Cette solidarité a été traduite par la présence effective du chef de l’Etat gabonais, son épouse Sylvia Bongo Ondimba, aux cérémonies commémoratives d’une grande ampleur. Celles-ci ont été un moment d’intense communion entre différents segments de la nation sénégalaise et de représentants d’autres pays du continent.
L’inauguration de la statue de la Renaissance africaine, cette colossale sculpture de bronze, et l’imposante parade civilo-militaire auxquelles ont pris part des troupes et des civils gabonais aux côtés de celles d’autres pays africains, répondaient à la dimension africaine que les autorités sénégalaises ont voulu donnée à cet évènement festif. Sa portée panafricaine a été saluée par le président Ali Bongo Ondimba, homme d’Etat résolument tourné vers le renforcement de l’unité du continent, la solidarité entre les peuples africains ainsi que vers l’émergence du continent noir, singulièrement, du Gabon.
En effet, le chef de l’Etat gabonais, qui est arrivé à Dakar, le jour d’ouverture de ce monument qui s’inscrit au registre de ces symboles dont ont besoin les peuples pour s’épanouir, a voulu, au-delà de la communion avec les populations sénégalaises, partagé la fierté éprouvée par le Sénégal, ses dirigeants et son peuple d’être indépendant depuis 50 ans. Ce sentiment de fierté partagée également par les peuples africains, en général, qui ont conscience davantage aujourd’hui, suite à l introspection utile opérée, que l’Afrique a des atouts et que le renouveau est possible.
Si l’inauguration de la statue de la renaissance africaine, cette colossale sculpture de bronze de 50 mètres de haut située sur une des deux collines des ‘’mamelles’’ qui surplombent l’ouest de la capitale sénégalaise a été la marque indélébile de cet anniversaire.
Pour le Gabon et son président, particulièrement, dont s’était la première visite dans ce pays depuis son entrée en fonction en octobre dernier, la participation des forces armées gabonaises (FAG) au défilé n’a pas moins été sans importance.
Le Gabon a toujours œuvré pour l’unité et la paix du continent. La présence à cette occasion solennelle des troupes gabonaises a été conforme à cette orientation imprimée tout au long de l’histoire commune de ces deux pays. Le Gabon et le Sénégal entretiennent d’excellentes relations de coopération portant sur plusieurs domaines qui devraient, d’ailleurs, connaître une intensification.
De nombreux Sénégalais sont implantés depuis des décennies au Gabon où ils participent au développement de ce pays par diverses activités économiques, et notamment commerciales. De même, Dakar et autres villes Sénégalaises sont les lieux de formation de plusieurs Gabonais, estimés à 3500 inscrits dans les écoles et universités du pays de la ‘’Teranga’’.
Pour le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, l’étape de Dakar après celle de Bamako (Mali) où il a séjourné vendredi dernier, lui a permis de réaffirmer à son hôte Abdoulaye Wade qu’il avait déjà rencontré en marge du dernier sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba ( Ethiopie), le soutien et l’engagement du Gabon aux côtés de ce pays et d’autres du continent, dont la plupart, principalement, ceux d’expression francophone célèbrent, cette année, le 50ème anniversaire de leur accession à la souveraineté internationale. Les deux hommes d’Etat ont eu un entretien dimanche en fin d’après-midi au palais présidentiel.
Par ailleurs, notons qu’en marge de ces festivités, le chef de l’Etat gabonais a reçu, tour à tour, le président du Cap Vert Pedro Pires et celui des Iles Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Les échanges ont porté sur les perspectives de développement des relations entre ces deux pays et le Gabon, notamment, les voies et moyens pour dynamiser la coopération ainsi que plusieurs autres questions d’intérêts communs. Le nouveau président gabonais s’emploie depuis son avènement au pouvoir à établir des contacts avec ses homologues africains lors des rencontres multilatérales ou encore au cours des périples qu’il a conduit dans la région d’Afrique centrale, puis, la zone ouest africaine. C’est dans cette optique qu’il s’est rendu hier lundi à Cotonou (Bénin), dernière étape de ce mini périple entamée à Bamako au Mali.
