Le président Léopold Sédar Senghor fit appel à ce jeune cadre administratif qui payait le salaire de cinq ministres à l'époque, pour une réconciliation avec la jeunesse. L'homme providentiel n'était autre que Lamine Diack, seul dirigeant à avoir le courage de rencontre cette frange de la population. A l'époque, Lamine Diack était ce jeune cadre de la Fonction publique, inspecteur des Impôts et Domaine, chef du Bureau d'enregistrement, pouvait être la solution miracle. Car il avait les compétences, les qualités requises mais aussi cette capacité de rassembler. En un temps record il avait réalisé cette performance pour rassembler cette jeunesse sénégalaise. Lamine Diack venait une nouvelle fois de conquérir le cœur de tous les Sénégalais.
Le président Lamine Diack a marqué l'histoire économique, politique et sportive du Sénégal est un pedigree qui avait impressionné et convaincu Senghor qui le nomma par la suite secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux Sports. Sur le plan sportif, l'autorité morale qu'il a toujours exercée a été toujours saluée par le monde sportif et pour preuve il y a moins de deux ans la médiation entre le CCPC et la fédération de football qui a abouti des retrouvailles. Qui ne se rappelle pas aussi de cette finale de coupe du Sénégal de 1969 où pour la première fois, le Président Senghor a pu se rendre à une manifestation publique de la jeunesse et, au lieu d'être hué, il fut ovationné chaleureusement grâce à son guide du jour, son ministre des Sports qui, après l'avoir convaincu d'effectuer le déplacement, est allé le chercher au Palais pour le conduire chez les jeunes. Ce jour-là, Lamine Diack avait amplement justifié sa présence à son poste, mais en même temps, il venait de susciter beaucoup d'inquiétude chez les hommes politiques jaloux de leur domaine et prompts à écraser toute menace de concurrence. Une réussite du qui fut également source des ennuis qui le poursuivront pendant le quart de siècle qu'il passera dans l'espace politique. Lamine Diack faisait peur et était une cible prioritaire pour les politiques.
Lamine Diack a toujours eu cet esprit de compétition très ancré, Diack qui l'ont propulsé à la présidence du Conseil Municipal de Dakar en remplacement du Dr Samba Gueye. Il a eu aussi à exercer des activités parlementaires. Comme député, il a occupé les fonctions de Questeur à l'Assemblée nationale, puis celle de Premier Vice-président. Et c'est sous cette fonction qu'il reçut dans ses mains, en 1989, la lettre de démission de Daouda Sow, quittant le Perchoir suite à une pétition, orchestrée disait-on, par Jean Collin. On avait pressé Lamine Diack d'appeler le puissant Jean Collin au téléphone pour le rassurer, et la présidence de l'Assemblée nationale lui revenait de droit. Il refusa, par principe, disait-il. Et la suite on la connait.
Militant du sport, le président Lamine Diack a été pendant 30 ans président de la CAA et 25 ans vice-présidence à l'Iaaf avant d'être élu en 2001 patron de l'Athlétisme à l'échelle planétaire. Son parcours sportif de secrétaire général de la Fsa, président de la Fsa, président de la CAA, président de l'IAAF, Président du CNOSS, Président de l'Asc les Jaraaf, membre du CIO est exemplaire et s'il n'avait jamais mouillé le maillot, il ne serait pas une référence au Sénégal, en Afrique et partout dans le monde. Pourquoi les membres du Conseil de l'Iaaf tiennent à ce qu'il reste à la tête de cette instance?
Il est à l'origine de l'installation du Centre régional de développement de l'Iaaf à Dakar (CRD/IAAF) qui a formé de nombreux cadres sénégalais mais aussi du centre international d'athlétisme de Dakar (CIAD) qui a permis au Sénégal d'avoir sa première médaille d'or avec Amy Mbacké Thiam, Kéne Ndoye médaillée de Bronze aux Mondiaux Indoor de Birmingham, la camerounaise Françoise Etone MBango médaillé d'or aux jeux olympiques d'Athènes en 2004 et Pékin en 2008. N'est ce pas lui qui a aussi permis à Amadou Dia Bâ de décrocher cette médaille olympique. Le président Lamine Diack a toujours fait peur pour avoir. Et il ne fait ni dans la langue de bois encore moins des propos aigres doux. Bien éduqué dans une bonne famille, il n'a jamais fait une sortie qui peut faire jaser. Mais bon quand on est un insulteur de premier ordre qui s'illustre plus dans les boîtes de nuits et bars, on ne peut que se nommer El Hadj Ousseynou Diouf. Au moment où des joueurs comme Drogba, Essien, Eto'o, Kolo, Adebayor et autres évoluent dans les clubs, l'insulteur lui, évolue dans les clubs qui luttent chaque année contre la relégation. Et voilà le résultat. Qui amoul Kilifa, Medambi Neka Sa Kilifa.
