LUTTE – SANCTIONS ADMINISTRATIVES Le Cng retire la licence à Boy Niang 2, suspend les face-à-face entre lutteurs
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Le Comité national de gestion (Cng) de la lutte a pris ses responsabilités dans l’affaire de l’agression de Zoss par Boy Niang 2, vendredi dernier, à la Rts. La licence de Boy Niang 2 et celle de son manager et de l’écurie «De Gaulle» ont été retirées. De même, les face-à-face entre lutteurs sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Si Boy Niang 2 peut espérer passer entre les mailles de la justice au nom d’un intense lobbying des dignitaires du monde de la lutte, il n’aura pas la même faveur du côté du Comité national de gestion. Comme espéré, le Cng a sévi. La commission Règlements et Discipline du Cng, qui s’est réunie hier sur cette affaire, a décidé, à titre provisoire, de retirer la licence de lutteur Boy Niang 2. Celui-ci ne pourra plus descendre dans l’arène tant que la licence ne lui est pas restituée. Son manager s’est, lui aussi, vu retirer la sienne.
Le Cng ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il a décidé d’entendre les deux protagonistes et leurs managers respectifs pour mieux situer les responsabilités des uns et des autres dans le pugilat de vendredi dernier dans les locaux de la Rts1. Le promoteur Gaston Mbengue, qui avait organisé le face-à-face entre les deux lutteurs, sera également entendu par la commission Règlements et Discipline. L’autre mesure, prise cette fois de concert avec le ministère des Sports, est la suspension des cérémonies de promotion des combats dite «face-à-face» jusqu’à nouvel ordre.
«On ne peut pas organiser un combat sans face-à-face»
La suspension de ces cérémonies dites «face-à-face» pourrait soulever un autre débat qui va intéresser cette fois-ci les promoteurs. C’est leur aîné Gaston Mbengue qui donne déjà la couleur. «Nous attendons qu’on nous notifie la mesure pour savoir que faire, s’avance-t-il. Mais il faut savoir qu’un face-à-face dans la lutte, c’est comme qui dirait un meeting de campagne électorale en politique. C’est comme si on disait que l’élection présidentielle se ferait sans la campagne électorale. Suspendre les face-à-face, autant suspendre les combats de lutte. On ne peut pas organiser un combat de lutte sans une cérémonie de promotion qui est le face-à-face. Mais comme nous sommes en intersaison, nous attendons. Beaucoup de choses peuvent se passer d’ici à l’ouverture de la saison.»
l'Observateur
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Le Comité national de gestion (Cng) de la lutte a pris ses responsabilités dans l’affaire de l’agression de Zoss par Boy Niang 2, vendredi dernier, à la Rts. La licence de Boy Niang 2 et celle de son manager et de l’écurie «De Gaulle» ont été retirées. De même, les face-à-face entre lutteurs sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Si Boy Niang 2 peut espérer passer entre les mailles de la justice au nom d’un intense lobbying des dignitaires du monde de la lutte, il n’aura pas la même faveur du côté du Comité national de gestion. Comme espéré, le Cng a sévi. La commission Règlements et Discipline du Cng, qui s’est réunie hier sur cette affaire, a décidé, à titre provisoire, de retirer la licence de lutteur Boy Niang 2. Celui-ci ne pourra plus descendre dans l’arène tant que la licence ne lui est pas restituée. Son manager s’est, lui aussi, vu retirer la sienne.
Le Cng ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il a décidé d’entendre les deux protagonistes et leurs managers respectifs pour mieux situer les responsabilités des uns et des autres dans le pugilat de vendredi dernier dans les locaux de la Rts1. Le promoteur Gaston Mbengue, qui avait organisé le face-à-face entre les deux lutteurs, sera également entendu par la commission Règlements et Discipline. L’autre mesure, prise cette fois de concert avec le ministère des Sports, est la suspension des cérémonies de promotion des combats dite «face-à-face» jusqu’à nouvel ordre.
«On ne peut pas organiser un combat sans face-à-face»
La suspension de ces cérémonies dites «face-à-face» pourrait soulever un autre débat qui va intéresser cette fois-ci les promoteurs. C’est leur aîné Gaston Mbengue qui donne déjà la couleur. «Nous attendons qu’on nous notifie la mesure pour savoir que faire, s’avance-t-il. Mais il faut savoir qu’un face-à-face dans la lutte, c’est comme qui dirait un meeting de campagne électorale en politique. C’est comme si on disait que l’élection présidentielle se ferait sans la campagne électorale. Suspendre les face-à-face, autant suspendre les combats de lutte. On ne peut pas organiser un combat de lutte sans une cérémonie de promotion qui est le face-à-face. Mais comme nous sommes en intersaison, nous attendons. Beaucoup de choses peuvent se passer d’ici à l’ouverture de la saison.»
l'Observateur