C’est ainsi qu’un premier contact feu avait été établi le 07 janvier 2013 entre les terroristes islamistes et l’armée malienne.
Ces premières avaient tenté un mouvement de force sur les positions avancées de l'armée malienne aux alentours de la localité de Kona, proche de Mopti.
A signaler que Mopti est la dernière capitale régionale avant les territoires sous contrôle des islamistes et que si cette ville tombe aux mains des islamistes, la route de la capitale du Mali, Bamako, leur est grande ouverte.
De plus, entre Kona et Mopti se trouve la localité de Sévaré (moins de 15 km de Mopti), où l'armée dispose d'un poste de commandement opérationnel et d’une piste d’atterrissage tenue par quelques unités de l’armée malienne.
Ce qui explique tout l’intérêt des jihaddistes à s’emparer de ces localités afin de soumettre la totalité du Mali à leur diktat et plus tard l’ensemble des pays de la région sahélo-saharienne.
Aussi, afin d’empêcher les islamistes de prendre ces localités des combats à l’arme lourde opposaient dès le 09 janvier 2013 des militaires maliens à des islamistes dans la région de Mopti.
Des combats qui ont conduit des centaines de personnes à manifester le même jour (09 janvier 2013) à Bamako et à Kati pour réclamer des concertations sur la transition au Mali, la libération de ses régions du Nord occupées par des groupes islamistes armés et le départ du Président intérimaire, Monsieur Dioncounda Traoré.
Des manifestations qui posent néanmoins certaines interrogations car parmi les organisations signataires de cette plate-forme, qui accusent le président Dioncounda Traoré de trahison, figurent la Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM) et le Mouvement Patriotique du 22 mars (MP 22), deux organisations pro-putschistes et proches du capitaine Sanogo.
Face à la dégradation de la situation consécutive aux manifestations de rue, les risques de perturbation et les manœuvres subversives, le gouvernement a la décision de fermer tous les établissements d'enseignement du district de Bamako et de la ville de Kati.
Il est donc devenu évident que le capitaine Sanogo joue un rôle particulièrement trouble, puisque le timing des combats entre éléments de l’armée malienne et terroristes islamistes intervient à la suite de l’annonce par le Ministre burkinabé des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, Djibril Bassolé, d’une rencontre entre les autorités maliennes et les groupes armés du Nord le 21 janvier prochain à Ouagadougou autour du médiateur de la CEDEAO, Blaise Compaoré.
Une annonce qui ne répond pas aux attentes des parrains du Capitaine Sanogo qui avec ses soldats drogués ont fait sombrer le Mali dans le chaos et la violence et le pire est à craindre à savoir une guerre civile.
De plus, la situation économique malienne se déteriore quotidiennement en raison de l’instabilité politique. Quelques chiffres le prouvent à suffisance. Ainsi, le FMI a annoncé une baisse du PIB malien d’1,5 % en 2012. Certainement que le comportement du secteur tertiaire, qui devrait connaître un recul de 8,8 % selon l’Institut National des Statistiques (INSTAT), n’est pas étranger à cette contre-performance.
En effet, des suppressions d’emplois se comptent à la pelle. A titre d’illustration, 20 % des industries auraient mis la clé sous le verrou à Bamako tandis que 60 % ont envoyé leurs salariés en congé technique. Ce qui a contribué à hausser le chômage, dont le taux est de 17,3 %. Entre temps, les produits de première nécessité ne font qu’augmenter jusqu’à doubler pour certains.
D’autres effets économiques collatéraux sont également enregistrés, notamment en Mauritanie.
Ainsi, le nombre de commerçants maliens a drastiquemennt baissé dans certaines régions du voisin maghrébin à l’instar de Hodh Ech Chargui ou Hodh El Gharbi. En même temps, leurs collègues mauritaniens ne peuvent plus aller au Mali s’approvisionner en marchandises.
Cette situation est particulièrement difficile du fait de la dépendance des provinces de l’Est mauritanien à ce flux commercial. C’est encore pire pour le Sud du Mali : en effet, il n’est approvisionné ni par la Mauritanie, ni par le Niger. La majorité des produits lui venait d’Algérie.
Aussi, est-il impératif que la communauté internationale se mobilise pour mettre le Capitaine Amadou Haya Sanogo hors d’état de nuire pour une prise en charge sérieuse de la question des islamistes.
Le Capitaine Sanogo constitue une réelle menace à la stabilité et à tout progrès de ce pays qui, pourtant, avait commencé à poser des pas considérables vers une autosuffisance alimentaire.
Mais pour la réussite du sauvetage du Mali, il est également impérieux de neutraliser le Qatar, un Etat voyou qui finance le terrorisme islamiste à travers le monde en étant leur trésorier et leur premier fournisseur d’armes, mais aussi l’Algérie qui profite largement de cette situation puiqu’elle n’a rien à craindre des islamistes qui sévissent au Nord du Mali.
