Une chanson de Madonna, et des sifflets contre Marine Le Pen, c'était hier soir au Stade de France à Saint-Denis. Le portrait de Marine Le Pen, sur écran géant, est affublé d'une croix gammée sur le front, et d'une fine moustache hitlérienne, les mêmes images qu'à Tel Aviv, il y a un mois. Le Front national avait déjà réagi et menacé la chanteuse américaine, qui n'a pas cédé et a récidivé.
En cause, l’honneur
Déterminé, Florian Philippot, vice-président du FN, a tenu à nouveau à prendre ses distances avec le néonazisme. « Rapprocher Marine Le Pen de symboles qui représentent une idéologie absolument épouvantable, que nous avons toujours combattue, c’est quelque chose qui est inacceptable pour l’honneur de Marine Le Pen mais aussi, mais surtout j’ai envie de dire, pour l’honneur de nos adhérents, de nos sympathisants, et de nos millions d’électeurs, a-t-il déclaré. On n’a très honnêtement pas besoin de cela ».
Le FN n'a pas besoin de Madonna pour faire des voix ; mais Madonna devient un problème quand elle ramène le parti à ses origines, et à certains de ses fondateurs. La laborieuse opération de dédiabolisation du FN, lancée par Marine Le Pen après le retrait de son père, vient de rencontrer sur sa route une chanteuse américaine. L’avocate du parti d’extrême droite va déposer plainte au tribunal de Bobigny, en Seine-Saint-Denis.
RFI
En cause, l’honneur
Déterminé, Florian Philippot, vice-président du FN, a tenu à nouveau à prendre ses distances avec le néonazisme. « Rapprocher Marine Le Pen de symboles qui représentent une idéologie absolument épouvantable, que nous avons toujours combattue, c’est quelque chose qui est inacceptable pour l’honneur de Marine Le Pen mais aussi, mais surtout j’ai envie de dire, pour l’honneur de nos adhérents, de nos sympathisants, et de nos millions d’électeurs, a-t-il déclaré. On n’a très honnêtement pas besoin de cela ».
Le FN n'a pas besoin de Madonna pour faire des voix ; mais Madonna devient un problème quand elle ramène le parti à ses origines, et à certains de ses fondateurs. La laborieuse opération de dédiabolisation du FN, lancée par Marine Le Pen après le retrait de son père, vient de rencontrer sur sa route une chanteuse américaine. L’avocate du parti d’extrême droite va déposer plainte au tribunal de Bobigny, en Seine-Saint-Denis.
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