Les citoyens qui ne sont pas satisfaits de la gestion « libérale » du pouvoir vont manifester le 19 mars prochain. Rappeurs, journalistes, hommes politiques, chômeurs vont battre le macadam. Raison : ils sont coincés depuis plusieurs années entre le marteau des délestages et l’enclume des pénuries et hausses des denrées de première nécessité.
De l’autre côté, le pouvoir, incapable de satisfaire les préoccupations du vaillant peuple, tient à son « 19 mars ». Une date qu’il compte fêter avec tous les honneurs. D’aucuns avancent même le chiffre d’un milliard de francs Cfa pour les festivités. Mais les tenants du pouvoir oublient, malheureusement, que le 19 mars 2000 n’est pas le 19 mars 2011. Entre temps le pouvoir d’achat du contribuable sénégalais s’est considérablement diminué. Le Sénégalais moyen n’arrive plus à joindre les deux bouts. Faisant fi de toutes les souffrances des Sénégalais, le pouvoir et ses souteneurs menacent les manifestants du 19 mars. Pourquoi ? Cette date appartient à Wade et au Pds. Un argument capable de déclencher des nausées suivies de vomissements.
Le droit à la marche est garanti par la Constitution. Une Constitution votée par le peuple en 2001. Et aucun décret présidentiel, arrêté ministériel ou préfectoral ne peut priver aux populations de jouir pleinement de ce droit. Ce n’est pas aujourd’hui qu’on va remettre en cause les acquis démocratiques du peuple sénégalais. Le no protest zone n’existe que dans la petite cervelle bleue des assoiffés de pouvoir. Ça ne marche pas. Mais le droit à la marche, ça marche ! Et ça va marcher le 19 mars prochain.
Thiedo
De l’autre côté, le pouvoir, incapable de satisfaire les préoccupations du vaillant peuple, tient à son « 19 mars ». Une date qu’il compte fêter avec tous les honneurs. D’aucuns avancent même le chiffre d’un milliard de francs Cfa pour les festivités. Mais les tenants du pouvoir oublient, malheureusement, que le 19 mars 2000 n’est pas le 19 mars 2011. Entre temps le pouvoir d’achat du contribuable sénégalais s’est considérablement diminué. Le Sénégalais moyen n’arrive plus à joindre les deux bouts. Faisant fi de toutes les souffrances des Sénégalais, le pouvoir et ses souteneurs menacent les manifestants du 19 mars. Pourquoi ? Cette date appartient à Wade et au Pds. Un argument capable de déclencher des nausées suivies de vomissements.
Le droit à la marche est garanti par la Constitution. Une Constitution votée par le peuple en 2001. Et aucun décret présidentiel, arrêté ministériel ou préfectoral ne peut priver aux populations de jouir pleinement de ce droit. Ce n’est pas aujourd’hui qu’on va remettre en cause les acquis démocratiques du peuple sénégalais. Le no protest zone n’existe que dans la petite cervelle bleue des assoiffés de pouvoir. Ça ne marche pas. Mais le droit à la marche, ça marche ! Et ça va marcher le 19 mars prochain.
Thiedo