Mbaye Jacques DIOP
Journaliste sportif
Le président Lamine Diack a marqué l'histoire économique, politique et sportive du Sénégal est un pedigree qui avait impressionné et convaincu Senghor qui le nomma par la suite secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux Sports. Sur le plan sportif, l'autorité morale qu'il a toujours exercée a été toujours saluée par le monde sportif et pour preuve il y a moins de deux ans la médiation entre le CCPC et la fédération de football qui a abouti des retrouvailles. Qui ne se rappelle pas aussi de cette finale de coupe du Sénégal de 1969 où pour la première fois, le Président Senghor a pu se rendre à une manifestation publique de la jeunesse et, au lieu d'être hué, il fut ovationné chaleureusement grâce à son guide du jour, son ministre des Sports qui, après l'avoir convaincu d'effectuer le déplacement, est allé le chercher au Palais pour le conduire chez les jeunes. Ce jour-là, Lamine Diack avait amplement justifié sa présence à son poste, mais en même temps, il venait de susciter beaucoup d'inquiétude chez les hommes politiques jaloux de leur domaine et prompts à écraser toute menace de concurrence. Une réussite du qui fut également source des ennuis qui le poursuivront pendant le quart de siècle qu'il passera dans l'espace politique. Lamine Diack faisait peur et était une cible prioritaire pour les politiques.
Lamine Diack a toujours eu cet esprit de compétition très ancré, Diack qui l'ont propulsé à la présidence du Conseil Municipal de Dakar en remplacement du Dr Samba Gueye. Il a eu aussi à exercer des activités parlementaires. Comme député, il a occupé les fonctions de Questeur à l'Assemblée nationale, puis celle de Premier Vice-président. Et c'est sous cette fonction qu'il reçut dans ses mains, en 1989, la lettre de démission de Daouda Sow, quittant le Perchoir suite à une pétition, orchestrée disait-on, par Jean Collin. On avait pressé Lamine Diack d'appeler le puissant Jean Collin au téléphone pour le rassurer, et la présidence de l'Assemblée nationale lui revenait de droit. Il refusa, par principe, disait-il. Et la suite on la connait.
Militant du sport, le président Lamine Diack a été pendant 30 ans président de la CAA et 25 ans vice-présidence à l'Iaaf avant d'être élu en 2001 patron de l'Athlétisme à l'échelle planétaire. Son parcours sportif de secrétaire général de la Fsa, président de la Fsa, président de la CAA, président de l'IAAF, Président du CNOSS, Président de l'Asc les Jaraaf, membre du CIO est exemplaire et s'il n'avait jamais mouillé le maillot, il ne serait pas une référence au Sénégal, en Afrique et partout dans le monde. Pourquoi les membres du Conseil de l'Iaaf tiennent à ce qu'il reste à la tête de cette instance?
Il est à l'origine de l'installation du Centre régional de développement de l'Iaaf à Dakar (CRD/IAAF) qui a formé de nombreux cadres sénégalais mais aussi du centre international d'athlétisme de Dakar (CIAD) qui a permis au Sénégal d'avoir sa première médaille d'or avec Amy Mbacké Thiam, Kéne Ndoye médaillée de Bronze aux Mondiaux Indoor de Birmingham, la camerounaise Françoise Etone MBango médaillé d'or aux jeux olympiques d'Athènes en 2004 et Pékin en 2008. N'est ce pas lui qui a aussi permis à Amadou Dia Bâ de décrocher cette médaille olympique. Le président Lamine Diack a toujours fait peur pour avoir. Et il ne fait ni dans la langue de bois encore moins des propos aigres doux. Bien éduqué dans une bonne famille, il n'a jamais fait une sortie qui peut faire jaser. Mais bon quand on est un insulteur de premier ordre qui s'illustre plus dans les boîtes de nuits et bars, on ne peut que se nommer El Hadj Ousseynou Diouf. Au moment où des joueurs comme Drogba, Essien, Eto'o, Kolo, Adebayor et autres évoluent dans les clubs, l'insulteur lui, évolue dans les clubs qui luttent chaque année contre la relégation. Et voilà le résultat. Qui amoul Kilifa, Medambi Neka Sa Kilifa.
Mbaye Jacques DIOP
Journaliste sportif
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