Afin de conduire un projet international de recherche pour la relance de la production locale de riz, le Sénégal vient d’acquérir un financement de cinq ans. Ce projet entre dans le cadre du programme ‘Améliorer la sécurité alimentaire en Afrique à travers l'amélioration des activités de post-récolte, marketing et le développement des produits à base de riz’. Il est financé par l'Agence canadienne de développement international (Acdi). L’enveloppe qui est destinée à cette recherche est à hauteur de 7 millions de dollars canadiens. Le Sénégal en bénéficie à hauteur de 413 000 dollars canadiens (environ 193 millions Cfa). Huit pays partagent ce projet. Il s’agit, outre le Sénégal, de l'Ouganda, du Ghana, du Cameroun, du Mali, de la Gambie, de la Sierra Leone et du Nigéria.
Un atelier de lancement du projet s’est tenu dans les locaux du Centre régional de l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra). Ce conclave a permis aux différents acteurs du domaine de partager le contenu du programme. Egalement, il visait à mettre en place les activités de recherche prévues.
La rencontre était initiée par l’Isra, en collaboration avec Africa Rice. Elle a enregistré la participation de 50 acteurs. Des chercheurs de ces deux instituts organisateurs, de la Saed, de la Sodagri ont pris part à l’atelier. Les discussions ont été enrichies par des producteurs de la vallée du fleuve Sénégal et d’autres, venus du Delta, de Tivaouane, de Kolda, entre autres localités.
L'objectif principal de ce programme consiste à améliorer la sécurité alimentaire et les conditions durables de vie des petits riziculteurs et autres acteurs de la chaîne de valeur de riz en Afrique, a indiqué le directeur national du projet, Dr. Ablaye Fall. Pour ce dernier, par ailleurs chef du centre régional de l'Isra, ce projet testera des techniques améliorées de récolte et post-récolte et des technologies pour améliorer la qualité du riz local commercialisé. Ce, en vue de satisfaire le choix des consommateurs. Ce projet donnera, également des éclairages et conseils pratiques aux communautés économiques régionales en Afrique subsaharienne, selon Ablaye Fall, afin de créer un espace favorable à la production et au commerce régional du riz.
Ce projet adressera les préoccupations critiques de post-récolte de riz et des contraintes de commercialisation, sur la base des succès des projets précédents, a souligné le directeur régional de l’Isra. Toujours selon lui, les questions de post-récolte et de commercialisation sont des enjeux majeurs dans la détermination du prix final au détail et dans les motivations des producteurs à accroître leur production de riz. Et pourtant, fait-il constater, les interventions politiques dans le secteur du riz, après la crise de 2008, se sont faites, principalement, sur l'accroissement de la production, au détriment des questions sus nommées.
Le directeur scientifique de l'Isra, Alioune Fall, a souligné que le projet aura à développer aussi de nouveaux produits à base de riz en collaboration avec l'Institut de technologie alimentaire (Ita) pour augmenter la plus-value de la filière.
Aïda Coumba DIOP
source Le Populaire
Un atelier de lancement du projet s’est tenu dans les locaux du Centre régional de l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra). Ce conclave a permis aux différents acteurs du domaine de partager le contenu du programme. Egalement, il visait à mettre en place les activités de recherche prévues.
La rencontre était initiée par l’Isra, en collaboration avec Africa Rice. Elle a enregistré la participation de 50 acteurs. Des chercheurs de ces deux instituts organisateurs, de la Saed, de la Sodagri ont pris part à l’atelier. Les discussions ont été enrichies par des producteurs de la vallée du fleuve Sénégal et d’autres, venus du Delta, de Tivaouane, de Kolda, entre autres localités.
L'objectif principal de ce programme consiste à améliorer la sécurité alimentaire et les conditions durables de vie des petits riziculteurs et autres acteurs de la chaîne de valeur de riz en Afrique, a indiqué le directeur national du projet, Dr. Ablaye Fall. Pour ce dernier, par ailleurs chef du centre régional de l'Isra, ce projet testera des techniques améliorées de récolte et post-récolte et des technologies pour améliorer la qualité du riz local commercialisé. Ce, en vue de satisfaire le choix des consommateurs. Ce projet donnera, également des éclairages et conseils pratiques aux communautés économiques régionales en Afrique subsaharienne, selon Ablaye Fall, afin de créer un espace favorable à la production et au commerce régional du riz.
Ce projet adressera les préoccupations critiques de post-récolte de riz et des contraintes de commercialisation, sur la base des succès des projets précédents, a souligné le directeur régional de l’Isra. Toujours selon lui, les questions de post-récolte et de commercialisation sont des enjeux majeurs dans la détermination du prix final au détail et dans les motivations des producteurs à accroître leur production de riz. Et pourtant, fait-il constater, les interventions politiques dans le secteur du riz, après la crise de 2008, se sont faites, principalement, sur l'accroissement de la production, au détriment des questions sus nommées.
Le directeur scientifique de l'Isra, Alioune Fall, a souligné que le projet aura à développer aussi de nouveaux produits à base de riz en collaboration avec l'Institut de technologie alimentaire (Ita) pour augmenter la plus-value de la filière.
Aïda Coumba DIOP
source Le Populaire