«Les occidentaux veulent tuer Khadafi. En bombardant le bâtiment dans lequel se trouvaient son fils et sa famille tués, ils croyaient que Kadhafi était là-dans et estimaient que c’était la meilleure occasion pour l’éliminer», a expliqué ce samedi l’ancien ambassadeur Moustapha Cissé, président de ce Collectif, lors d’une conférence publique consacrée à la crise libyenne et ses conséquences sur le monde afro-arabe.
Il a aussi fustigé l’attitude de l’Occident qu’il qualifie de «deux poids, deux mesures car, s’il était réellement préoccupé de la protection des populations civiles, il allait faire la même intervention en Palestine où les populations sont massacrées par l’armée israélienne».
«C’est pourquoi, notre continuerons notre combat et le collectif sera élargi. Nous allons, dans les brefs délais, convoquer une assemblée générale afin de recueillir de nouvelles adhésions», a dit le président du Collectif qui qualifie de «grave la situation en Libye avec les frappes de l’OTAN qui tuent aussi bien des militaires que des civils».
«Il se pose de graves problèmes en Libye qui est en train de devenir l’Irak de l’Afrique. Après avoir bombardé l’Irak, les Occidentaux l’ont pillé. Ce que nous ne saurions accepter en Libye», a précisé M. Cissé, qui est également un guide religieux.
Il a cité le Prophète Mohamed pour justifier leur soutien au peule libyen «dénué de tout opportunisme». «Le Prophète a dit que celui qui ne s’occupe pas des problèmes des musulmans, il n’appartient pas à la Oumma islamique», a souligné le dirigeant du Collectif de soutien au peuple libyen composé de plus de 20 associations islamiques.
Depuis la mi-février, la Libye fait face à une crise née des contestations populaires exigeant la démission de Momar Khadafi qui a passé 42 ans à la tête de ce pays. Les «rebelles» ont conquis la ville pétrolifère de Benghazi où ils ont installé le Conseil national de transition (CNT).
Face aux massacres de civils par l’armée fidèle au colonel Kadhafi, l’OTAN intervient avec des «tirs ciblés pour détruire l’armement du colonel de Momar Kadhafi»
Il a aussi fustigé l’attitude de l’Occident qu’il qualifie de «deux poids, deux mesures car, s’il était réellement préoccupé de la protection des populations civiles, il allait faire la même intervention en Palestine où les populations sont massacrées par l’armée israélienne».
«C’est pourquoi, notre continuerons notre combat et le collectif sera élargi. Nous allons, dans les brefs délais, convoquer une assemblée générale afin de recueillir de nouvelles adhésions», a dit le président du Collectif qui qualifie de «grave la situation en Libye avec les frappes de l’OTAN qui tuent aussi bien des militaires que des civils».
«Il se pose de graves problèmes en Libye qui est en train de devenir l’Irak de l’Afrique. Après avoir bombardé l’Irak, les Occidentaux l’ont pillé. Ce que nous ne saurions accepter en Libye», a précisé M. Cissé, qui est également un guide religieux.
Il a cité le Prophète Mohamed pour justifier leur soutien au peule libyen «dénué de tout opportunisme». «Le Prophète a dit que celui qui ne s’occupe pas des problèmes des musulmans, il n’appartient pas à la Oumma islamique», a souligné le dirigeant du Collectif de soutien au peuple libyen composé de plus de 20 associations islamiques.
Depuis la mi-février, la Libye fait face à une crise née des contestations populaires exigeant la démission de Momar Khadafi qui a passé 42 ans à la tête de ce pays. Les «rebelles» ont conquis la ville pétrolifère de Benghazi où ils ont installé le Conseil national de transition (CNT).
Face aux massacres de civils par l’armée fidèle au colonel Kadhafi, l’OTAN intervient avec des «tirs ciblés pour détruire l’armement du colonel de Momar Kadhafi»