Robert Diouf avait fait une déclaration fracassante, à quelques jours de son combat contre Mame Gorgui Ndiaye : «Un Lébou ne peut pas me battre. Tout ce que vous ferez ne servira à rien, car je vais terrasser mon adversaire avec la manière.» Le champion sérère tient parole et se défait de Mame Gorgui avec la manière, mais sera aussitôt défié par Mbaye Guèye.
Non seulement le cachet mirobolant proposé ne le laissait pas indifférent, mais parmi ses supporters résidant à Fass, figurait une grande dame, Avec force insistance et persuasion, elle l’encouragea à signer ce combat. Robert Diouf accepte le combat et l’avance, en présence de Sérigne Ndiaye alias «Boy Ndiaye», son bras droit.
Cheikh Diop, son manager, ainsi que feu Mamadou Ndao (ancien Président des managers dans les années 1990, en compagnie des Mame Ndiambane, Bounama Rasta, Ibou Diop, entre autres) qui faisaient partie de ses amis intimes, refusent de s’engager.
Le manager explique : « Robert Diouf ne devait pas accepter le combat, car son marabout lui avait intimé l’ordre de ne redescendre dans l’arène qu’après un break de trois mois, le temps de se purifier, d’autant que Mame Gorgui avait contre lui mis le paquet mystiquement et qu'il en gardait des restes dans le corps. Moi-même, j’ai été atteint, car j’ai eu un accident inexplicable en conduisant mon cyclomoteur. Je me suis retrouvé avec des fractures qui m’ont immobilisé à l’hôpital pendant trois mois », se souvient Cheikh Diop.
Il ajoute : « Robert Diouf m’a trouvé sur mon lit d’hôpital, après sa défaite devant Mbaye Guèye. Il était encore en «ngeemb» et ne comprenait pas comment il a été vaincu. Toutes les conditions étaient réunies pour qu’il concède un revers parce que le marabout qui travaillait pour lui, était l’oncle de Mbaye Guèye.
On s’est rencontré dans la maison du marabout à Mbour, mais Mbaye Guèye était bien protégé. Il savait tout ce qu’on faisait», se souvient Cheikh Diop, qui n’oubliera jamais cette tache noire sur son parcours.
*Crédit photos et textes de l'ouvrage "au-delà des Millions et des Passions" du Journaliste Omar Sharif NDAO
Non seulement le cachet mirobolant proposé ne le laissait pas indifférent, mais parmi ses supporters résidant à Fass, figurait une grande dame, Avec force insistance et persuasion, elle l’encouragea à signer ce combat. Robert Diouf accepte le combat et l’avance, en présence de Sérigne Ndiaye alias «Boy Ndiaye», son bras droit.
Cheikh Diop, son manager, ainsi que feu Mamadou Ndao (ancien Président des managers dans les années 1990, en compagnie des Mame Ndiambane, Bounama Rasta, Ibou Diop, entre autres) qui faisaient partie de ses amis intimes, refusent de s’engager.
Le manager explique : « Robert Diouf ne devait pas accepter le combat, car son marabout lui avait intimé l’ordre de ne redescendre dans l’arène qu’après un break de trois mois, le temps de se purifier, d’autant que Mame Gorgui avait contre lui mis le paquet mystiquement et qu'il en gardait des restes dans le corps. Moi-même, j’ai été atteint, car j’ai eu un accident inexplicable en conduisant mon cyclomoteur. Je me suis retrouvé avec des fractures qui m’ont immobilisé à l’hôpital pendant trois mois », se souvient Cheikh Diop.
Il ajoute : « Robert Diouf m’a trouvé sur mon lit d’hôpital, après sa défaite devant Mbaye Guèye. Il était encore en «ngeemb» et ne comprenait pas comment il a été vaincu. Toutes les conditions étaient réunies pour qu’il concède un revers parce que le marabout qui travaillait pour lui, était l’oncle de Mbaye Guèye.
On s’est rencontré dans la maison du marabout à Mbour, mais Mbaye Guèye était bien protégé. Il savait tout ce qu’on faisait», se souvient Cheikh Diop, qui n’oubliera jamais cette tache noire sur son parcours.
*Crédit photos et textes de l'ouvrage "au-delà des Millions et des Passions" du Journaliste Omar Sharif NDAO