La communauté mouride célèbre le Magal de Porokhane dédié à la Sainte Mère de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, le Fondateur du Mouridisme.
Il a été institué pour la première fois en 1951 par Cheikh Mouhamadou Bachir MBACKE (1895-1966), 4e fils de Borom Touba. Après son rappel à Dieu, son fils aîné Serigne Moustapha Bachir MBACKE devint le Khalife de Porokhane et s’employa à la modernisation du village. Aujourd’hui, la « Maison Maame Diarra Bousso », la grande Université, l’érection de forages, le lotissement du sanctuaire ainsi que son électrification entière, portent son empreinte.
Il a également aidé au bitumage des principales routes qui mènent à Porokhane. Rappelé à Dieu en Septembre 2007, ce grand exploiteur agricole et fervent érudit de l’Islam a été succédé au Khalifat par Serigne Mountaga Bachir MBACKE.
Originaire de la famille des " Mboussobé ", d’illustres lettrés imbus des valeurs cardinales islamiques, Sayidatunâ Mariama Bousso suivit très tôt la voie des anciens et sa dévotion sans faille lui valut le nom de " Jâratul- Lâh "(la voisine de DIEU ).
A très bas âge , elle mémorisa et calligraphia le Saint Coran, exercice qu’elle ne cessa de renouveler .C’est ainsi que durant les trente-trois (33) années qu’elle vécut sur terre , elle a écrit quarante (40) fois d’autres diront soixante (60) fois, la sainte Vulgate .
Ses intenses activités pieuses auxquelles elle s’adonnait régulièrement, n’entravaient en rien son devoir de femme dans l’accomplissement des travaux domestiques en tant que serviteur en quête de l’agrément de son SEIGNEUR .
Ses ambitions insoupçonnées en ce sens furent qu’au moment où elle s’apprêtait à rejoindre le domicile de Serigne Mbacké Mor (Mame mor Anta Sally ), elle se lassait d’écouter les conseils et recommandations des veilles femmes auxquelles elle répondit après avoir ouvert le Saint-Coran. Ainsi elle tomba net sur ce verset " Mouhammad n’a jamais été le père de l’un de vos hommes mais le messager de DIEU et le sceau des Prophètes. DIEU est parfaitement sachant de toute chose ", S 33 (les coalisés Al ’ahzâb ) V40.
" Si ce n’était ces paroles immuables de DIEU, je peux garantir par serment que je compterais parmi ma progéniture un Prophète . " Certes ,sa détermination a été couronnée par un descendant qui même si nous ne pouvons pas l’appeler prophète, est incontestablement l’intercesseur des croyants auprès de leur SEIGNEUR, en l’occurrence le Vénéré Cheikhoul Khadim . Son fils fait accourir aujourd’hui les créatures des six directions de l’univers comme une averse qui tombe du ciel, car ils ont placé leur espoir en lui .
Chez Serigne Mbacké Mor, elle allia travail et piété et du coup, elle surpassa les qualités exemplaires reconnues de vertueuses femmes telles que Marie, mère de Jésus , Khadija et Aïcha épouses du Prophète ou Fatima, fille du meilleur des Envoyés . En guise d’illustration , nous citerons quelques-unes de ses actions remarquables parmi tant d’autres .
Quant elle travaillait , elle récitait sans cesse le " Dalâ’ilul Khayrâti " un recueil de prières sur le Prophète (Paix et salut sur Lui) très célèbre auprès des hommes de DIEU, composé par l’imam Jazûli? A porokhane , elle cherchait régulièrement de l’eau au puits et à chaque fois qu’elle versait une bassine d’eau , les nombreux disciples de Serigne Mbacké Mor buvaient entièrement le contenu avant qu’elle n’en ramena une autre .
