. Guinéen et Malien, deux africains dont les pays sont habitués à la lutte, mais traditionnelle. S’ils ont bénéficié du soutien des amateurs et de leurs écuries respectives, leurs prestations battent de l’aile.
Juan n’était pas pris au sérieux quand il affrontait pour la première fois Khadim Ndiaye N°2. Bien que battu, le sociétaire de Thiaroye faisait croire qu’il a laissé faire, arguant latéranga sénégalaise. Mais quand il domine Keur Diène, la chanson n’était plus la même. Ce mastodonte d’1m90 et de 130 kg commençait à faire parler de lui. Né et élevé dans la tradition de la « lucha canaria » ou la lutte canarienne aux Iles Canaries, Juan a pratiqué le « grappling », le « Jiu jitsu » brésilien, le « srineum » coréen avant de franchir le pas dans l’arène sénégalaise. Tombé sous le charme d’une discipline qui draine un monde fou, avec des stades pleins, Juan ne savait pas qu’il devait faire ses preuves avant de s’attaquer aux ténors.
Adulé en Espagne où il compte sept lieutenants qui lui servent de remparts, Juan accepte de relever le défi, tout en avouant ne pas affronter Balla Gaye N°2, Yékini et Tyson. «Balla Gaye N°2 est mon ami et je suis affilié dans cette école de lutte. Yékini et Tyson sont deux lutteurs que je respecte beaucoup», avait-il affirmé, via son chargé des affaires mystiques, Ricardo.
La suite sera comme un conte de fée. Il domine Cargo et humilie Cobra dans des combats express. La particularité de Juan est qu’il a toujours combattu avec un ngeemb vert et le choix n’est pas fortuit. « Sans marabouts, la lutte n’a pas de charme. Je crois en eux, mais mes principales armes sont mes qualités techniques et physiques. Je n’ai pas encore montré toute l’étendue de mon talent, mais cela arrivera », avoue-t-il.
Ces extraits sont tirés du livre sur la lutte sénégalaise "Au-delà des millions et des passions", du journaliste Omar Sharif Ndao
Juan Francisco Spinoza alias Juan est un espagnol qui, depuis 2008 est l’une des attractions de l’arène sénégalaise. Cependant, son précurseur est Marc Pierre, un lutteur français qui pesait près de deux cents (200) kilos. Il ne disputait que des combats de lutte simple et son adversaire préféré était Fodé Doussou Bah dans les années 1960. La particularité de Juan est qu’il est européen, mais d’autres étrangers sont dans l’arène, mais ne sont pas outillés comme ce dernier. Guinéen et Malien, deux africains dont les pays sont habitués à la lutte, mais traditionnelle. S’ils ont bénéficié du soutien des amateurs et de leurs écuries respectives, leurs prestations battent de l’aile.
Juan n’était pas pris au sérieux quand il affrontait pour la première fois Khadim Ndiaye N°2. Bien que battu, le sociétaire de Thiaroye faisait croire qu’il a laissé faire, arguant latéranga sénégalaise. Mais quand il domine Keur Diène, la chanson n’était plus la même. Ce mastodonte d’1m90 et de 130 kg commençait à faire parler de lui. Né et élevé dans la tradition de la « lucha canaria » ou la lutte canarienne aux Iles Canaries, Juan a pratiqué le « grappling », le « Jiu jitsu » brésilien, le « srineum » coréen avant de franchir le pas dans l’arène sénégalaise. Tombé sous le charme d’une discipline qui draine un monde fou, avec des stades pleins, Juan ne savait pas qu’il devait faire ses preuves avant de s’attaquer aux ténors.
Adulé en Espagne où il compte sept lieutenants qui lui servent de remparts, Juan accepte de relever le défi, tout en avouant ne pas affronter Balla Gaye N°2, Yékini et Tyson. «Balla Gaye N°2 est mon ami et je suis affilié dans cette école de lutte. Yékini et Tyson sont deux lutteurs que je respecte beaucoup», avait-il affirmé, via son chargé des affaires mystiques, Ricardo.
La suite sera comme un conte de fée. Il domine Cargo et humilie Cobra dans des combats express. La particularité de Juan est qu’il a toujours combattu avec un ngeemb vert et le choix n’est pas fortuit. « Sans marabouts, la lutte n’a pas de charme. Je crois en eux, mais mes principales armes sont mes qualités techniques et physiques. Je n’ai pas encore montré toute l’étendue de mon talent, mais cela arrivera », avoue-t-il.
Ces extraits sont tirés du livre sur la lutte sénégalaise "Au-delà des millions et des passions", du journaliste Omar Sharif Ndao