Le ton a été donné par les rappeurs du groupe Keur Gui de Kaolack. Ils ont lancé le mouvement Y’en a marre. Un cadre qui trouvé beaucoup d’adhérents. Journalistes et autres citoyens ont tombé sous le charme de Y’en a marre parce qu’ils ont senti eux aussi qu’ils en avaient vraiment marre quoi ! Ils en ont marre des délestages et de la cherté de la vie. Ils en ont marre de ces nouveaux riches mènent la belle vie, derrière les vitres teintés de leur voiture 4X4 et autres 8X8, au moment où une grande majorité du peuple crève de faim. Les membres du Y’en a marre se sont donnés rendez-vous le 19 mars 2011 dans un lieu tenu encore secret pour manifester. Macky Sall, le leader de l’Alliance pour la République (Apr) est partant pour battre le macadam avec les jeunes.
Sidy Lamine Niasse entre lui aussi dans la danse des complaintes. Se sentant acculé par le pouvoir libéral, le patron du groupe Walfadjri a décidé de marcher avec ses sympathisants le 19 mars prochain manifester son mécontentement, à la Place de l’Indépendance, à deux jets de pierre du Palais présidentiel. Récemment, il a déclaré être dans le même état d’esprit que les deux jeunes qui se sont immolés par le feu, récemment, devant le Palais de la République.
Dans cette valse de plaintes et de complaintes, il y a un autre radical qui s’est signalé. Il s’agit de Talla Sylla. Il n’a pas varié dans ses propos. Il reste toujours virulent à l’égard de Wade et ses ouailles. Il a lancé son mouvement Wallu (détresse). Une initiative qu’il considère comme le point de départ de la révolution sénégalaise. Talla Sylla, à l’instar des jeunes de Y’en a marre et de Sidy Lamine Niasse, va marcher le 19 mars prochain.
Le 19 mars, il y a de cela onze ans, ce jour était un moment de liesse, de bonheur et d’espoir. Le peuple espérait un avenir radieux et des jours moins durs. Onze années après, c’est tout à fait le contraire. Le 19 mars est aujourd’hui le point de convergence de tous les maux du peuple sénégalais. Un peuple qui patauge dans les inondations sans électricité ni eau. Ce peuple qui paye toujours plus quand le baril du pétrole connait une hausse. Ce peuple qui paye toujours ses chères factures de courant et ne voient l’électricité que pour quelques petites heures. C’est ce peuple qui a décidé de dire basta à toutes ces souffrances ! Il espère alterner son difficile quotidien le jour de la première alternance politique. La première révolution sénégalaise ? On saura bien le 19 mars prochain.
Thiedo
Sidy Lamine Niasse entre lui aussi dans la danse des complaintes. Se sentant acculé par le pouvoir libéral, le patron du groupe Walfadjri a décidé de marcher avec ses sympathisants le 19 mars prochain manifester son mécontentement, à la Place de l’Indépendance, à deux jets de pierre du Palais présidentiel. Récemment, il a déclaré être dans le même état d’esprit que les deux jeunes qui se sont immolés par le feu, récemment, devant le Palais de la République.
Dans cette valse de plaintes et de complaintes, il y a un autre radical qui s’est signalé. Il s’agit de Talla Sylla. Il n’a pas varié dans ses propos. Il reste toujours virulent à l’égard de Wade et ses ouailles. Il a lancé son mouvement Wallu (détresse). Une initiative qu’il considère comme le point de départ de la révolution sénégalaise. Talla Sylla, à l’instar des jeunes de Y’en a marre et de Sidy Lamine Niasse, va marcher le 19 mars prochain.
Le 19 mars, il y a de cela onze ans, ce jour était un moment de liesse, de bonheur et d’espoir. Le peuple espérait un avenir radieux et des jours moins durs. Onze années après, c’est tout à fait le contraire. Le 19 mars est aujourd’hui le point de convergence de tous les maux du peuple sénégalais. Un peuple qui patauge dans les inondations sans électricité ni eau. Ce peuple qui paye toujours plus quand le baril du pétrole connait une hausse. Ce peuple qui paye toujours ses chères factures de courant et ne voient l’électricité que pour quelques petites heures. C’est ce peuple qui a décidé de dire basta à toutes ces souffrances ! Il espère alterner son difficile quotidien le jour de la première alternance politique. La première révolution sénégalaise ? On saura bien le 19 mars prochain.
Thiedo