“Les unités mobiles d'habitation ne sont pas très commodes. Mais depuis des années, nous supportons les dures conditions de vie, car nous n'avons nulle part où aller, puisque la mer a détruit toutes nos maisons. Malheureusement, les autorités veulent nous déguerpir comme des malpropres. Il faut qu’elles sachent que nous sommes des Sénégalais à part entière et méritons respect et considération. Nos derniers enfants sont nés sur ce site et fréquentent aujourd’hui l’école. Donc, nous avons duré ici. Qu'elles nous respectent", a pesté Abou Diagne Seck.
Déterminés, les protestataires soutiennent à qui veut les entendre, qu’ils ne lâcheront prise sous aucune pression. “Nous ne quitterons les lieux qu’à une seule condition : que les autorités nous trouvent de dignes logements pour héberger nos familles. Nous en avons droit comme tous les autres pour notre sécurité et celle de nos enfants. Depuis le début de la catastrophe, nous sommes là et nous menons toutes nos activités ici. Donc, il n'est pas question de déguerpir pour se retrouver dans la rue. D’ailleurs, nous les attendons de pied ferme”, a-t-il râlé.
Toutes les familles recensées sont relogées en dur
Poussant le bouchon plus loin, le groupe de protestataires soupçonne certaines magouilles dans la gestion du projet de relogement des populations déplacées de la langue de Barbarie.
"Nous avons constaté que des personnes étrangères au projet, sont relogées dans les bâtiments en dur, au détriment des véritables bénéficiaires.
Des personnes identifiables venues des quartiers de Sanar, de Pikine, de Darou, de Ndiolofène et même de Touba, occupent illégalement des maisons nouvellement construites par le projet.
Pourtant, au même moment, on nous les refuse et nous ordonne même de quitter les unités mobiles d'habitation. Cette situation montre qu'il y a quelque chose qui cloche dans la gestion du relogement. Mais que les autorités soient prêtes, parce que nous ferons face pour entrer dans nos droits", a martelé le porte-parole du jour.
Des accusations qui ont été balayées d'un revers de main, par Ousmane Ndiaye, expert en sauvegarde sociale du Projet de relogement d'urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP).
Pour lui, ce groupuscule qui s'active depuis quelques temps devant les médias, pour crier au scandale, sont des gens illégalement installés sur le site. Donc, ils doivent faire profil bas et quitter tranquillement les lieux.
Après les graves dégâts occasionnés par la mer dans la Langue de Barbarie, entre 2017 et 2018, plus de 3 000 personnes ont été déplacées dans les unités mobiles d’habitation à Diougob, avec la ferme promesse de donner à chaque famille, une maison en dur.
Selon lui, des promesses qui ont été tenues par les autorités, puisque toutes les familles victimes recensées, sont désormais relogées dans les maisons nouvellement construites. Malheureusement, un groupe qui n'a ni légalité ni légitimité, s'agite devant les caméras pour manipuler l'opinion.
"Ces personnes tentent de faire le forcing pour obtenir un logement. Ce qui n'est pas possible, parce que le projet ne prend en compte que les familles recensées. Maintenant que tous les ayants-droit ont rejoint leurs domiciles définitifs. Donc, la seule chose qui leur reste, c’est de partir tranquillement, sinon elles le feront de force parce que le site provisoire doit être libéré”, a éclairé Ousmane Ndiaye.
EnQuête
Déterminés, les protestataires soutiennent à qui veut les entendre, qu’ils ne lâcheront prise sous aucune pression. “Nous ne quitterons les lieux qu’à une seule condition : que les autorités nous trouvent de dignes logements pour héberger nos familles. Nous en avons droit comme tous les autres pour notre sécurité et celle de nos enfants. Depuis le début de la catastrophe, nous sommes là et nous menons toutes nos activités ici. Donc, il n'est pas question de déguerpir pour se retrouver dans la rue. D’ailleurs, nous les attendons de pied ferme”, a-t-il râlé.
Toutes les familles recensées sont relogées en dur
Poussant le bouchon plus loin, le groupe de protestataires soupçonne certaines magouilles dans la gestion du projet de relogement des populations déplacées de la langue de Barbarie.
"Nous avons constaté que des personnes étrangères au projet, sont relogées dans les bâtiments en dur, au détriment des véritables bénéficiaires.
Des personnes identifiables venues des quartiers de Sanar, de Pikine, de Darou, de Ndiolofène et même de Touba, occupent illégalement des maisons nouvellement construites par le projet.
Pourtant, au même moment, on nous les refuse et nous ordonne même de quitter les unités mobiles d'habitation. Cette situation montre qu'il y a quelque chose qui cloche dans la gestion du relogement. Mais que les autorités soient prêtes, parce que nous ferons face pour entrer dans nos droits", a martelé le porte-parole du jour.
Des accusations qui ont été balayées d'un revers de main, par Ousmane Ndiaye, expert en sauvegarde sociale du Projet de relogement d'urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP).
Pour lui, ce groupuscule qui s'active depuis quelques temps devant les médias, pour crier au scandale, sont des gens illégalement installés sur le site. Donc, ils doivent faire profil bas et quitter tranquillement les lieux.
Après les graves dégâts occasionnés par la mer dans la Langue de Barbarie, entre 2017 et 2018, plus de 3 000 personnes ont été déplacées dans les unités mobiles d’habitation à Diougob, avec la ferme promesse de donner à chaque famille, une maison en dur.
Selon lui, des promesses qui ont été tenues par les autorités, puisque toutes les familles victimes recensées, sont désormais relogées dans les maisons nouvellement construites. Malheureusement, un groupe qui n'a ni légalité ni légitimité, s'agite devant les caméras pour manipuler l'opinion.
"Ces personnes tentent de faire le forcing pour obtenir un logement. Ce qui n'est pas possible, parce que le projet ne prend en compte que les familles recensées. Maintenant que tous les ayants-droit ont rejoint leurs domiciles définitifs. Donc, la seule chose qui leur reste, c’est de partir tranquillement, sinon elles le feront de force parce que le site provisoire doit être libéré”, a éclairé Ousmane Ndiaye.
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