(Par Lin-Joël Ndembet)
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L’inauguration de la statue de la Renaissance africaine, cette colossale sculpture de bronze, et l’imposante parade civilo-militaire auxquelles ont pris part des troupes et des civils gabonais aux côtés de celles d’autres pays africains, répondaient à la dimension africaine que les autorités sénégalaises ont voulu donnée à cet évènement festif. Sa portée panafricaine a été saluée par le président Ali Bongo Ondimba, homme d’Etat résolument tourné vers le renforcement de l’unité du continent, la solidarité entre les peuples africains ainsi que vers l’émergence du continent noir, singulièrement, du Gabon.
En effet, le chef de l’Etat gabonais, qui est arrivé à Dakar, le jour d’ouverture de ce monument qui s’inscrit au registre de ces symboles dont ont besoin les peuples pour s’épanouir, a voulu, au-delà de la communion avec les populations sénégalaises, partagé la fierté éprouvée par le Sénégal, ses dirigeants et son peuple d’être indépendant depuis 50 ans. Ce sentiment de fierté partagée également par les peuples africains, en général, qui ont conscience davantage aujourd’hui, suite à l introspection utile opérée, que l’Afrique a des atouts et que le renouveau est possible.
Si l’inauguration de la statue de la renaissance africaine, cette colossale sculpture de bronze de 50 mètres de haut située sur une des deux collines des ‘’mamelles’’ qui surplombent l’ouest de la capitale sénégalaise a été la marque indélébile de cet anniversaire.
Pour le Gabon et son président, particulièrement, dont s’était la première visite dans ce pays depuis son entrée en fonction en octobre dernier, la participation des forces armées gabonaises (FAG) au défilé n’a pas moins été sans importance.
Le Gabon a toujours œuvré pour l’unité et la paix du continent. La présence à cette occasion solennelle des troupes gabonaises a été conforme à cette orientation imprimée tout au long de l’histoire commune de ces deux pays. Le Gabon et le Sénégal entretiennent d’excellentes relations de coopération portant sur plusieurs domaines qui devraient, d’ailleurs, connaître une intensification.
De nombreux Sénégalais sont implantés depuis des décennies au Gabon où ils participent au développement de ce pays par diverses activités économiques, et notamment commerciales. De même, Dakar et autres villes Sénégalaises sont les lieux de formation de plusieurs Gabonais, estimés à 3500 inscrits dans les écoles et universités du pays de la ‘’Teranga’’.
Pour le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, l’étape de Dakar après celle de Bamako (Mali) où il a séjourné vendredi dernier, lui a permis de réaffirmer à son hôte Abdoulaye Wade qu’il avait déjà rencontré en marge du dernier sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba ( Ethiopie), le soutien et l’engagement du Gabon aux côtés de ce pays et d’autres du continent, dont la plupart, principalement, ceux d’expression francophone célèbrent, cette année, le 50ème anniversaire de leur accession à la souveraineté internationale. Les deux hommes d’Etat ont eu un entretien dimanche en fin d’après-midi au palais présidentiel.
Par ailleurs, notons qu’en marge de ces festivités, le chef de l’Etat gabonais a reçu, tour à tour, le président du Cap Vert Pedro Pires et celui des Iles Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Les échanges ont porté sur les perspectives de développement des relations entre ces deux pays et le Gabon, notamment, les voies et moyens pour dynamiser la coopération ainsi que plusieurs autres questions d’intérêts communs. Le nouveau président gabonais s’emploie depuis son avènement au pouvoir à établir des contacts avec ses homologues africains lors des rencontres multilatérales ou encore au cours des périples qu’il a conduit dans la région d’Afrique centrale, puis, la zone ouest africaine. C’est dans cette optique qu’il s’est rendu hier lundi à Cotonou (Bénin), dernière étape de ce mini périple entamée à Bamako au Mali.
(Par Lin-Joël Ndembet)
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