Estimant d’ailleurs, en substance, qu’il y a d’autres enfants plus démunis qui en ont plus besoin. Les participants au séminaire n’ont que leur bouche pour s’en désoler. « Ce n’est pas un bon exemple », murmure-t-on autour des tables.
Cette révélation de M. Fetini vient au moment où le Président Wade a instruit lors du Conseil des ministres du 6 mai, l’audit des bourses et la « suppression de toutes les formes de fraudes ». Le vieux et lancinant débat des fils et filles des hommes politiques qui accaparent les bourses à la place des plus pauvres refait ainsi surface.
Par ailleurs, le Tunisien a contesté le taux officiel de 40% alloué au secteur de l’Education qui est, selon lui, de 32%. Des commissions sont mises en œuvre pour trancher sur la question. Ce qui est « paradoxal », aux yeux du responsable de la Banque mondiale, c’est que « le Sénégal est l’un des plus grands dépensiers en matière d’éducation alors qu’il y a un stock important de demandes insatisfaites ». La nouvelle Stratégie de la Banque mondiale consiste, explique le chargé des questions d’éducation, Atou Seck, à relever la qualité des enseignements qui sont « bas ».
Hamath KANE
lagazette.sn
Cette révélation de M. Fetini vient au moment où le Président Wade a instruit lors du Conseil des ministres du 6 mai, l’audit des bourses et la « suppression de toutes les formes de fraudes ». Le vieux et lancinant débat des fils et filles des hommes politiques qui accaparent les bourses à la place des plus pauvres refait ainsi surface.
Par ailleurs, le Tunisien a contesté le taux officiel de 40% alloué au secteur de l’Education qui est, selon lui, de 32%. Des commissions sont mises en œuvre pour trancher sur la question. Ce qui est « paradoxal », aux yeux du responsable de la Banque mondiale, c’est que « le Sénégal est l’un des plus grands dépensiers en matière d’éducation alors qu’il y a un stock important de demandes insatisfaites ». La nouvelle Stratégie de la Banque mondiale consiste, explique le chargé des questions d’éducation, Atou Seck, à relever la qualité des enseignements qui sont « bas ».
Hamath KANE
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