Le guide de la révolution libyenne s’était adressé à l’Onuci, aux Forces Nouvelles et à aux militaires français de la Force Licorne en ces termes : « Allez- y bombarder son Palais, lui et ses soldats, tuez-le s’il le faut. Mais ne laissez plus Gbagbo au pouvoir Y en a marre. » Le Guide libyen dans ses habits de « roi des rois d’Afrique » dont il s’est affublé, pour rassurer les ivoiriens des conséquences dévastatrices d’une telle intervention avait pris sur lui l’engagement de reconstruire la Cote d’Ivoire. « Je ferai face à la facture de la reconstruction », assurait-il.
Un mois après cette sortie va-t-en-guerre, Mouhamar Khadafi semble avoir moins de chance que son homologue ivoirien. Qui réussit à tenir tête à la communauté internationale malgré les sanctions appliquées par l’Union Européenne, l’Union Africaine et les Etats-Unis. Khadafi, au pouvoir depuis 1969, réprime son peuple à l’image de Laurent Gbagbo à qui il est prêté des exactions faites sur les populations ivoiriennes favorables au président élu, Alassane Ouatarra. La Fédération internationale des Droits de l’homme, dans un bilan macabre fait état de 600 morts en Libye.
Il coule de source que le guide libyen ne maîtrise plus la situation et n’aurait sous sa coupole que Tripoli. Aux dernières nouvelles, Benghazi serait sous le contrôle des insurgés qui y font régner leur loi. Si Khadafi tombe plus tôt que prévu, à qui enverrait-on la facture de la reconstruction de la Cote d’Ivoire qui n’a pas encore décidé de détruire ses champs de cacao ?
Abdou K. Cissé
Un mois après cette sortie va-t-en-guerre, Mouhamar Khadafi semble avoir moins de chance que son homologue ivoirien. Qui réussit à tenir tête à la communauté internationale malgré les sanctions appliquées par l’Union Européenne, l’Union Africaine et les Etats-Unis. Khadafi, au pouvoir depuis 1969, réprime son peuple à l’image de Laurent Gbagbo à qui il est prêté des exactions faites sur les populations ivoiriennes favorables au président élu, Alassane Ouatarra. La Fédération internationale des Droits de l’homme, dans un bilan macabre fait état de 600 morts en Libye.
Il coule de source que le guide libyen ne maîtrise plus la situation et n’aurait sous sa coupole que Tripoli. Aux dernières nouvelles, Benghazi serait sous le contrôle des insurgés qui y font régner leur loi. Si Khadafi tombe plus tôt que prévu, à qui enverrait-on la facture de la reconstruction de la Cote d’Ivoire qui n’a pas encore décidé de détruire ses champs de cacao ?
Abdou K. Cissé