La chaîne d’informations CNN a annoncé que le plus grand fonds d’investissement pour l’Afrique a été lancé par une banque brésilienne il y a près d’un mois.
La banque brésilienne BTG Pactual a dévoilé la création d'un fonds d'investissement en Afrique d'un milliard de dollars (environ 800 millions d’euros) qui serviront principalement à des projets dans les domaines énergétique, agricole ou encore des infrastructures.
Pour André Esteves, directeur de la BTG Pactual, le lancement du fonds se justifie par des données macroéconomiques globalement bonnes sur le continent africain avec une dette publique à hauteur de 60% du PIB en moyenne et un taux de croissance de 5% moyenne. Les investissements en Afrique sont «à long terme et obtiennent de bons retours».
En Afrique, les investissements chinois et indiens sont souvent évoqués, le Brésil, lui, est un partenaire commercial du continent africain quelque peu oublié. Pourtant ses échanges commerciaux avec l'Afrique ont quintuplé en une décennie, passant d’une valeur de 4 milliards de dollars en 2000 à 20 milliards de dollars en 2010, rapporte CNN.
Comme point d’entrée sur le continent, la sixième puissance économique du monde s'appuie sur des pays lusophones tel que l’Angola —où une compagnie brésilienne de construction Odebrech est d’ailleurs devenue le premier employeur privé du pays—, le Mozambique ou Sao Tomé.
Une autre tactique d’approche? Mettre en avant les ressemblances culturelles: le Brésil n'hésite pas à insister sur son passé de pays colonisé et exploité. La puissance sud-américaine rappelle aussi qu’après le Nigeria, il est le second pays qui compte le plus de noirs parmi sa population.
L’ancien président Lula, avait fait de l’Afrique une priorité stratégique de son pays. On pourrait s’attendre à ce que le Brésil se tourne vers l’Afrique pour les même raisons que les autres Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), c’est-à-dire afin de s’assurer une sécurité en matière de matières premières et d’énergies fossiles.
Pourtant, ce que le pays cherche sur le continent africain c’est à «diversifier ses marchés d’exportation —nourriture, graines, machines agricole— et à internationaliser la production de ses grandes compagnies» notamment Petrobas pour les hydrocarbures et Vale pour les mines.
En plus de l’économie, le Brésil a attiré l’attention de certains Etats africains sur ses méthodes de réduction des inégalités sociales.
Lu sur CNN
La banque brésilienne BTG Pactual a dévoilé la création d'un fonds d'investissement en Afrique d'un milliard de dollars (environ 800 millions d’euros) qui serviront principalement à des projets dans les domaines énergétique, agricole ou encore des infrastructures.
Pour André Esteves, directeur de la BTG Pactual, le lancement du fonds se justifie par des données macroéconomiques globalement bonnes sur le continent africain avec une dette publique à hauteur de 60% du PIB en moyenne et un taux de croissance de 5% moyenne. Les investissements en Afrique sont «à long terme et obtiennent de bons retours».
En Afrique, les investissements chinois et indiens sont souvent évoqués, le Brésil, lui, est un partenaire commercial du continent africain quelque peu oublié. Pourtant ses échanges commerciaux avec l'Afrique ont quintuplé en une décennie, passant d’une valeur de 4 milliards de dollars en 2000 à 20 milliards de dollars en 2010, rapporte CNN.
Comme point d’entrée sur le continent, la sixième puissance économique du monde s'appuie sur des pays lusophones tel que l’Angola —où une compagnie brésilienne de construction Odebrech est d’ailleurs devenue le premier employeur privé du pays—, le Mozambique ou Sao Tomé.
Une autre tactique d’approche? Mettre en avant les ressemblances culturelles: le Brésil n'hésite pas à insister sur son passé de pays colonisé et exploité. La puissance sud-américaine rappelle aussi qu’après le Nigeria, il est le second pays qui compte le plus de noirs parmi sa population.
L’ancien président Lula, avait fait de l’Afrique une priorité stratégique de son pays. On pourrait s’attendre à ce que le Brésil se tourne vers l’Afrique pour les même raisons que les autres Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), c’est-à-dire afin de s’assurer une sécurité en matière de matières premières et d’énergies fossiles.
Pourtant, ce que le pays cherche sur le continent africain c’est à «diversifier ses marchés d’exportation —nourriture, graines, machines agricole— et à internationaliser la production de ses grandes compagnies» notamment Petrobas pour les hydrocarbures et Vale pour les mines.
En plus de l’économie, le Brésil a attiré l’attention de certains Etats africains sur ses méthodes de réduction des inégalités sociales.
Lu sur CNN