Le président béninois Boni Yayi s’est entretenu le 23 octobre avec une délégation de la compagnie pétrolière nigériane South Atlantic Petroleum (Sapetro). À l’ordre du jour, le point des travaux d’exploration pétrolière de Sapetro au large de la ville de Sèmè, au sud-est du pays. Cette séance a confirmé l’existence de pétrole dans le bassin sédimentaire côtier béninois et le démarrage imminent de la phase d’exploitation.
Démarrés en décembre 2008, les travaux d’exploration ont permis de préciser les estimations de réserves contenues dans les eaux territoriales béninoises. Selon Daisy Danjuma, vice-présidente de Sapetro, 87 millions de barils d’or noir sont déjà disponibles sur le bloc 1 et feront l’objet d’une exploitation sur quatorze ans, à raison de 7 500 barils par jour. Les discussions sont en cours avec les autorités béninoises pour affiner le contrat de partage entre la Sapetro et l’État béninois
Retombées positives
Parallèlement, les travaux se poursuivent sur un autre site dans le bassin côtier de Sèmè. Ces travaux devraient permettre de confirmer l’existence d’une autre réserve estimée à 100 millions de barils. Pour le ministre de l’Énergie Barthélémy Kassa, ce jour marque le retour officiel du Bénin dans le cercle des pays producteurs du pétrole. Ce dernier se réjouit des retombées positives qui devraient en découler pour l’ensemble de l’économie
Selon la Banque africaine de développement, l’économie béninoise dépend fortement de l’agriculture – notamment le coton – qui contribue à plus d’un tiers du PIB et emploie 70 % de la population. La production de pétrole a connu un pic à 8 000 barils par jour en 1986 mais le pays n’a pas produit de pétrole depuis 2004, indiquent les chiffres de l’Agence d’information sur l’Énergie (EIA) américaine.
Fondé en 1995 par le Général Danjuma, un ancien militaire de l’armée nigériane, Sapetro est actif au Nigeria, au Bénin ainsi que dans le canal de Mozambique (au large de Madagascar et près de l’Ile française Juan de Nova).
Démarrés en décembre 2008, les travaux d’exploration ont permis de préciser les estimations de réserves contenues dans les eaux territoriales béninoises. Selon Daisy Danjuma, vice-présidente de Sapetro, 87 millions de barils d’or noir sont déjà disponibles sur le bloc 1 et feront l’objet d’une exploitation sur quatorze ans, à raison de 7 500 barils par jour. Les discussions sont en cours avec les autorités béninoises pour affiner le contrat de partage entre la Sapetro et l’État béninois
Retombées positives
Parallèlement, les travaux se poursuivent sur un autre site dans le bassin côtier de Sèmè. Ces travaux devraient permettre de confirmer l’existence d’une autre réserve estimée à 100 millions de barils. Pour le ministre de l’Énergie Barthélémy Kassa, ce jour marque le retour officiel du Bénin dans le cercle des pays producteurs du pétrole. Ce dernier se réjouit des retombées positives qui devraient en découler pour l’ensemble de l’économie
Selon la Banque africaine de développement, l’économie béninoise dépend fortement de l’agriculture – notamment le coton – qui contribue à plus d’un tiers du PIB et emploie 70 % de la population. La production de pétrole a connu un pic à 8 000 barils par jour en 1986 mais le pays n’a pas produit de pétrole depuis 2004, indiquent les chiffres de l’Agence d’information sur l’Énergie (EIA) américaine.
Fondé en 1995 par le Général Danjuma, un ancien militaire de l’armée nigériane, Sapetro est actif au Nigeria, au Bénin ainsi que dans le canal de Mozambique (au large de Madagascar et près de l’Ile française Juan de Nova).