Le 23 Juin bis auquel rêve l’opposition, va devoir se faire sans le Mouvement des forces vives de la Nation (M23). Les membres dudit Mouvement y voient une tentative de manipulation de la classe politique. Ousmane Ndiaye, le Secrétaire général national dudit Mouvement et ses camarades approuvent le projet et estiment qu’il permettra d’éviter les syndromes des élections locales de 2014, avec plus de 2000 listes, ainsi que celles de juillet 2014, avec 47 listes.
Du coup, ce projet de loi favorisera une baisse substantielle des candidatures. A leur avis, vouloir assimiler le parrainage au projet de loi qui avait fait sortir les citoyens sénégalais, soucieux de garder l’esprit démocratique de la Constitution, relève de la pure fantaisie. Vouloir assimiler le parrainage au projet de loi présenté à l’Assemblée nationale le 23 juin, relève " de la pure manipulation et d’une tentative d’installer le chaos dans le pays, sans prétexte légitime. Les argument des pourfendeurs du projet ne peuvent convaincre les citoyens épris de justice ", ont-ils déclaré, hier, jeudi, lors d’une conférence de presse à leur siège.
Le M23 dénonce, ainsi l’absence de contre-proposition de la part de l’opposition, qui rue dans les brancards, pour bloquer le projet d loi. « Depuis plus de 10 jours, ils parlent. Mais personne ne dit que le parrainage est une entorse à la démocratie. Il n’y a que des discours vides, creux. Ces gens ne veulent pas éditer le 23 juin bis. Ils veulent créer l’instruction et instaurer la violence, dans le pays. Parler d’un 23 juin bis, c’est souiller la mémoire des martyrs du 23 juin 2011 », prédit-il.
A l’en croire, tous ceux, qui s’agitent aujourd’hui, et qui étaient dans le régime précèdent, doivent s’excuser devant le peuple sénégalais, pour les erreurs qu’ils ont commises. Lesquelles erreurs ont coûté la vie à des citoyens épris de justice, en 2011. Pour autant, selon Ousmane Ndiaye, toutes les inquiétudes sur ce projet doivent être dissipées. Il appelle, à cet effet, les parlementaires à prendre toutes les dispositions utiles et nécessaires, afin de garantir la transparence et l’efficacité du système. « Si on doit instaurer un nouveau système, il faut que l’on prenne toutes les dispositions pour que personne ne puisse profiter du système pour le saboter. En même temps, il faut dialoguer à l’Assemblée nationale pour amender le projet parce que l’Assemblée est le siège du dialogue. Ceci, pour encadrer le parrainage avec des dispositions pour qu’il y ait de la transparence. Mais aussi, pour préserver le caractère républicain et démocratique de la démocratie », argue-t-il.
Les côtés pile et face du M23 qui était, hier, en conférence de presse
Le M23 a beau être offensif contre les compétences du régime, mais à force de gratter le vernis qui le recouvre, on finit par comprendre énormément de choses. La preuve, renseigne que le M23, qui s’est montré hier, volubile et expansif contre les contradicteurs du régime en place, s’agite sous la dictée du palais. Mieux ou pire, Ousmane Ndiaye, l’un de ses animateurs, qui fut membre de l’Alliance Jef-Jel, avait transhumé au profit de l’Alliance pour la République, dans un passé encore récent. Plus tard, la suite, tout le monde la connait. Aux dernières élections locales, l’homme avait promis en vain de livrer la Municipalité de Khombole à Macky Sall. Ousmane Ndiaye, pour ceux qui ne le savent pas, fut même Conseiller technique à la Primature.
« Nous sommes favorables à la reddition des comptes. Au-delà de l’affaire Karim Wade, la Crei doit continuer »
Le mouvement des forces vives de la Nation se dit, par ailleurs, favorable à la poursuite de la reddition des comptes. « Au-delà de l’affaire Karim, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) doit continuer. La reddition des comptes doit continuer et aller jusqu’au bout. Tous ceux, qui sont épinglés par des Rapports d’inspection, doivent, sans exception aucune, rendre des comptes au niveau de la justice ou une sanction politique, sans rancune, sans haine et sans calcul politicien. Il s’agit, en réalité, d’utiliser nos maigres ressources, de façon efficiente. Nous avons besoin de ces ressources détournées. Les Rapports de tous les corps de contrôle de l’Etat doivent être, judicieusement, exploités et tous les délinquants financiers, sans exception aucune, doivent être traduits en justice et ou sanctionnés, politiquement », invite-t-il.
