Dakar, 21 juin (APS) – Le Groupe international d’action contre le blanchiment d’argent (GIABA) appelle les autorités sénégalaises à prêter une attention particulière au ‘’développement explosif de l’immobilier‘’ qui, à Dakar et dans les zones touristiques, dépasse les réalités économiques du pays.
‘’Le développement explosif de l’immobilier, spécialement à Dakar et dans les zones d’attraction touristique, est une tendance croissante qui nécessite une attention particulière’’, indique le Rapport annuel 2011 du GIABA, dont l’APS a reçu copie.
Selon les auteurs de ce rapport, la taille de l’immobilier à Dakar et dans les zones touristiques dépasse les ‘’réalités économiques du pays’’.
‘’Le Sénégal a créé des mécanismes pour lutter efficacement contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Cependant, il n’y a aucune preuve des résultats obtenus‘’ par le pays dans l'éradication de ce phénomène, affirme le GIABA.
Ce constat ‘’soulève‘’, à son avis, ‘’des questions concernant le niveau d’engagement des autorités et d’autres principaux acteurs du gouvernement‘’ dans la lutte contre le blanchiment de capitaux.
‘’La volonté politique a été mise à rude épreuve par l’initiative du gouvernement du Sénégal d'introduire un projet de loi modifiant la loi uniforme contre le blanchiment d’argent en son article 29’’, signale le GIABA, un organe de la Communauté économiques des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Il se réjouit du fait que ‘’le Parlement sénégalais a souverainement rejeté ledit projet de loi’’.
Le GIABA explique que l’objectif du gouvernement, avec ce projet de loi, était de retirer l’obligation légale faite au Procureur de la République de saisir immédiatement le Juge d’instruction, une fois qu’il aura reçu le rapport d’enquête de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).
Cette manœuvre visait à permettre au Procureur de la République d’évaluer et de classer sans suite tout rapport transmis par la CENTIF, explique l’organe de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
ESF/BK/DND
‘’Le développement explosif de l’immobilier, spécialement à Dakar et dans les zones d’attraction touristique, est une tendance croissante qui nécessite une attention particulière’’, indique le Rapport annuel 2011 du GIABA, dont l’APS a reçu copie.
Selon les auteurs de ce rapport, la taille de l’immobilier à Dakar et dans les zones touristiques dépasse les ‘’réalités économiques du pays’’.
‘’Le Sénégal a créé des mécanismes pour lutter efficacement contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Cependant, il n’y a aucune preuve des résultats obtenus‘’ par le pays dans l'éradication de ce phénomène, affirme le GIABA.
Ce constat ‘’soulève‘’, à son avis, ‘’des questions concernant le niveau d’engagement des autorités et d’autres principaux acteurs du gouvernement‘’ dans la lutte contre le blanchiment de capitaux.
‘’La volonté politique a été mise à rude épreuve par l’initiative du gouvernement du Sénégal d'introduire un projet de loi modifiant la loi uniforme contre le blanchiment d’argent en son article 29’’, signale le GIABA, un organe de la Communauté économiques des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Il se réjouit du fait que ‘’le Parlement sénégalais a souverainement rejeté ledit projet de loi’’.
Le GIABA explique que l’objectif du gouvernement, avec ce projet de loi, était de retirer l’obligation légale faite au Procureur de la République de saisir immédiatement le Juge d’instruction, une fois qu’il aura reçu le rapport d’enquête de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).
Cette manœuvre visait à permettre au Procureur de la République d’évaluer et de classer sans suite tout rapport transmis par la CENTIF, explique l’organe de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
ESF/BK/DND