Ceux qui s’interrogeaient sur la recevabilité ou non de la candidature du président Abdoulaye Wade à la présidentielle de 2012, sont définitivement fixés. Le Conseil constitutionnel, saisi par Bennoo Siggil Senegaal sur la question, a pris la décision hier, mercredi 31 mars, tard dans la soirée, en déclarant « irrecevable » la candidature du Président Wade à la présidentielle de 2012.
En effet, l’opposition significative réunie au sein de Bennoo Siggil Senegaal avait saisi le juge des élections dans la plus grande discrétion parce qu’elle estime que la candidature de Me Wade est anticonstitutionnelle.
Le juge des élections avait la possibilité d’appliquer soit le principe de la non-rétroactivité qui voudrait que le premier mandat de Me Abdoulaye ne soit pas concerné ; soit le principe qui dit que toutes les autres dispositions de la constitution lui sont applicables, notamment la limitation des mandats à deux.
C’est ce deuxième principe que le Conseil Constitutionnel a brandi et qui stipule (dans la partie dispositions transitoires de la Constitution), en son article 104 que « Le Président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme. Toutes les autres dispositions de la présente Constitution lui sont applicables ».
Rappelons que l’article 27 de la Constitution stipule : « La durée du mandat du Président de la République est de sept ans (Ndlr, cinq avant la modification). Le mandat est renouvelable une seule fois » Si les juges du Conseil Constitutionnel s’étaient arrêtés à l’interprétation de cette disposition (article 27 de la loi fondamentale) la candidature de Me Wade en 2012 aurait pu être sauvée.
Nos sources indiquent que le Président Wade et ses proches collaborateurs, parmi lesquels Pape Samba Mboup, Me Madické Niang, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, Babacar Gaye, Farba Senghor, Aminata Tall, ont tenu hier, vers les coups de minuit, une réunion de crise au Palais pour réfléchir sur la suite à donner à cette mesure du Conseil Constitutionnel.
Le Président Wade a mis sur la table la question de sa succession. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, Me Wade a porté son choix, non sur son fils, Karim Wade, mais sur Idrissa Seck pour défendre les couleurs du Pds en 2012. Quelques voix se sont élevées contre cette décision, notamment celles de Me Ousmane Ngom et de Farba Senghor. En revanche, Me Madické Niang Aminata Tall et Pape Samba Mboup y seraient favorables.
Une rencontre est prévue au siège du Pds cette après-midi, à partir de 16 h, pour informer les autres responsables libéraux et les alliés du parti au pouvoir.
D’un autre côté, la Conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal, va se réunir aujourd’hui au domicile d’Amath Dansokho pour évaluer la situation.
La décision du Conseil Constitutionnel est une pilule amère que certains inconditionnels de Me Wade auront du mal à avaler.
D’ailleurs, nos informateurs affirment que ces inconditionnels ont décidé de manifester leur colère le 03 avril à l’occasion de l’inauguration du Monument de la Renaissance, en brandissant des pancartes.
Sud Quotidien
En effet, l’opposition significative réunie au sein de Bennoo Siggil Senegaal avait saisi le juge des élections dans la plus grande discrétion parce qu’elle estime que la candidature de Me Wade est anticonstitutionnelle.
Le juge des élections avait la possibilité d’appliquer soit le principe de la non-rétroactivité qui voudrait que le premier mandat de Me Abdoulaye ne soit pas concerné ; soit le principe qui dit que toutes les autres dispositions de la constitution lui sont applicables, notamment la limitation des mandats à deux.
C’est ce deuxième principe que le Conseil Constitutionnel a brandi et qui stipule (dans la partie dispositions transitoires de la Constitution), en son article 104 que « Le Président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme. Toutes les autres dispositions de la présente Constitution lui sont applicables ».
Rappelons que l’article 27 de la Constitution stipule : « La durée du mandat du Président de la République est de sept ans (Ndlr, cinq avant la modification). Le mandat est renouvelable une seule fois » Si les juges du Conseil Constitutionnel s’étaient arrêtés à l’interprétation de cette disposition (article 27 de la loi fondamentale) la candidature de Me Wade en 2012 aurait pu être sauvée.
Nos sources indiquent que le Président Wade et ses proches collaborateurs, parmi lesquels Pape Samba Mboup, Me Madické Niang, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, Babacar Gaye, Farba Senghor, Aminata Tall, ont tenu hier, vers les coups de minuit, une réunion de crise au Palais pour réfléchir sur la suite à donner à cette mesure du Conseil Constitutionnel.
Le Président Wade a mis sur la table la question de sa succession. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, Me Wade a porté son choix, non sur son fils, Karim Wade, mais sur Idrissa Seck pour défendre les couleurs du Pds en 2012. Quelques voix se sont élevées contre cette décision, notamment celles de Me Ousmane Ngom et de Farba Senghor. En revanche, Me Madické Niang Aminata Tall et Pape Samba Mboup y seraient favorables.
Une rencontre est prévue au siège du Pds cette après-midi, à partir de 16 h, pour informer les autres responsables libéraux et les alliés du parti au pouvoir.
D’un autre côté, la Conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal, va se réunir aujourd’hui au domicile d’Amath Dansokho pour évaluer la situation.
La décision du Conseil Constitutionnel est une pilule amère que certains inconditionnels de Me Wade auront du mal à avaler.
D’ailleurs, nos informateurs affirment que ces inconditionnels ont décidé de manifester leur colère le 03 avril à l’occasion de l’inauguration du Monument de la Renaissance, en brandissant des pancartes.
Sud Quotidien