SourceA
Du coup, ce projet de loi favorisera une baisse substantielle des candidatures. A leur avis, vouloir assimiler le parrainage au projet de loi qui avait fait sortir les citoyens sénégalais, soucieux de garder l’esprit démocratique de la Constitution, relève de la pure fantaisie. Vouloir assimiler le parrainage au projet de loi présenté à l’Assemblée nationale le 23 juin, relève " de la pure manipulation et d’une tentative d’installer le chaos dans le pays, sans prétexte légitime. Les argument des pourfendeurs du projet ne peuvent convaincre les citoyens épris de justice ", ont-ils déclaré, hier, jeudi, lors d’une conférence de presse à leur siège.
Le M23 dénonce, ainsi l’absence de contre-proposition de la part de l’opposition, qui rue dans les brancards, pour bloquer le projet d loi. « Depuis plus de 10 jours, ils parlent. Mais personne ne dit que le parrainage est une entorse à la démocratie. Il n’y a que des discours vides, creux. Ces gens ne veulent pas éditer le 23 juin bis. Ils veulent créer l’instruction et instaurer la violence, dans le pays. Parler d’un 23 juin bis, c’est souiller la mémoire des martyrs du 23 juin 2011 », prédit-il.
A l’en croire, tous ceux, qui s’agitent aujourd’hui, et qui étaient dans le régime précèdent, doivent s’excuser devant le peuple sénégalais, pour les erreurs qu’ils ont commises. Lesquelles erreurs ont coûté la vie à des citoyens épris de justice, en 2011. Pour autant, selon Ousmane Ndiaye, toutes les inquiétudes sur ce projet doivent être dissipées. Il appelle, à cet effet, les parlementaires à prendre toutes les dispositions utiles et nécessaires, afin de garantir la transparence et l’efficacité du système. « Si on doit instaurer un nouveau système, il faut que l’on prenne toutes les dispositions pour que personne ne puisse profiter du système pour le saboter. En même temps, il faut dialoguer à l’Assemblée nationale pour amender le projet parce que l’Assemblée est le siège du dialogue. Ceci, pour encadrer le parrainage avec des dispositions pour qu’il y ait de la transparence. Mais aussi, pour préserver le caractère républicain et démocratique de la démocratie », argue-t-il.
Les côtés pile et face du M23 qui était, hier, en conférence de presse
Le M23 a beau être offensif contre les compétences du régime, mais à force de gratter le vernis qui le recouvre, on finit par comprendre énormément de choses. La preuve, renseigne que le M23, qui s’est montré hier, volubile et expansif contre les contradicteurs du régime en place, s’agite sous la dictée du palais. Mieux ou pire, Ousmane Ndiaye, l’un de ses animateurs, qui fut membre de l’Alliance Jef-Jel, avait transhumé au profit de l’Alliance pour la République, dans un passé encore récent. Plus tard, la suite, tout le monde la connait. Aux dernières élections locales, l’homme avait promis en vain de livrer la Municipalité de Khombole à Macky Sall. Ousmane Ndiaye, pour ceux qui ne le savent pas, fut même Conseiller technique à la Primature.
« Nous sommes favorables à la reddition des comptes. Au-delà de l’affaire Karim Wade, la Crei doit continuer »
Le mouvement des forces vives de la Nation se dit, par ailleurs, favorable à la poursuite de la reddition des comptes. « Au-delà de l’affaire Karim, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) doit continuer. La reddition des comptes doit continuer et aller jusqu’au bout. Tous ceux, qui sont épinglés par des Rapports d’inspection, doivent, sans exception aucune, rendre des comptes au niveau de la justice ou une sanction politique, sans rancune, sans haine et sans calcul politicien. Il s’agit, en réalité, d’utiliser nos maigres ressources, de façon efficiente. Nous avons besoin de ces ressources détournées. Les Rapports de tous les corps de contrôle de l’Etat doivent être, judicieusement, exploités et tous les délinquants financiers, sans exception aucune, doivent être traduits en justice et ou sanctionnés, politiquement », invite-t-il.
SourceA