Il est entendu que si par mégarde les terroristes, établis dans le septentrion malien, s’avisent de perpétrer des attaques en territoire algérien, les services algériens seraient les premiers à le savoir et auraient agit déjà militairement depuis longtemps.
Quant à la visite de quelques heures de l’Emir du Qatar en Algérie le 07 janvier 2013, elle s’apparente plus à une visite chantage et pression dans le but de faire changer les positions du pouvoir algérien vis-à-vis certains conflits notamment le Mali et qui n’est à la recherche que de soutiens internationaux, en contre partie du bradage de son économie pour assurer sa survie,.
D’ailleurs, la persistance du chaos au Mali et dans la région sahélo-saharienne est vitale pour la survie du régime algérien qui sait que cette région est très riche en ressources naturelles et lui permet d’évacuer ses problèmes internes et sécuritaires.
Un point de vue qui rejoint celui du chercheur Jeremy Keenan, dans une interview publiée le 04 juillet 2012 dans laquelle il affirme que le «DRS est à l'origine du chaos au Mali/Sahel et des attentats en Algérie» et dont la vidéo est disponible sur le lien « www.vidiov.info/06a926b98.html».
En conclusion, la situation au Mali s'aggrave et se complique. Il est devenu urgent qu’une force internationale se déploie dans ce pays, car tous s’écroule et tout va très vite.
Le Nord du Mali est déjà en proie à une grande violence. Les islamistes radicaux y règnent d’une main de fer, obligeant plusieurs habitants à fuir le pays.
Les sévices corporels, amputations, lapidations et tueries perpétrés par les mouvements islamistes au nom de la Charia ont entrainé des dizaines de milliers de déplacés.
Demain, si rien n’est fait, le Sud malien subira les mêmes conséquences puis ensuite les pays limitrophes et ainsi de suite. Même la France ne sera épargnée.
Le contrôle de la totalité du Mali par ces hordes islamistes aura des incidences sur le sur le territoire français.
La France est un pays qui compte une importante communauté malienne, mais aussi originaire de toute l’Afrique noire. Ces Français musulmans noirs, qui souffraient jusque-là d’un racisme latent de la part des arabes, disposent pour la première fois de leur djihad bien à eux.
De plus de nombreux djihadistes français seraient plus attirés aujourd'hui par le Mali que par la Syrie.
Aussi, pour éviter ce scénario cauchemardesque, la communauté internationale soit se mobiliser pour rétablir l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’unité du Mali afin d’éviter que le Mali ne perde son indépendance et que le peuple malien ne soit asservi par des terroristes islamistes.
Ces premières avaient tenté un mouvement de force sur les positions avancées de l'armée malienne aux alentours de la localité de Kona, proche de Mopti.
A signaler que Mopti est la dernière capitale régionale avant les territoires sous contrôle des islamistes et que si cette ville tombe aux mains des islamistes, la route de la capitale du Mali, Bamako, leur est grande ouverte.
De plus, entre Kona et Mopti se trouve la localité de Sévaré (moins de 15 km de Mopti), où l'armée dispose d'un poste de commandement opérationnel et d’une piste d’atterrissage tenue par quelques unités de l’armée malienne.
Ce qui explique tout l’intérêt des jihaddistes à s’emparer de ces localités afin de soumettre la totalité du Mali à leur diktat et plus tard l’ensemble des pays de la région sahélo-saharienne.
Aussi, afin d’empêcher les islamistes de prendre ces localités des combats à l’arme lourde opposaient dès le 09 janvier 2013 des militaires maliens à des islamistes dans la région de Mopti.
Des combats qui ont conduit des centaines de personnes à manifester le même jour (09 janvier 2013) à Bamako et à Kati pour réclamer des concertations sur la transition au Mali, la libération de ses régions du Nord occupées par des groupes islamistes armés et le départ du Président intérimaire, Monsieur Dioncounda Traoré.
Des manifestations qui posent néanmoins certaines interrogations car parmi les organisations signataires de cette plate-forme, qui accusent le président Dioncounda Traoré de trahison, figurent la Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM) et le Mouvement Patriotique du 22 mars (MP 22), deux organisations pro-putschistes et proches du capitaine Sanogo.
Face à la dégradation de la situation consécutive aux manifestations de rue, les risques de perturbation et les manœuvres subversives, le gouvernement a la décision de fermer tous les établissements d'enseignement du district de Bamako et de la ville de Kati.
Il est donc devenu évident que le capitaine Sanogo joue un rôle particulièrement trouble, puisque le timing des combats entre éléments de l’armée malienne et terroristes islamistes intervient à la suite de l’annonce par le Ministre burkinabé des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, Djibril Bassolé, d’une rencontre entre les autorités maliennes et les groupes armés du Nord le 21 janvier prochain à Ouagadougou autour du médiateur de la CEDEAO, Blaise Compaoré.
Une annonce qui ne répond pas aux attentes des parrains du Capitaine Sanogo qui avec ses soldats drogués ont fait sombrer le Mali dans le chaos et la violence et le pire est à craindre à savoir une guerre civile.
