Selon la spécialiste des sciences humaines Nathalie Brice, Henri Dunant, né à Genève le 8 mai 1828, consacre ses énergies aux pauvres et aux infirmes. Issu d’une famille patricienne protestante, sa nature désintéressée et son éducation le portent à se préoccuper de plusieurs mouvements sociaux.
Fondateur de la « Réunion du Jeudi », puis de « l’Union chrétienne de jeunes gens » (mieux connu, en Amérique du Nord, sous le sigle YMCA), le jeune Henri fait déjà preuve d’une rare conviction dans l’action charitable.
Ainsi, son projet prendra forme grâce au soutien de Gustave Moynier. C’est d’ailleurs avec lui ainsi qu’avec le général Dufour et deux autres médecins, Louis Appia et Théodore Maunoir, que Dunant formera, en 1875, le fameux Comité International de la Croix-Rouge . Une fois les premiers principes élaborés, il s’agissait pour ce comité d’inciter les véritables acteurs à les adopter.
A raison d’un travail acharné, Henri Dunant réussit à convoquer les représentants des gouvernements européens à une conférence diplomatique. C’est ainsi qu’est signée, le 22 août 1864, la première « Convention de Genève » qui sanctionne notamment la neutralité des équipes soignantes et établit le signe distinctif de l'organisation, un brassard blanc marqué d’une croix rouge, garantissant la sécurité et l’efficacité des secours.
Véritable étape dans l’histoire de l’humanité, cette signature annonce non seulement la naissance d’une imposante organisation internationale encore influente de nos jours, la Croix-Rouge, mais aussi la reconnaissance d’un accord entre États visant à maintenir « un espace humanitaire neutre sur les champs de bataille ».
Fondateur de la « Réunion du Jeudi », puis de « l’Union chrétienne de jeunes gens » (mieux connu, en Amérique du Nord, sous le sigle YMCA), le jeune Henri fait déjà preuve d’une rare conviction dans l’action charitable.
Ainsi, son projet prendra forme grâce au soutien de Gustave Moynier. C’est d’ailleurs avec lui ainsi qu’avec le général Dufour et deux autres médecins, Louis Appia et Théodore Maunoir, que Dunant formera, en 1875, le fameux Comité International de la Croix-Rouge . Une fois les premiers principes élaborés, il s’agissait pour ce comité d’inciter les véritables acteurs à les adopter.
A raison d’un travail acharné, Henri Dunant réussit à convoquer les représentants des gouvernements européens à une conférence diplomatique. C’est ainsi qu’est signée, le 22 août 1864, la première « Convention de Genève » qui sanctionne notamment la neutralité des équipes soignantes et établit le signe distinctif de l'organisation, un brassard blanc marqué d’une croix rouge, garantissant la sécurité et l’efficacité des secours.
Véritable étape dans l’histoire de l’humanité, cette signature annonce non seulement la naissance d’une imposante organisation internationale encore influente de nos jours, la Croix-Rouge, mais aussi la reconnaissance d’un accord entre États visant à maintenir « un espace humanitaire neutre sur les champs de bataille ».