Par conséquent, il demande à Me Wade de démettre Souleymane Ndéné Ndiaye. Ceci va entraîner la dissolution du gouvernement qui sera remplacé par «un gouvernement de normalisation» dirigé par une personnalité issue des Assises nationales, qui «constituent un espace de rencontres sans précédent dans ce pays, un consensus majeur qui, aujourd’hui, regroupe des forces syndicales, politiques, des organisations de la société civile, des militaires, entre autres». Et, la Charte de bonne gouvernance a déjà fixé les objectifs de cette normalisation, relève-t-il. Talla Sylla ne veut point d’un gouvernement d’union nationale ni d’un gouvernement de majorité élargie, mais de normalisation pour «restaurer la légalité républicaine». Pour lui, toute personne qui fera partie de ce gouvernement de normalisation ne participera pas aux élections. C’est dans ces conditions que ce gouvernement pourra vraiment résoudre le problème des Sénégalais, à savoir la cherté de la vie, les coupures d’électricité. D’ailleurs, M. Sylla s’offusque du tintamarre autour du Plan Taakal, parce que «l’électricité a gâché beaucoup de choses». Les inondations, la Casamance où tout le monde a noté une recrudescence de la violence, l’agriculture, la santé et l’éducation traversent aussi des zones de turbulence. Le coordonnateur du mouvement Wallu Senegaal invite le gouvernement de normalisation, au sortir de ces problèmes, à organiser un référendum sur une nouvelle Constitution qui va exiger du futur président de la République, d’être le serviteur du peuple et non le patron des Sénégalais. Il sera aussi demandé au peuple s’il est d’accord de pardonner à toute autorité prête à rembourser d’ici le mois de juillet prochain l’argent détourné qui est estimé à des milliards, car cet argent pourrait aider le futur gouvernement de normalisation à régler les problèmes ci-dessus énumérés. Passé cette date, toute autorité qui aurait refusé de suivre ces indications va moisir en prison.
Revenant sur l’organisation des élections, Talla Sylla dira : «Le système électoral a toujours soulevé des contestations ; il faut trouver des personnes qui vont gérer cette question car on ne peut pas tout le temps mobiliser des gens pour discuter sur cette question.Dans d’autres pays, on organise des élections sans problèmes et ils sont plus nombreux que nous.» Au sortir de ce référendum Wallu Senegaal propose l’organisation d’élections générales le 26 février 2012 et le 3 Avril 2012 sera la fin de la transition. Un plan de transition qui donne à Me Wade un deadline le 19 mars. «Nous espérons que Me Wade posera les actes avant le 19 mars pour permettre au peuple sénégalais d’éviter ce qui s’est passé en Tunisie, en Egypte et en Libye», avise Talla Sylla.
Le Quotidien
Thiedo
Revenant sur l’organisation des élections, Talla Sylla dira : «Le système électoral a toujours soulevé des contestations ; il faut trouver des personnes qui vont gérer cette question car on ne peut pas tout le temps mobiliser des gens pour discuter sur cette question.Dans d’autres pays, on organise des élections sans problèmes et ils sont plus nombreux que nous.» Au sortir de ce référendum Wallu Senegaal propose l’organisation d’élections générales le 26 février 2012 et le 3 Avril 2012 sera la fin de la transition. Un plan de transition qui donne à Me Wade un deadline le 19 mars. «Nous espérons que Me Wade posera les actes avant le 19 mars pour permettre au peuple sénégalais d’éviter ce qui s’est passé en Tunisie, en Egypte et en Libye», avise Talla Sylla.
Le Quotidien
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