De plus, la situation économique malienne se déteriore quotidiennement en raison de l’instabilité politique. Quelques chiffres le prouvent à suffisance. Ainsi, le FMI a annoncé une baisse du PIB malien d’1,5 % en 2012. Certainement que le comportement du secteur tertiaire, qui devrait connaître un recul de 8,8 % selon l’Institut National des Statistiques (INSTAT), n’est pas étranger à cette contre-performance.
En effet, des suppressions d’emplois se comptent à la pelle. A titre d’illustration, 20 % des industries auraient mis la clé sous le verrou à Bamako tandis que 60 % ont envoyé leurs salariés en congé technique. Ce qui a contribué à hausser le chômage, dont le taux est de 17,3 %. Entre temps, les produits de première nécessité ne font qu’augmenter jusqu’à doubler pour certains.
D’autres effets économiques collatéraux sont également enregistrés, notamment en Mauritanie.
Ainsi, le nombre de commerçants maliens a drastiquemennt baissé dans certaines régions du voisin maghrébin à l’instar de Hodh Ech Chargui ou Hodh El Gharbi. En même temps, leurs collègues mauritaniens ne peuvent plus aller au Mali s’approvisionner en marchandises.
Cette situation est particulièrement difficile du fait de la dépendance des provinces de l’Est mauritanien à ce flux commercial. C’est encore pire pour le Sud du Mali : en effet, il n’est approvisionné ni par la Mauritanie, ni par le Niger. La majorité des produits lui venait d’Algérie.
Aussi, est-il impératif que la communauté internationale se mobilise pour mettre le Capitaine Amadou Haya Sanogo hors d’état de nuire pour une prise en charge sérieuse de la question des islamistes.
Le Capitaine Sanogo constitue une réelle menace à la stabilité et à tout progrès de ce pays qui, pourtant, avait commencé à poser des pas considérables vers une autosuffisance alimentaire.
Mais pour la réussite du sauvetage du Mali, il est également impérieux de neutraliser le Qatar, un Etat voyou qui finance le terrorisme islamiste à travers le monde en étant leur trésorier et leur premier fournisseur d’armes, mais aussi l’Algérie qui profite largement de cette situation puiqu’elle n’a rien à craindre des islamistes qui sévissent au Nord du Mali.
Il est entendu que si par mégarde les terroristes, établis dans le septentrion malien, s’avisent de perpétrer des attaques en territoire algérien, les services algériens seraient les premiers à le savoir et auraient agit déjà militairement depuis longtemps.
Quant à la visite de quelques heures de l’Emir du Qatar en Algérie le 07 janvier 2013, elle s’apparente plus à une visite chantage et pression dans le but de faire changer les positions du pouvoir algérien vis-à-vis certains conflits notamment le Mali et qui n’est à la recherche que de soutiens internationaux, en contre partie du bradage de son économie pour assurer sa survie,.
D’ailleurs, la persistance du chaos au Mali et dans la région sahélo-saharienne est vitale pour la survie du régime algérien qui sait que cette région est très riche en ressources naturelles et lui permet d’évacuer ses problèmes internes et sécuritaires.
Un point de vue qui rejoint celui du chercheur Jeremy Keenan, dans une interview publiée le 04 juillet 2012 dans laquelle il affirme que le «DRS est à l'origine du chaos au Mali/Sahel et des attentats en Algérie» et dont la vidéo est disponible sur le lien « www.vidiov.info/06a926b98.html».
En conclusion, la situation au Mali s'aggrave et se complique. Il est devenu urgent qu’une force internationale se déploie dans ce pays, car tous s’écroule et tout va très vite.
Le Nord du Mali est déjà en proie à une grande violence. Les islamistes radicaux y règnent d’une main de fer, obligeant plusieurs habitants à fuir le pays.
Les sévices corporels, amputations, lapidations et tueries perpétrés par les mouvements islamistes au nom de la Charia ont entrainé des dizaines de milliers de déplacés.
Demain, si rien n’est fait, le Sud malien subira les mêmes conséquences puis ensuite les pays limitrophes et ainsi de suite. Même la France ne sera épargnée.
Le contrôle de la totalité du Mali par ces hordes islamistes aura des incidences sur le sur le territoire français.
La France est un pays qui compte une importante communauté malienne, mais aussi originaire de toute l’Afrique noire. Ces Français musulmans noirs, qui souffraient jusque-là d’un racisme latent de la part des arabes, disposent pour la première fois de leur djihad bien à eux.
De plus de nombreux djihadistes français seraient plus attirés aujourd'hui par le Mali que par la Syrie.
Aussi, pour éviter ce scénario cauchemardesque, la communauté internationale soit se mobiliser pour rétablir l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’unité du Mali afin d’éviter que le Mali ne perde son indépendance et que le peuple malien ne soit asservi par des terroristes islamistes.