A cela s’ajoute une anecdote qui fait la célébrité du puits de Porokhane devenu un site mémorable .En effet, un jour sur demande de Serigne Mbacké Mor qui voulut de l’eau pour faire ses ablutions , elle saisit le bouilloire et accourut au puits où elle ne trouva aucun moyen pour puiser , et, préssée de rendre service à son époux, elle se précipita à l’intérieur. Chose étrange, ses secours venus l’en sortir le trouvèrent non seulement indemne, mais avec le bouilloire à la main remplie d’eau .
Un jour, ne trouvant pas de bois de chauffe pour préparer du sanglé à Serigne Mbacké Mor, repas matinal qu’elle s’était engagée à lui préparer chaque jou , elle se résolut à briser sa malle en bois qui contenait ses habits pour allumer le feu . On n’oubliera jamais la nuit entière passa sous la pluie tenant une palissade sur recommadation de Serigne Mbacké Mor, qui l’oublia dans sa posture aprés avoir accompli ses ablutions .
En matière d’éducation , elle rassemblait ses enfants et leur racontait la vie des hommes de DIEU ,les pieux anciens ayant consacré toute leur vie à suivre les traces de l’Elu de DIEU, Mouhammad Rasûlal -l -Lâh (Paix et salut sur Lui).C’est ainsi que Cheikh Ahmadou Bamba appliquait ses conseils et imitait les ascètes en se retirant dans la brousse pour effectuer des pratiques dévotionnelles loin des mortels. A Porokhane , l’arbre où le Cheikh se retirait le plus souvent est un " Dimb " qui fait l’objet de visites pieuses de la part des fidèles venus célébrer le Magal de Porokhane .
Certes la durée de sa vie sur terre est courte mais son œuvre est immense et constitue un trésor inépuisable pour l’humanité car mame Diarra Bousso est sans nul doute le premier serviteur du Cheikh . Elle est la référence pour ne pas la limiter à une référence de la femme vertueuse pour toutes les femmes et leur permet ainsi de retrouver leurs repères dans ce monde où la machination de satan et les ténèbres tentent en vain de dissiper la lumière .
Gloire et reconnaissance à DIEU de nous avoir choisi Khadimou Rassoul, cette fierté de Mame Diarra Bousso à qui nous ne cessons de rendre grâce.
Source Mourides.com
Il a été institué pour la première fois en 1951 par Cheikh Mouhamadou Bachir MBACKE (1895-1966), 4e fils de Borom Touba. Après son rappel à Dieu, son fils aîné Serigne Moustapha Bachir MBACKE devint le Khalife de Porokhane et s’employa à la modernisation du village. Aujourd’hui, la « Maison Maame Diarra Bousso », la grande Université, l’érection de forages, le lotissement du sanctuaire ainsi que son électrification entière, portent son empreinte.
Il a également aidé au bitumage des principales routes qui mènent à Porokhane. Rappelé à Dieu en Septembre 2007, ce grand exploiteur agricole et fervent érudit de l’Islam a été succédé au Khalifat par Serigne Mountaga Bachir MBACKE.
Originaire de la famille des " Mboussobé ", d’illustres lettrés imbus des valeurs cardinales islamiques, Sayidatunâ Mariama Bousso suivit très tôt la voie des anciens et sa dévotion sans faille lui valut le nom de " Jâratul- Lâh "(la voisine de DIEU ).
A très bas âge , elle mémorisa et calligraphia le Saint Coran, exercice qu’elle ne cessa de renouveler .C’est ainsi que durant les trente-trois (33) années qu’elle vécut sur terre , elle a écrit quarante (40) fois d’autres diront soixante (60) fois, la sainte Vulgate .
Ses intenses activités pieuses auxquelles elle s’adonnait régulièrement, n’entravaient en rien son devoir de femme dans l’accomplissement des travaux domestiques en tant que serviteur en quête de l’agrément de son SEIGNEUR .
Ses ambitions insoupçonnées en ce sens furent qu’au moment où elle s’apprêtait à rejoindre le domicile de Serigne Mbacké Mor (Mame mor Anta Sally ), elle se lassait d’écouter les conseils et recommandations des veilles femmes auxquelles elle répondit après avoir ouvert le Saint-Coran. Ainsi elle tomba net sur ce verset " Mouhammad n’a jamais été le père de l’un de vos hommes mais le messager de DIEU et le sceau des Prophètes. DIEU est parfaitement sachant de toute chose ", S 33 (les coalisés Al ’ahzâb ) V40.
