Après ses sit-in de vendredi et samedi réprimés par la Police, le FPDR appelle ‘’les Sénégalais et les Sénégalaises épris de liberté et de justice à participer massivement à la manifestation du mercredi 04 février prochain à la place de l'Obélisque à partir de 15 heures’’.
Dans un communiqué dont l’APS a reçu copie, le regroupement de l’opposition souligne que le régime de Macky Sall ‘’érige en règle l'interdiction systématique des manifestations de l'opposition depuis prés de trois années maintenant’’.
Le sit-in organisé samedi ‘’a été dispersé par les forces de police qui ont exercé sur les manifestants une violence rare (…)'', relève le FPDR qui signale que des responsables comme le député Mamadou Diop Decroix, Farba Senghor, Toussaint Manga, SG de l'UJTL, Amadou Daff, et d'autres ‘’sont gardés pour les uns depuis 48 heures et pour les autres 72 heures de façon illégale’’.
Dans son communiqué, le FPDR ‘’exige la libération sans délais de ces otages politiques qui ont, dans la dignité et la détermination, défendu le respect des droits garantis par la constitution, malgré l'utilisation abusive et politique des forces de police à leur encontre’’.
La police a dispersé samedi après-midi le sit-in du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de ses alliés du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR), une manifestation qui n’était pas autorisée par l’administration.
Le Préfet de Dakar a estimé que la déclaration des organisateurs est ‘’irrecevable’’ car elle ne précise pas ‘’le lieu retenu pour la tenue du rassemblement’’ initialement prévue entre 15h et 19h, rappelant que l’autorité administrative ‘’responsable de l’ordre public, doit être informée par écrit du lieu où la manifestation est envisagée’’.
L'ex-chef de l'Etat Abdoulaye Wade, rentré la veille de France et qui s'est effectivement rendu sur le lieu, a dénoncé cette interdiction de rassemblement pacifique, estimant qu'elle prive les citoyens sénégalais de leur liberté.
''C’est moi qui ai institué le droit de marche dans la Constitution du Sénégal, il s’agit de l’expression d’une liberté fondamentale pratiquée dans toutes les démocraties mondiales’’, a-t-il déclaré après avoir quitté la Place de l’Obélisque.
''Depuis deux ans le gouvernement de Macky Sall nous interdit toute marche (…)’’, a-t-il encore dit.
Abdoulaye Wade dont le fils aîné, Karim Wade, actuellement en prison pour enrichissement illicite et jugé par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), a toutefois fait part de son souhait de dialoguer avec le président Macky Sall et son régime.
"Je suis disposé à dialoguer, mais pour qu'il y ait dialogue, il faut au moins deux interlocuteurs. J'ai toujours été pour le dialogue, je vais amener Macky Sall à discuter avec nous pour ensemble voir comment mener la gestion du pays", a-t-il dit.
APS
Dans un communiqué dont l’APS a reçu copie, le regroupement de l’opposition souligne que le régime de Macky Sall ‘’érige en règle l'interdiction systématique des manifestations de l'opposition depuis prés de trois années maintenant’’.
Le sit-in organisé samedi ‘’a été dispersé par les forces de police qui ont exercé sur les manifestants une violence rare (…)'', relève le FPDR qui signale que des responsables comme le député Mamadou Diop Decroix, Farba Senghor, Toussaint Manga, SG de l'UJTL, Amadou Daff, et d'autres ‘’sont gardés pour les uns depuis 48 heures et pour les autres 72 heures de façon illégale’’.
Dans son communiqué, le FPDR ‘’exige la libération sans délais de ces otages politiques qui ont, dans la dignité et la détermination, défendu le respect des droits garantis par la constitution, malgré l'utilisation abusive et politique des forces de police à leur encontre’’.
La police a dispersé samedi après-midi le sit-in du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de ses alliés du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR), une manifestation qui n’était pas autorisée par l’administration.
Le Préfet de Dakar a estimé que la déclaration des organisateurs est ‘’irrecevable’’ car elle ne précise pas ‘’le lieu retenu pour la tenue du rassemblement’’ initialement prévue entre 15h et 19h, rappelant que l’autorité administrative ‘’responsable de l’ordre public, doit être informée par écrit du lieu où la manifestation est envisagée’’.
L'ex-chef de l'Etat Abdoulaye Wade, rentré la veille de France et qui s'est effectivement rendu sur le lieu, a dénoncé cette interdiction de rassemblement pacifique, estimant qu'elle prive les citoyens sénégalais de leur liberté.
''C’est moi qui ai institué le droit de marche dans la Constitution du Sénégal, il s’agit de l’expression d’une liberté fondamentale pratiquée dans toutes les démocraties mondiales’’, a-t-il déclaré après avoir quitté la Place de l’Obélisque.
''Depuis deux ans le gouvernement de Macky Sall nous interdit toute marche (…)’’, a-t-il encore dit.
Abdoulaye Wade dont le fils aîné, Karim Wade, actuellement en prison pour enrichissement illicite et jugé par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), a toutefois fait part de son souhait de dialoguer avec le président Macky Sall et son régime.
"Je suis disposé à dialoguer, mais pour qu'il y ait dialogue, il faut au moins deux interlocuteurs. J'ai toujours été pour le dialogue, je vais amener Macky Sall à discuter avec nous pour ensemble voir comment mener la gestion du pays", a-t-il dit.
APS