" Si ce n’était ces paroles immuables de DIEU, je peux garantir par serment que je compterais parmi ma progéniture un Prophète . " Certes ,sa détermination a été couronnée par un descendant qui même si nous ne pouvons pas l’appeler prophète, est incontestablement l’intercesseur des croyants auprès de leur SEIGNEUR, en l’occurrence le Vénéré Cheikhoul Khadim . Son fils fait accourir aujourd’hui les créatures des six directions de l’univers comme une averse qui tombe du ciel, car ils ont placé leur espoir en lui .
Chez Serigne Mbacké Mor, elle allia travail et piété et du coup, elle surpassa les qualités exemplaires reconnues de vertueuses femmes telles que Marie, mère de Jésus , Khadija et Aïcha épouses du Prophète ou Fatima, fille du meilleur des Envoyés . En guise d’illustration , nous citerons quelques-unes de ses actions remarquables parmi tant d’autres .
Quant elle travaillait , elle récitait sans cesse le " Dalâ’ilul Khayrâti " un recueil de prières sur le Prophète (Paix et salut sur Lui) très célèbre auprès des hommes de DIEU, composé par l’imam Jazûli? A porokhane , elle cherchait régulièrement de l’eau au puits et à chaque fois qu’elle versait une bassine d’eau , les nombreux disciples de Serigne Mbacké Mor buvaient entièrement le contenu avant qu’elle n’en ramena une autre .
A cela s’ajoute une anecdote qui fait la célébrité du puits de Porokhane devenu un site mémorable .En effet, un jour sur demande de Serigne Mbacké Mor qui voulut de l’eau pour faire ses ablutions , elle saisit le bouilloire et accourut au puits où elle ne trouva aucun moyen pour puiser , et, préssée de rendre service à son époux, elle se précipita à l’intérieur. Chose étrange, ses secours venus l’en sortir le trouvèrent non seulement indemne, mais avec le bouilloire à la main remplie d’eau .
Un jour, ne trouvant pas de bois de chauffe pour préparer du sanglé à Serigne Mbacké Mor, repas matinal qu’elle s’était engagée à lui préparer chaque jou , elle se résolut à briser sa malle en bois qui contenait ses habits pour allumer le feu . On n’oubliera jamais la nuit entière passa sous la pluie tenant une palissade sur recommadation de Serigne Mbacké Mor, qui l’oublia dans sa posture aprés avoir accompli ses ablutions .
En matière d’éducation , elle rassemblait ses enfants et leur racontait la vie des hommes de DIEU ,les pieux anciens ayant consacré toute leur vie à suivre les traces de l’Elu de DIEU, Mouhammad Rasûlal -l -Lâh (Paix et salut sur Lui).C’est ainsi que Cheikh Ahmadou Bamba appliquait ses conseils et imitait les ascètes en se retirant dans la brousse pour effectuer des pratiques dévotionnelles loin des mortels. A Porokhane , l’arbre où le Cheikh se retirait le plus souvent est un " Dimb " qui fait l’objet de visites pieuses de la part des fidèles venus célébrer le Magal de Porokhane .
Certes la durée de sa vie sur terre est courte mais son œuvre est immense et constitue un trésor inépuisable pour l’humanité car mame Diarra Bousso est sans nul doute le premier serviteur du Cheikh . Elle est la référence pour ne pas la limiter à une référence de la femme vertueuse pour toutes les femmes et leur permet ainsi de retrouver leurs repères dans ce monde où la machination de satan et les ténèbres tentent en vain de dissiper la lumière .
Gloire et reconnaissance à DIEU de nous avoir choisi Khadimou Rassoul, cette fierté de Mame Diarra Bousso à qui nous ne cessons de rendre grâce.
Source Mourides.com